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sur 963 notes
Un incontournable pour qui aime à redécouvrir les mythes et leurs origines.
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- LES MÉTAMORPHOSES-

Des histoires mythologiques qui nous font rêver, celles-ci son légèrement retouché à la manière romaine mais c'est assez intéressant de découvrir de nouvelles histoire et de redécouvrir celles que nous connaissons mais aussi de voir les plusieurs transformations qui peuvent exister !
Pour des personnes qui étudies comme moi les littérature gréco-latine , je le conseille obligatoirement pour comparer la mythologie grecque à latine. Et aussi parce que c'est assez jolie à lire, Ovide tourne bien les phrase...

Carlaines
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Je reconnais la gloire des oeuvres fondatrices des temps passés. le problème principal que j'entretiens avec cette oeuvre étant principalement la fait que j'ai dû lire et étudier celle-ci en seconde. Je trouve cela trop difficile pour des enfants de onze ans...
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Un très beau ouvrage qui regroupe plusieurs mythes grecs, mais écrits de manière poétique. Je n'aime pas beaucoup tout ce qui est de l'ordre de la fable, du conte, ni même les mythes, habituellement (sauf les mythes de différentes cultures sur les créations du monde) , mais j'ai largement apprécié ce livre du aux images qui peuvent être souvent très belles ainsi qu'aux phrase qui, dans leur simplicité, ont une jolie et agréable raisonnance.
Je n'ai pas tout lu car ça devient rapidement répétitif, il faut vraiment s'y intéresser de base, mais c'est clairement un livre de qualité et qui en vaut la peine.
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Les métamorphoses, c'est surtout l'histoire de Zeus et de Juno, parangons respectivement de mari infidèle et d'épouse jalouse.
Zeus séduit (ou viole) par diverses entourloupes et transformations des jeunes filles et Junon se venge non pas sur son « noir époux que l'amour aiguillonne », mais sur la malheureuse jeune fille. (et l'on confirme ainsi que l'homme a créé les dieux à son image, et pas le contraire).
ajoutez à cela que les deux ont des capacités magiques dignes de Harry Potter, que le récit original est écrit en vers latins, et voilà l'histoire.
J'avoue que par snobisme j'ai voulu le lire en v.o. et que je me suis arrêté à la moitié, las des frasques sordides de ce pervers pépère et des injustices de son épouse légitime.
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Ovide nous entraîne aux côtés des divinités et des héros les plus célèbres de l'Antiquité. Jupiter s'affirme comme étant le maître du monde, Narcisse adore son propre reflet, tandis que Persée multiplie les exploits… Aventure, amour, défis et prouesses, un monde à la fois réaliste et merveilleux s'ouvre à nous.

Cette lecture est elle aussi un classique à ne pas rater, elle fut agréable et rapide.
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La traduction de « Les Métamorphoses » d'Ovide par Marie Cosnay (2017, Editions de l'Ogre, 528 p.) vient de sortir, après une dizaine d'années de dur labeur. On le comprend, car il s'agit de 12000 vers répartis en XV livres et narrant 246 métamorphoses. Cela va de la création du monde « Avant la mer et les terres et le ciel qui couvre tout, / le visage de la nature était un sur le globe entier » à la mort de César, transformé en étoile « tandis qu'on la porte, l'âme prend lumière et feu, /quitte le sein, vole plus loin que la Lune, / traîne une chevelure de flammes dans le vaste espace, brille en étoile ».
Texte superbe de Publius Ovidius Naso, né un an après la mort de César, estropié en courtisant la femme d'Auguste, sans doute victime d'une machination et d'un escalier bricolé par Virgile son rival. Comme quoi l'accession aux hautes fonctions de poète et d'amant sont parfois redoutables. Une introduction et une postface en forme de préface par Marie Cosnay éclairent le tout, suivies par un glossaire de 38 pages. Un utile rappel de ces familles qui eurent toutes leurs aventures et embrouillaminis. La traduction est, elle aussi, superbe. Commencée avec 3 livres (X, XI et XII) lorsque ces textes étaient au programme des terminales et publiée sous le titre « D'Orphée à Achille » (2011, Nous, collection Nobis, 109 p.). Avec cette belle introduction à la mort d'Orphée « Pour toi pleurent les oiseaux tristes, Orphée, et la foule des bêtes, / Pour toi les cailloux rudes et les forêts qui ont suivi tes poèmes / Pleurent ». Et quelques extraits publiés sur le site de Marie Cosnay en sa maison des écrivains. A ne pas confondre, toutefois avec « Des Métamorphoses » (2012, Cheyne, Grands Fonds, 88 p.).
Alors, qui faut-il admirer, la traductrice ou l'auteur ? Les deux, à coup sûr. L'un pour sa jeunesse « Ovide, ce jeune homme ». La première pour nous léguer ce texte, long, mais pas ennuyeux du tout à lire, parfois drôle, toujours d'actualité. Qu'on en juge entre la « traduction nouvelle » de Louis Puget et al, d'après le texte de Désiré Nisard de 1850 (1869, Firmin-Didot, 880 p.) et cette présente version. « Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l'univers, la nature entière ne présentait qu'un aspect uniforme ; on a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d'éléments discordants et mal unis entre eux » et « Avant la mer et les terres et le ciel qui couvre tout, / le visage de la nature était un sur le globe entier. / On le disait Chaos, matière brute, confuse, / Rien qu'un poids inerte, des particules / Amoncelées, sans lien, discordantes ». L'intérêt n'est pas ici de comparer, mais de constater que cette nouvelle traduction est tout à fait lisible, sans emphase ni grandiloquence.
Ah que n'ai-je eu Marie Cosnay comme professeur, moi qui ai accumulé des 0.25 en latin, le 0.0 étant éliminatoire, l'année du baccalauréat. Et qui ai eu ce dernier avec un 5.0, tout de même, en version latine. C'était en section C, il est vrai, ce qui n'excuse rien. Autant dire que mes lectures dans le texte original ont été limitées, tout comme celles en allemand. L'idée de changer l'ordre des mots pour lire en faisant des trajets d'escargots et de placer les verbes en queue de phrase pour faire patienter l'auditeur ou le lecteur, heurte profondément mon esprit quasi-cartésien. Des métamorphoses que l'on connaissait, d'autres qui étaient moins connues. La mythologie grecque et une partie des épopées revisitées. Ah qu'il est loin, où l'on écoutait Homère raconter tout cela au coin du feu sur une plage de Ios.
Donc tout commence par le Chaos initial, « du début du début du monde / jusqu'à mon temps ». On arrive très vite au livre II et à Phaéton qui s'étend sur 365 vers. Est-ce voulu, en référence au nombre de jours durant lesquels le char du soleil passe dans le ciel. Hélas Phaéton ne sait pas bien le maitriser, pas plus qu'il ne connait les noms des quatre chevaux qui le tire, soit Pyrois, Eous, Aéthon et Phlégon. Son père lui dit pourtant la route à suivre « Tu verras des traces de roue ». En vain, le permis à points n'était pas encore inventé, ni le réchauffement climatique qui récupère doucement la perte du char du soleil.
Et puis il y a Médée, je l'aime bien la Colchidienne amoureuse de Jason, qui va voler la Toison d'Or. Et surtout qui va faire croire qu'elle va rajeunir son oncle en faisant bouillir un bélier pour en faire ressortir un agneau dans une potion magique avec toutes les herbes et pierres.

