— La forêt des renards pendus —
Les femmes sirotaient du vin blanc, tout en laquant leurs ongles et en parlant boutique. Agneta dit :
«C'est assez excitant, d'être pute. Si j'avais fait l'école normale , je ne serais sans doute pas ici. J'enseignerais à des morveux quelque part dans un bled de campagne.»
Cristine trouvait aussi que la profession avait aussi ses points noirs.
«J'ai quelquefois l'impression que les hommes sont tous des porcs. Et puis, dans ce métier, on ne peut pas vraiment avoir d'enfants, et j’aime tellement les bébés.»
Agneta voulait bien admettre que les nouveau-nés étaient mignons, mais il fallait se rappeler que les enfants ne restaient pas longtemps bébés.
«Pense un peu, si c'est un garçon. Ça devient un homme adulte. Et tu connais les hommes, tous des salauds.»
— Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison —
Il supputa que dans le meilleurs des cas on pourrait échanger un bon vieil Antonov contre quelques cargaisons d'herbes séchées… mais après avoir réfléchit un moment à l'intérêt que pouvaient avoir les aromates pour des généraux russes, il conclut qu'il valait peut-être mieux, tout compte fait, leur proposer de l'argent.
— Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison —
L'inspecteur principal réfléchit. L'homme qui l'accompagnerai en Amérique du Sud devait être le plus stupide possible […]. À vrai dire, il avait le choix en la matière, parmi les agents de la Sécurité nationale finlandaise. […], il déclara que la personne la plus apte à le seconder […] était […] l'inspecteur Jaakko Kylmäsaari […].
Le directeur adjoint regarda son subordonné dans les yeux, l'air suspicieux, et grommela :
«Ce géant de la pensée ?
— […]
— […]
— Et si je me souviens bien, il parle espéranto. […], ça peut-être utile sur un continent étranger.»
— Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison —
Le cimetière se trouvait à six cents mètres […], mais le bruit des avions ne dérangeait guère les défunts - pour ce que peuvent en savoir des vivants n’ayant encore aucune expérience personnelle de la question.
— Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison —
Sanna Saarinen n'avait pas l'habitude d'organiser des sommets économiques mondiaux. Elle avait certes, pendant ses études, travaillé comme assistante intérimaire à la Foire du jardinage du centre des expositions de Helsinki, qui avait remporté un grand succès, mais quand même.