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3,72

sur 305 notes
Un hommage avec plein d'humour et de tendresse pour notre chère maman....
Venez faire la connaissance de la famille plutôt déjantée d'Amelia, ses 3 enfants et son frère cadet lors d'un repas de famille.
Vous êtes fan de l'humour Pedro Almodovar, ce roman est fait pour vous.

Une mère est une roman en apparence humoristique mais qui fera fondre votre petit coeur. L'auteur nous fait rire sans en oublier les émotions fortes.
A travers ce repas de famille pour accueillir la nouvelle année, Alejandro Palomas rend hommage aux mamans tout simplement.

Amelia peut sembler caricatural voire pousser à l'extrême dans ses joutes verbales mais on ne peut que l'aimer. Je défie quiconque de ne pas tomber sous son charme.
L'auteur véhicule un message très fort qui touchera toute maman.

Un roman simple, efficace et punchy.
Une famille drôle et attachante.
Des très beaux moments de tendresse.
Un roman qui donne envie de faire un gros calin à sa maman chérie.

Mention spéciale pour Ingrid que j'aurais aimé voir débarquer au repas de famille.

Un joli coup de coeur.
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Une fresque familiale complétement disjonctée. Très rafraîchissant !!! Une mère, divorcée, veut réunir, enfin, tous ses enfants et son frère pour fêter la nouvelle année. Une belle grande fête... mais voila, tout ne se déroulera pas comme prévu ! Parce que dans cette famille, les secrets, les non-dits, les détournements de conversation sont légion. Personne ne parle, ou alors si... beaucoup parle, mais pas des vraies choses. Les situations sont comiques, même si la trame de fond est sérieuse : une famille qui tente de renouer le dialogue. J'ai rit, beaucoup.. Les personnages sont juste incroyables, et la plume est très fluide et facile a lire. Une bonne lecture divertissante, qui m'a fait passer un bon moment !
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Amalia prépare le traditionnel repas du nouvel an qu'elle va partager avec ses trois enfants et quelques conjoint(e)s, dans son petit appartement de Barcelone. Elle a aussi convié son frère, l'incontournable oncle Eduardo, qui continue à faire office de figure paternelle pour Silvia, Emma et Fernando.

Comme chaque année, Amalia est stressée. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à s'inquiéter, car tous ont en mémoire les calamiteux réveillons précédents ! Cette année, chacun(e) vient avec son petit secret, sa bonne ou sa mauvaise nouvelle (question de point de vue parfois), qu'elle/il veut cacher ou clamer haut et fort.
Fernando nous raconte ce repas, avec son florilège de bons mots, de gaffes, et de confrontations plus ou moins directes. Décodant les propos et comportements, non-dits compris, Fernando nous explique comment chacun en est arrivé là, et lui-même ne pourra passer son tour...

L'ambiance et la construction de cette tragi-comédie évoquent 'Un air de famille' (film de Cédric Klapisch, avec Bacri, Jaoui et Daroussin - 1996), mais certaines thématiques font plutôt penser à des films d'Almodovar (relations familiales, homosexualité...).
Ici aussi, la gravité des propos est émaillée de touches d'humour, les excentricités d'Amalia prêtant souvent à sourire. Les portraits des personnages sont particulièrement bien dressés. Mais quelques passages m'ont paru assez longs, probablement à cause de la manière répétitive dont l'auteur présente chacun (l'image des faces A et B d'une personnalité a par exemple été trop souvent reprise).

C'est bien en tant que mère qu'Amalia montre le meilleur d'elle-même, et sa finesse dans ce rôle tranche de manière surprenante avec sa maladresse outrancière (illustrée par le nombre d'objets renversés). Le contraste entre sa bienveillance et l'égoïsme de son ex-époux accentue l'aura d'Amalia, tandis que le portrait de la grand-mère Ester renforce l'hommage aux mères - un bel hommage, émouvant.