Ce que contiennent ces « Métamorphoses » c'est un peu toute la mythologie et les belles histoires, comme celle de César, « en Mars et en toge » et surtout « rien n'est plus grand qu'être le père de l'autre ». Amusant de voir ainsi le grand César en grand-papa gâteau racontant les histoires du petit chaperon rouge au futur Brutus. Et ceci alors que la Rome ancienne n'est plus, on est passé au règne des successeurs d'Auguste, avec les guerres de palais et les coups tordus que cela implique. Ovide en sait quelque chose, lui qui encense César, mais est exilé peu après à Constanta en Scythia Minor, la Roumanie actuelle. C'est l'ancienne Tomes, justement, qui relie son nom à Jason et au découpage du frère de Médée, lancé par-dessus bord pour ralentir la poursuite par Aétès, le père, après le vol de la Toison d'Or.
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Je m'efforce de relire les grandes oeuvres de la littérature . Toutes les histoires fantastiques de notre époque se retrouvent décrites dans ce livre ancestral. L'ambition d'Ovide était énorme, et nous pouvons encore le remercier aujourd'hui. Il avait raison, son nom résonne dans l'éternité. le pouvoir de la pensée poétique en prose est ici a son apogée : les grands esprits humains sont sans âge lorsqu'ils décrivent avec élégance la beauté de la nature dans une narration rarement égalée.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les Métamorphoses, traduction de Marie Cosnay parue aux éditions de l'Ogre.

Il m'arrive parfois, au seuil d'un livre, d'être intimidé par la dimension sacrée qui s'en dégage. C'est le cas face à la Divine comédie de Dante, à un livre de Proust ou si l'envie me prend d'affronter au bras de fer René Char, ce colosse aux vers de fureur. Cette impression, je la retrouve face à Ovide. Cet auteur a traversé 2000 ans de littérature et pris une telle dimension qu'il se trouve à la source de tant de livres, tant de sculptures et de tableaux. Plus de 2000 ans, pour le poète latin qui, grâce à ses Métamorphoses notamment, a acquis une dimension aussi mythologique que les dieux et personnages qui parcourent ses poèmes. Ses écrits sont devenus des intouchables relégués pour beaucoup aux seuls livres qui les méritent : ceux des Belles lettres et leur érudition un peu austère, ou les formats poches qui n'en présentent que des fragments.
Heureusement, le lecteur peut rendre grâce aux éditions de l'Ogre (dont je louais Rabot, l'excellent livre d'Adrien Girault, ici même) d'oser l'impertinence de proposer non seulement Les Métamorphoses complètes et réunies au sein d'un même ouvrage, mais d'offrir aussi à cette oeuvre un écrin à sa hauteur. le bleu nuit de la couverture assorti de lettres et de traits dorés, comme un clin d'oeil aux dieux qui descendent du ciel entourés de nuées, témoignent du souci de qualité qu'on leur connaît. de même pour le papier utilisé. Enfin, tout lecteur qui aime le texte d'Ovide leur sera gré d'avoir suivi l'ambitieux projet d'une de leurs auteurs phares : Marie Cosnay, aux manoeuvres d'une traduction aussi flamboyante que novatrice.
Lien : https://lisezvoir.wordpress...
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Le livre Les Métamorphoses peint l'histoire des dieux depuis leur création jusqu'au décès de César. Chaque livre explique l'histoire de plusieurs dieux, demi-dieux et mortels. Ovide va décrire le rôle de chacun, leur rôle dans l'évolution et la création de certains fleuves, de certains animaux. Il nous invite dans ce pays délicieux. Chaque action provoque une métamorphose : méritée ou non. A travers ses livres, il nous apprend les défauts des êtres humains, les humeurs des dieux et nous raconte…
Lien : http://auria.fr/les-metamorp..
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