Copenhague

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Copenhague.
Fatiguée par la vie à deux avec sa fille adolescente, Nana Miller s'envole, sur un coup de tête, pour un petit séjour de rêve à Copenhague, la ville des contes de fées.
Son arrivée est bouleversée par une annonce presque irréelle : on a découvert, en plein centre-ville, un corps.. Mais pas n'importe quel corps.. le corps d'une sirène !
Le Danemark est en émoi, on décrète un deuil national. Nana est bloquée loin de sa fille, pour une période indéterminée.
Dans son hôtel presque désert, Nana fait la connaissance de Thyge Thygesen, grand farfelu terriblement attachant, qui va devenir son compagnon d'infortune.
Détectives de pacotille, ils repèrent un type un peu louche qui traîne sur les lieux du drame.
Ils se prennent au jeu, le pistent et se retrouvent embarqués dans une histoire trop grande pour eux..
Copenhague est une bande dessinée surprenante, j'avoue que je ne m'attendait pas à ça en la commençant.
Nana Miller arrive à Copenhague sur un coup de tête, elle fuit sa petite vie en tant que maman solo d'une adolescente.
Nana est un peu égoïste, elle n'a pas prévenue sa fille de vive voix. J'ai trouvé ça dur pour la jeune fille !
Surtout que rien ne va se dérouler comme prévu à cause de la mort.. d'une sirène ! Oui oui vous avez bien lu, une sirène a été retrouvé morte et c'est le début d'une aventure haute en couleur pour Nana.
Dans l'hôtel où elle doit dormir, elle rencontre un homme surprenant, Thyge et son chien, un caniche rose. Tous deux ils vont se mettre à enquêter, quitte à être dépassés par ce qu'ils vont découvrir.
Même si au début j'ai trouvé Nana un peu égoïste, j'ai apprécié cette femme qui se retrouve coincée à l'étranger.
Sa fille, que l'on découvre par bribes, est une chouette adolescente.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Thyge, il est hyper attachant et apporte énormément de fraicheur. de même que ses amis et leurs chiens. Tout ce petit monde est amusant, et ne manque pas d'ingéniosité par moment.
L'histoire est très bien ficelée. Ne connaissant pas la ville de Copenhague, j'ai apprécié la visite.
Le fait que le pays soit paralysé suite à la mort d'une sirène rend cet ouvrage très original. Il est évident ici qu'une sirène puisse exister et que le deuil national soit donc naturel. Cela coule de source.
Au début j'avoue avoir eu un peu de mal avec les dessins mais finalement, ça va bien avec le scénario, l'ambiance. Plus les pages se sont tournées et plus j'ai apprécié les illustrations et la colorisation, bien dosée.
Copenhague est une bande dessinée moderne, décalée, que j'ai beaucoup aimé lire d'une traite cette après midi en rentrant du travail.
Ma note : 4 étoiles :)

Alors que Nana est partie en escapade à Copenhague en laissant seule sa fille à Paris, une sirène est retrouvée morte. Elle se retrouve alors coincée sur place. Mais avec l'aide de Thyge, elle va enquêter pour trouver l'assassin de la sirène et pouvoir rentrer à Paris.
Copenhague est une très chouette bande dessinée. Avec une base originale, le récit nous entraine dans une course folle où l'on croise une secte, un club de propriétaires de caniches ou une fanfare envahissante. le rythme est enlevé, sans temps mort et l'humour n'est jamais loin.
Côté personnages, Nana a tout de la mère indigne qui abandonne sa fille. Mais l'on s'attache petit à petit à elle. Sa rencontre avec Thyge va lui permettre de donner un sens à ce qui lui arrive et il va lui apporter le grain de folie qui manque à sa vie. La romance va poindre entre eux, jusqu'au happy end.
J'ai beaucoup aimé les graphismes de cet album qui donne une légèreté et une simplicité à l'ensemble.
Cette bande dessinée part d'un postulat surprenant et entraine le lecteur dans une enquête pleine de rebondissements et d'humour, le tout saupoudré d'une touche de romance.

Nina Miller décide, sur un coup de tête, de partir au Danemark. Mère célibataire d'une adolescente de 14 ans, elle a besoin de souffler. Arrivée sur place, le pays est soudainement paralysé. En effet, la sirène est retrouvée morte et le pays entier est en émoi et en deuil. Nana, aidé par un danois très accueillant, décide de mener l'enquête pour retrouver l'assassin et rentrer chez elle au plus vite.
J'ai aimé ce graphique plein de douceur.
J'ai pas accroché au style graphique dont les traits sont très marqués. Cela dit j'ai aimé l'énergie qui se dégage des dessins. Il y a beaucoup de sons dans cette bande dessinées.
Ce roman graphique est presque un conte des temps modernes. Il y a une intrigue, un personnage fantastique, des méchants, des gentils et des personnages rigolos.
La mort de la sirène est invraisemblable mais quand on rentre dans l'histoire, le déroulement de l'enquête de Nina et son hôte hongrois a son petit charme.
Il y a beaucoup de passages sans textes et les images se suffisent à elles-mêmes. J'ai aimé comment se développe la relation entre Joyce et sa mère, ainsi qu'entre Nina et son hongrois.
C'est une joli roman graphique.

