Dragon qui boite

Bonjour mes amis!
Je viens de terminer un excellent roman, Dragon qui boite, de Gérard Papier Wagner, dont j'ai fais la connaissance avec La Double Vie des Jodlère
Quelle joie de revoir Camille, qui à la suite du décès de son frère, Dominique artiste peintre, mais mauvais garçon, et de son meilleur ami, Charles Jodlère, ne se laissant pas abattre, Camille PDG, apprend que son entreprise a remporté le concours du réaménagement du Palais des Congrès de Brazzaville!
L'Afrique, avec ses coutumes, le médecin qui soigne les maladies incroyables, répare des fractures, ampute quand il y a la gangrène, en bref soigne des vies, mais quoi qui se passe l'amitié compte plus que tout! En parallèle,
Martine, amie de CAMILLE, femme de Charles et mère de Raoul, découvre lors de son héritage, la double vie de son mari!
Nous voyageons de Montpellier, à Paris, et en Afrique, comme Camille qui fera preuve d'audace, pour atteindre son objectif, avec des amis attachants!
J'aime beaucoup l'écriture de l'auteur, qui a le don de nous décrire ses personnages, et les paysages d'Afrique, qu'il a connu et aimé!
Je le remercie de me montrer une facette de l'Afrique que je ne connais pas du tout!
Je continuerai à suivre cet auteur, et je mets 5 étoiles!
Votre Martine

Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Gérard Papier-Wagner pour l'envoi en service presse de son livre: « Dragon qui boite ». J'ai beaucoup aimé ce roman passionnant qui fait partie d'une tétralogie mais qui peut sans problème se lire séparément. L'auteur nous fait voyager entre Paris et Brazzaville auprès de Camille, chargée du réaménagement du Palais des congrès et confrontée à de multiples obstacles. La psychologie des personnages est bien disséquée, Camille à un caractère bien trempé tout en restant très attachante. L'auteur use d'une plume poétique, visuelle et non dénuée d'humour. le lecteur visionne parfaitement les paysages du Congo, l'atmosphère sent l'authentique et on peut humer les spécialités culinaires. Coutumes et traditions meublent avec justesse l'ensemble du récit. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver des personnages découverts dans  « La double vie des Jodlère ». Émotions, suspense et secrets de famille sont au rendez-vous de ce délicieux moment de lecture !

Quand le Congo se révèle par les yeux d'une femme…
J'avais déjà lu Gérard Papier-Wagner et j'ai trouvé avec ce livre, une suite logique à « La double vie des Jodlère » mais je pense que « Dragon qui boite » peut aussi se lire seul car le personnage principal est un roman à elle seule !
Camille est une jeune femme dynamique, ayant connu malheurs et désespoirs, mais pleine d'une envie sans fin de se battre. Alors, quand son entreprise remporte un concours lui fournissant la chance de conquérir le monde des affaires congolais, elle part au combat sans crainte et avec assurance. Mais elle n'oublie pas qu'à Paris, une partie de sa vie existe encore, l'amenant à y retourner pour être en accord avec son passé. Parviendra-telle à garder la maîtrise qu'elle souhaite en toutes choses ? Laissera-t-elle un homme l'accompagner dans ses conquêtes ?
Cet auteur a vécu dans les lieux qu'il décrit et cela se ressent dans les détails qu'il nous fournit sur la géographie du pays mais aussi sur la gastronomie locale. D'ailleurs, je ne résiste pas à l'envie de vous faire saliver avec ce repas : crevettes missalas – Poisson maboke – Poulet à la mouambe – Queue de caïman – Salade de fruits parfumée au corrosol.
A travers la lecture de ce roman, j'ai eu la sensation de pleinement entrer en Afrique avec ses secrets, ses rites, ses politesses, ses pots-de-vin, ses amitiés, ses courages et ses faiblesses. Si l'activité managériale est la raison d'être de Camille, cela n'empêche pas que les histoires de familles s'entrelacent autour d'elle, que les liens se nouent et se dénouent autour des secrets revenus en surface.
Camille porte haut ce roman ; elle est élégante, énergique, brillante, batailleuse et aventurière. Tout tourne autour d'elle et telle une guerrière, elle retape les vies des autres sans jamais s'apitoyer sur son sort, même quand il est terrible. Mais chuttt…
Vous l'aurez compris, ce roman a un visage et une puissance qui m'ont envoûtée comme la terre d'Afrique peut le faire. le style sans fard de l'écriture n'y est pas pour rien ; c'est brut, imagé, ensorceleur.
Je remercie Gérard Papier-Wagner pour sa confiance ; c'est toujours un bonheur quand je reçois un libre broché envoyé par l'auteur lui-même, un signe de reconnaissance que je prends à sa juste valeur.

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