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3,68

sur 748 notes
Un avion s'écrase près d'une île de Mélanésie. Les rescapés, tous de nationalités différentes, réussissent à rejoindre une île déserte et doivent s'organiser pour y survivre.
Chaque difficulté est surmontée et discutée en communauté : comment régler les problèmes liés à la nourriture, aux lieux de vie, aux tâches plus ou moins ingrates, ainsi que les relations sentimentales. Une fois leur situation stabilisée, et leur vie si bien organisée va finalement leur convenir… par rapport à leur »l'ancienne civilisation »…
Malgré un thème déjà abordé, son traitement humoristique le rend irrésistible. Ce roman est proprement désopilant, très rafraichissant, notamment grâce à son comique de situation et son écriture tordante.
Dans le même temps, la réflexion sur la vie en société, sur les systèmes économiques, la société de consommation et la nature humaine donne de la profondeur à cette histoire (l'auteur y prône manifestement ses idéaux, mais ne suscite pourtant aucune gêne aux lecteurs qui ne partageraient pas les mêmes vues)
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C'est un petit livre qui se lit très vite, trop. Il n'a rien en effet, d'une longue série à rebondissements comme Lost ou d'un épais roman comme celui de Daniel Defoe. L'histoire y est simple, les thèmes abordés sont ceux auxquels on peut s'attendre dans pareille histoire : le combat nature/culture, le retour à des instincts bestiaux, la difficulté de former une ébauche de « gouvernement » avec quelques questions politiques au sujet, notamment, du socialisme.

Pourtant, cela ne prend pas spécialement. C'est plaisant, mais cela s'arrête là. On ne s'attache pas au narrateur, car on ne le connait pas assez. Fort peu de personnages ont une personnalité bien marquée, c'est dommage, il y en a trop, et le récit est trop court, pour qu'on puisse en tirer quelque chose. Quelques lignes sur la nature que l'on apprivoise, mais là encore, pas assez pour que l'on comprenne les affres du narrateur...

En somme, je ne suis pas sûre que cela vaille le prix que l'on paie, pour deux heures de lecture qui ne me laisseront sûrement pas de souvenirs impérissables.
Lien : http://well-read-kid.over-bl..
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Ce qui est plaisant dans ce livre c'est d'assister l'émergence ex-nihilo d'une micro-société. A travers une histoire agréable à lire on s'aperçoit qu'il est impossible d'être individualiste pour faire face à l'adversité. Paasillinna laisse à chacun sa conclusion : une vie Robinson est-elle préférable à la civilisation ? Une solidarité et un partage nés de l'urgence sont-ils voués à disparaître dès lors que tout va bien ? Peut-on rester fidèle à ceux avec lesquels nous avons partagé des souvenirs pénibles ? les réponses, à l'inverse de la lecture, ne sont pas faciles.
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Un avion qui fait un amerissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le " Café de la jungle ". Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n'auront aucune envie de retrouver la " civilisation " quand un navire américain s'approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l'humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.
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pur exercice de style paasalinnesque. Imaginez une délégation de l'ONU, composée de bucherons finlandais et d'infirmières suédoises plantée là dans une île déserte du pacifique. Peu à peu, avec une méthode empreinte du flegme et de l'anarchisme nordique, aidé par la récup des décombres de l'avion, notons le rôle important du carton de stérilet retrouvé intact, une société socio-démocrate et alcoolique se met en place jusqu'à ce que les secours arrivent, Et là tout n'est pas encore fini.
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livre tres mal traduit ce qui nuit vraiment à la capacité de le lire
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