Drame à Copenhague ! Une sirène a été retrouvée morte sur les rives de la capitale danoise. Tout le pays est en émoi, les frontières sont fermées et bloquent Nana Miller, tout juste débarquée de Paris où elle a laissé sa fille de 14 ans, Joyce, seule. Une seule solution, mener l'enquête soi-même.
Pour y arriver, elle s'affuble de Thyge, un danois étrange avec son chien rose, mais aussi tout un gang de papys-mamies et de leurs compagnons canidés. Un polar à la Pandolfo-Risbjerg est forcément plus qu'un polar... décalé, déjanté, poétique, le duo franco-danois (tiens, tiens...) nous offre un récit fou, vif et pétaradant avec une galerie de personnages dont ils ont le secret.
Terkel Risbjerg sait donner vite à ces personnages atypiques. Il s'en donne à coeur joie dans les moments dynamiques et excelle dans les planches plus sombres d'un Copenhague en plein désarroi, à l'image d'un album à double fond, à la fois rose et noir, romanesque et troublant.
Dans ma chronique de leur précédent album "Sousbrouillard" paru en septembre 2021, je disais qu'avec Pandolfo et Risbjerg, on avait l'assurance de passer un moment particulier, hors du temps et du réel... Ce "Copenhague" ne me fera pas dire autre chose !

Quel plaisir de retrouver le duo de choc Pandolfo-Risbjerg pour un polar romantico-disjoncté au pays d'Andersen.
Partie souffler une semaine à Copenhague loin de sa fille, Nanna, maman solo, se trouve coincée dans la capitale danoise, bouclée à la suite de la découverte d'une sirène sans vie…
Accompagnée de l'improbable Thyge et de sa cohorte canine, notre héroïne se lance dans une enquête plus complexe qu'il n'y parait.
Derrière la fantaisie des personnages et des situations parfois absurdes ou cocasses se dissimilent de véritables sujets d'actualités plus profonds auxquels se mêlent des sentiments plus intimes.
Le dessin vif et faussement naïf de Risbjerg donne à la fois de la vivacité au récit, là où sa palette, tantôt sombre, tantôt acidulée, apporte de la tension et du rire.
Jouant sur les codes opposés du conte et du polar, les auteurs donnent à lire et à voir une histoire à la fois palpitante, drôle et émouvante sur un rythme d'enfer.

Une bonne surprise! Les histoires de sirènes ne sont pas particulièrement ma tasse de thé, alors si en plus on rajoute des caniches roses...Eh bien contre toute attente, j'ai vraiment apprécié la lecture de cette BD.
L'histoire est, certes, un peu farfelue, mais en même temps elle aborde des thèmes sérieux (le rapport à l'enfance, les relations familiales) avec légèreté et simplicité.
Ce que j'ai particulièrement apprécié est le jeu des auteurs en matière d'écriture: les paroles prononcées par les danois qui parlent français, comme Thynge, sonnent vraiment comme si un danois parlait français, avec des expressions approximatives et toujours cette apostrophe de Nana Miller. J'ai trouvé que ça rajoutait au dépaysement et qu'en même temps, cela ancrait vraiment l'histoire à la réalité.
Car oui, l'autre point appréciable, c'est qu'en tant que lecteur, on visite Copenhague et on s'imprègne des traditions danoises!
Alors pourquoi 4 étoiles? Parce que j'ai trouvé que la fin était vraiment convenue, comme happy end. Bien sûr, cette histoire ne pouvait pas mal se terminer, mais là, je trouve la fin décevante dans la mesure où je ne la trouve pas à la hauteur de ce livre un peu farfelu mais assez amusant. C'est dommage.

Copenhague est une bande dessinée plutôt déjantée qui nous embarque dans les rues de la capitale du Danemark aux côtés de Nina Miller. La jeune femme y est venue en vacances pour une semaine, sur un coup de tête, pour changer d'air tout en laissant sa fille adolescente en France. Mais alors qu'une sirène est retrouvée morte, toute la ville de Copenhague est à l'arrêt et Nina ne peut pas rentrer chez elle tant que l'affaire n'est pas élucidée.
On retrouve dans cette bande dessinée le dessin si particulier de Terkel Risbjerg, à la fois coloré et dynamique. Côté scénario, il forme à nouveau un duo avec Anne-Caroline Pandolfo qui nous délivre un texte amusant, entre réalisme et fantastique, avec des personnages hauts en couleurs. L'intrigue en elle-même est parfois tirée par les cheveux, j'ai eu un peu de mal à comprendre où voulait nous emmener l'autrice et pourquoi les personnages agissaient ainsi mais c'est ce qui appuie le côté loufoque de cette histoire. La résolution de l'enquête et la fin de la BD sont un peu précipitées mais l'ensemble était chouette à lire et plein de surprises. Je me suis bien laissée emportée dans cette aventure atypique qui m'a donné envie de découvrir Copenhague !