Dans le genre portrait de famille, j'ai cependant préféré 'C'est ici que l'on se quitte', roman de Jonathan Tropper, légèrement moins centré sur les analyses psychologiques et plus habile à instiller des touches d'humour.
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Une lecture « régal » !
On l'ouvre, après s'être attardé sur cette superbe couverture, et on passe une nuit quasi blanche parce qu'impossible de le poser pour éteindre la lumière.
Impossible de délaisser ces personnages.
Et surtout cette mère !
Dés le début, on compatit avec ses trois enfants. Trois adultes qui la supportent et essaient de la canaliser.
Puis, peu à peu, on s'attache à cette mère.
Oui Amalia est loufoque, oui elle peut être insupportable et inconsciente… mais derrière cet aspect-là, il y a une femme qui se réapproprie sa vie, une femme qui aime ses enfants et qui, à sa manière, a toujours été là pour eux.
Parce que chacun a connu un drame. L'une a bien failli ne jamais s'en remettre. Chacun a de lourds bagages à porter et Amalia finit par trouver comment les alléger un peu, comme dans un sursaut. Parfois au moment où on ne s'y attend pas.
Ce dîner de réveillon, d'abord cocasse, laisse peu à peu la place aux confidences. A ce qui n'a jamais pu sortir avant, comme bloqué quelque part au fond de la gorge, au fond du coeur.
Les voix se lèvent, les bouteilles se renversent, les rires ne sonnent pas toujours juste mais l'amour, lui, est bel et bien là, qu'ils le veuillent ou non.
Et nous, on en sort follement émue !
Le seul regret que j'ai, c'est qu'ils ne soient tous que des personnages… Car j'aurais tant aimé passer un petit moment auprès d'eux.
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Une mère, c'est un roman frais et pétillant. C'est l'histoire de plusieurs membres d'une même famille flottant autour d'un personnage : une mère.

Une mère, c'est une dame qui profite de la vie et prend des décisions non réfléchies. C'est une femme qui nous fait rire et nous attendrit. Une personne qui ne dit peut être pas toujours les bons mots mais qui est là, et ça c'est important !

Une mère, c'est de la vie. Mais c'est aussi des réflexions sur les rêves et la réalité qui les rattrape, sur le temps qui passe, sur l'amour quel qu'il soit et sur la mort…

Une mère, c'est un roman vivant et doux qui se lit naturellement et qui nous emmène tout droit en Espagne, au sein de cette famille quelque peu originale !

Une roman que je vous conseille donc si vous voulez passer un agréable moment de lecture.
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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J'avais entendu du bien de cet ouvrage sur la toile et ainsi que dans quelques revues… Je me suis donc lancée… Or, quoi de mieux de découvrir une maman la semaine de la fête des mères ? Adeptes de magie ou d'action, passez votre chemin, car le récit met en scène un repas de famille qui ne se passe pas comme prévu. Fernando alias « Fer », sa mère, sa soeur et sa compagne, son autre soeur, son oncle ainsi que les chiens se retrouvent à table. Il est temps pour eux de faire un point sur le passé, de discuter de tout et de rien et d'aborder l'avenir… Les personnages dissimulent tous des cicatrices du passé et vont le faire découvrir au lecteur à travers les discussions ou des chapitres flash-back permettant de mieux comprendre… Cette longue soirée permet aux non-dits d'éclater et à certaines vérités rongeant le ventre de sortir. C'est un véritable feu d'artifice émotionnel auquel on assiste à travers le regard de Fer : les personnages rient, se disputent, crachent leur ressenti et se dévoilent. Seul un personnage reste en retrait : Amalia, cette mère qui semble un peu ingénue ou dans son monde… Les échanges gravitent autour d'elle, mais elle ne semble rien avoir d'exceptionnel… Et pourtant…

J'ai beaucoup aimé les thématiques abordées ainsi que cette ambiance familiale qui me rappelle certains repas de famille… En revanche, je dois avouer avoir eu énormément de mal à rentrer dans le livre au début. J'ai bien dû mettre une centaine de pages avant d'être vraiment dedans. le début est très long et les personnages sont assez nombreux, ce qui peut perdre le lecteur… Par ailleurs, je n'ai pas retrouvé le côté « déjanté » dont fait allusion la couverture. Certes, certains passages ou répliques ne manquent pas d'humour, toutefois les thèmes abordés dans la soirée ont pris plus de place que l'ambiance festive… En fait, je m'attendais à quelque chose de plus joyeux… Cela ne m'a pas empêché d'apprécier l'ouvrage pour autant. Si vous aimez les ambiances familiales avec les secrets qui éclatent, ce roman devrait vous conquérir.

Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai particulièrement savouré la première moitié de ce roman dédié à la famille, la fratrie et la loyauté. Un humour parfois décalé, légèrement sarcastique, survole le récit de Fernando (Fer pour les intimes) qui, à l'occasion d'un repas de fin d'année, met la table au dévoilement de secrets familiaux longtemps enfouis. La mère, fantasque mais aussi profondément éprise de ses enfants : Silvia l'aînée intransigeante, la douce et forte Emma et Fer, toujours présent aux autres. Sans oublier l'oncle Eduardo qui réserve bien des surprises. le ton mélo des dernières pages m'a moins plu mais somme toute, une très belle lecture enveloppante pour mieux comprendre la dynamique familiale.
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Une histoire pleine de couleurs, d'émotions, de tendresse et d'amour. Et pourtant un passé douloureux et profondément triste pour chacun des membres de cette famille. Bien souvent un réveillon ou un simple repas en famille devient un "règlement de compte à Ok Corral", chacun y va de sa petite pique, de sa critique qui blesse. C'est le genre de repas que l'on craint et pourtant on continue à s'y rendre, en se disant que "cette fois-ci" ça ira.

Pour notre narrateur Fernando, c'est pareil, tout comme pour sa terrible et attendrissante maman - Amalia - elle est le centre névralgique de cette petite famille. Il faut dire qu'Amalia, qui a déjà un certain âge, est une petite dame vraiment étonnante. Elle vit dans son monde "martien" comme disent ses enfants. Mais il ne faut pas s'y fier, derrière ses loufoqueries, Amalia a tout compris, elle SAIT. Elle connaît les souffrances de ses trois enfants: Sylvia, Emma et Fernando. Elle sait, elle voit mais n'a pas toujours les mots pour apaiser les douleurs, alors elle gaffe, va souvent mettre les pieds dans le plat et va se mettre aussi dans des situations assez particulières.

Lors de ce repas, les langues se délient: ça pique, ça blesse, ça crie, ça pleure. Fernando nous contera tout au long du repas, le passé de chacun. On va comprendre la hargne et la rancoeur de Sylvia, l'aînée de la fraterie qui s'est toujours occupée de tous. Qu'on craint mais qu'on appelle à la rescousse au moindre problème. Elle est le roc sur lequel chacun va s'appuyer. Mais derrière cette dure et cruelle carapace se cache une terrible souffrance, une douloureuse perte, un vide. On découvrira aussi Emma et ses deux faces. La A du genre "je vais bien, tout va bien" et la B, la vraie Emma, celle que l'on a perdu au moment du terrible drame de sa vie. Fernando nous expliquera sa vie à lui aussi, ses peurs, ses doutes. Il y aura aussi Olga, la pièce "rapportée" et tonton Eduardo, le frère d'Amalia, véritable dandy globe-trotteur.


Auprès de chaque convive, on va s'attendrir, on va beaucoup rire et pleurer. Je suis passée du rire aux larmes tout au long de cette sublime lecture. La scène de la vidéo de Sindy et d'Eduardo était jouissive au possible, quel pure délice. Celle d'Emma assise à la terrasse d'un café est bouleversante. le moment où l'on découvre comment de la pétillante Sylvia on en arrive à la Sylvia aigrie est traumatisant. Chacun a terriblement souffert, chacun a changé par la force des choses pour pouvoir survivre et non vivre.

Une magnifique histoire avec des personnages attachants, touchants. C'est beau, c'est plein de tendresse, les mots sont parfois dures à dire au sein d'une famille et cela laisse place à beaucoup d'incompréhension, de jugement. Mais lorsqu'on s'efforce d'ouvrir son coeur, on peut à nouveau avoir de l'espoir et on peut enfin avancer.
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Ce premier roman d'Alejandro Palomas prend pour décor un appartement à Barcelone, le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre. Fernando, le narrateur, et sa mère, Amalia, sont en plein préparatifs pour que le dîner soit une réussite. On découvre alors dans ce personnage d'Amalia une mère fantasque au point d'en paraître décervelée.
Puis arrive Sylvia, "miss serpillère", qui est l'une des deux filles d'Amalia. D'un caractère ultra rigoureux, c'est celle qui remet de l'ordre dans la maison et dans les pensées, donnant un avis tranché sur tout, même au risque de blesser celui qui le reçoit.
Vient ensuite Emma, la deuxième fille, accompagnée d'Olga, sa petite-amie. Elles viennent de la campagne où elles ont restauré une maison en ruines pour en faire une maison d'hôtes. Elles ont une grande nouvelle à annoncer ce soir.
Enfin, voilà Eduardo, le frère d'Amalia, l'homme aux mille excès, prêt à mettre une ambiance du tonnerre pour que cette petite famille passe un Nouvel An inoubliable.
Autour de la table, une chaise supplémentaire a été disposée, celle des Absents. Car des absents, il y en aura dans l'histoire, et ils auront laissé des traces bien plus importantes que ne le laissent croire chacun des personnages ici réunis pour grignoter les douze grains de raisin au rythme des douze coups de minuit, comme le veut la tradition espagnole, afin d'être heureux lors de l'année qui se présente.

Un roman cocasse, tantôt drôle, tantôt sentimental, que j'ai trouvé agréable à lire, mais avec quelques longueurs regrettables.
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Je ne vais pas vous le cacher, lorsque j'ai commencé ce roman, il était déjà beaucoup diffusé sur les réseaux sociaux par l'éditeur avec des phrases attirantes et aguicheuses. Il y a une chose qui est certaine, c'est que les romans sur les mères, c'est un genre que j'aime beaucoup. Vous trouverez en bas de la page de mon billet de blog une liste de romans qui parlent des mamans.

Alors finalement, cet été je m'y suis mise. J'ai commencé le livre en me disant que je ne l'aimerais pas, qu'il allait forcément me décevoir... eh bien, non. Pourquoi avais-je pensé cela ? Je l'ignore... Dès le début de l'histoire, nous suivons Fer, Fernando, le fils, qui passe le Nouvel An avec sa fratrie, ses soeurs, Emma (et sa compagne Olga) et Silvia, et sa mère Amalia, et son oncle Eduardo. Et d'emblée le narrateur nous explique que cette famille ne parvient jamais vraiment à communiquer sans les cris et les heurts. Alors certes, au départ j'ai pris cela pour un cliché, même si nous sommes en Espagne, que le sang chaud coule dans leurs veines. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je voyais là une ode à la féminité, à la vieillesse, au célibat, au couple homosexuel, une ode à la solitude, une ode à la famille, à l'amour filial, tout cela transcrit dans une comédie burlesque aux mille couleurs.

Et puis je suis tombée littéralement amoureuse du narrateur Fernando et de son énorme chien, cadeau de son ex pour le larguer. Je suis tombée amoureuse de la maman Amalia qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui dit parfois des énormités, comme toute maman, et qui protège coûte que coûte sa portée depuis que son mari, cet escroc, a décidé de partir. Je suis tombée sous le charme de Silvia, la soeur autoritaire, qui se plonge dans le travail pour oublier la réalité, son infertilité, et qui se moule dans le costume de mère pour sermonner la sienne qui fait n'importe quoi. Et j'ai tellement pleuré pour la petite soeur, Emma, qui a perdu sa petite amie Sara et qui ne parvient pas à en faire le deuil.

En fait, la galerie de personnages est croustillante, tendre et pleine de justesse. Je les ai tous adorés à un tel point que je n'ai pas pu retenir mes larmes à certains moments du récit. Ce roman contient des instants de catharsis intenses, comme au théâtre. Et c'est l'effet que cela m'a fait: c'est une pièce de théâtre, vivante, on suit le dîner du Nouvel An, entrecoupé d'intermèdes, de flash-backs généreux et chaleureux. J'ai pensé à des pièces de théâtre comme le Prénom, des scènes de dîner familial ou entre amis dans les films aussi, ou à des films de Pedro Almodovar comme Volver ou encore à ceux de Woody Allen, déjantés.

Je ne peux que vous le conseiller, c'est un livre à lire, à offrir, et qui quand on le referme, une fois terminé, nous donne l'envie d'une grande respiration et d'un large sourire.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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