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EAN : 9782757891278
408 pages
Points (09/09/2022)
4.04/5   565 notes
Résumé :
Croatie, 1989. Dans un bourg de la côte dalmate, Silva, 17 ans, disparaît durant la fête des pêcheurs. L'enquête menée par Gorki Sain fait émerger un portrait complexe de cette jeune fille qui prenait et revendait de la drogue. Quand le régime de Tito s'effondre, l'inspecteur est poussé à la démission et l'affaire classée. Seule la famille de Silva poursuit obstinément les recherches.

À travers ce drame intime et la quête de la vérité par la famille, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (157) Voir plus Ajouter une critique
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Suite au « Miracle à la Combe aux Aspics » je suis toujours en Croatie, mais cette fois-ci dans un lieu moins pommé et avec des gens plus civilisés, le 23 septembre 1989 à Misto, une bourgade côtière non loin de Split.
Vesna, Jakob Vela et leurs jumeaux Silva et Mate de dix-sept ans dînent ensemble. Ils ne savent pas encore que c'est la dernière soirée de leur vie normale. Après le dîner, Silva habillée pour sortir leur lance « J'y vais....Allez salut. » Elle dit se rendre à une fête dans la baie, c'est la dernière fois qu'ils la verrons.
Ils croyaient jusqu'alors qu'ils menaient une vie normale, la vie d'une famille normale avec des problèmes normaux à deux balles. Ils croyaient que Silva était seulement une fille exubérante dotée d'un sacrée tempérament, qui ne faisait qu'à sa tête. Mais plus l'absence se prolonge, plus l'enquête de la disparition s'approfondit, plus ils se rendent compte que leur fille leur était une étrangère totale. Et le pire une personne disparue dans la nature, la terrible incertitude, morte, vivante ?

Le livre qui semble au premier abord un polar, dans son approche à l'événement et aux personnages liés à la victime est loin d'en être un. L'histoire intime tragique se déroule sur fond du contexte politique du pays qui commencera à chambouler à partir de 1989 avec la chute du mur de Berlin qui signe la fin du monde communiste. le pays connaît une désagrégation violente qui débutera avec l'indépendance de la Croatie le 25 juillet 1991. La famille se désagrège aussi peu à peu, évoluant dans ce paysage de violence et de misère qui s'accentue pour se terminer en guerre. Les délinquants d'hier deviennent des commandants de l'armée croate, et plus tard politiciens, comme si diriger un bataillon de guerre ou faire de la politique nécessitait la même compétence que diriger un réseau de drogues. Quand à Silva déjà majeure depuis 1990 à part sa famille, désormais plus personne ne s'en soucie .....mais nous lecteurs et lectrices , sa mère et son frère, on l'attend....

Alternant les points de vue des divers personnages directement ou indirectement liés au drame, sur fond de trente ans de l'histoire post-communiste croate, l'auteur mêle les histoires personnelles à la grande Histoire, sans jamais perdre le fils de l'intrigue. On va suivre leurs évolutions, de la chute du communisme, passant par la guerre civile puis la mondialisation, jusqu'à l'invasion touristique de la côte dalmate qui profitera largement à la nouvelle mafia capitaliste croate qui soudoie les politiciens, tout en exploitant généreusement les habitants des villes et villages côtières. J'ai aimé la prose nette, claire et sans fioritures qui s'adapte comme un gant au sujet, et la structure de l'histoire et de l'intrigue qui se déploient parallèlement sans ambiguïté, chaque chapitre se référant à un personnage lié à la disparition.
Poignant et Passionnant !
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« Je ne souhaiterais cela à personne, pense Gorki »


En cet instant de septembre 1989, à Misto, près de Split, Vesna et Jakov sont encore heureux. Jakov est assis à table, plongé dans ses mots fléchès. Vesna s'emploie à essuyer les assiettes.

Et voilà l'instant où Silva, 17 ans, est près de la porte, dans sa robe à fleurs, ses baskets aux pieds. Elle se tient debout, comme si elle attendait qu'on l'applaudisse et prononce trois mots brefs. Elle dit « j'y vais ».

Personne ne lève la tête, personne ne répond au salut de Silva qui d'une voix joyeuse, leur signifie partir à la fête. Parce que, alors, personne ne pouvait savoir, personne ne pouvait imaginer.

Au petit matin, Silva n'est pas rentrée. Mate, son frère jumeau, se réveille avec la gueule de bois. Il est allé lui aussi à la fête des pêcheurs tout comme elle. Rien de mal n'a pu arriver. Personne n'est réellement inquiet.

Le tragique de l'attente démarre et notre imaginaire fait le reste. le film défile devant nous. Chaque seconde, chaque minute, les faits et gestes des parents sont décomposés devant nos yeux, l'expectative se fait de plus en plus poignante et l'angoisse monte !

On assiste à la déflagration qui va dynamiter jour après jour une famille concomitamment avec la Yougoslavie. C'est terrible, comment poursuivre des recherches quand tout s'écroule autour de vous et pourtant, Mate, va tenter de mener sa propre enquête malgré l'effondrement des structures autour de lui.

Roman policier très bien construit qui parfois se met en retrait au profit de l'histoire de ces trente dernières années, de 1989 à 2017, en ex Yougoslavie. C'est un polar à plusieurs niveaux de lecture qui sonde à la fois, la détresse des parents, leur réaction face à leur malheur, leur sentiment de culpabilité, les prises de conscience. Chacun dans ce village doit faire face à ce drame comme il doit faire face au drame qui se joue entre les peuples de l'ex Yougoslavie.

L'auteur nous donne à assister au désastre et à la reconstruction de la Croatie tout en consacrant un chapitre à chacun des intervenants qui ne peut sortir indemne d'une telle épreuve : la disparition d'un enfant. Mais Jakov et Vesna, tout comme Mate, connaissaient-ils réellement Silva ?

Le récit est doté d'une construction intelligente. Chaque chapitre est consacré à un acteur du drame. Chacun de ces passages analyse l'impact psychologique qu'occasionne la disparition de Silva sur chaque membre de la famille, des amis, des connaissances, sans oublier la police. L'auteur par le truchement de la destinée des uns et des autres, nous dresse un diagnostic de trente années qui ont vu la fin du règne de Tito, la guerre des Balkans, la crise économique, le libéralisme économique qui n'échappe pas à la corruption ni à l'urbanisation effrénée propice aux malversations, sans oublier ceux qui se sont achetés une virginité grâce à la guerre. Il y a un avant et un après même lorsque l'on est descendant des partisans de la première heure, l'élite rouge, au prénom évocateur comme Gorki.

Ce roman intimiste décortique minutieusement, avec lenteur, les états d'âme de toute la famille mais aussi de tous les intervenants. Un tel drame engendre, de manière sournoise, des incidences sur les comportements d'autant qu'il ne faut pas sous estimer les êtres humains. le roman évolue dans une ambiance nimbée de rancoeur, de jalousie, de frustration, de regret, de souffrance mais aussi d'amour et d'espoir.

C'est le deuxième roman policier que je lis et qui sort de l'ordinaire. Terra Alta de Javier Cercas comme celui-ci de Jurica Pavicic. A mes yeux, celui-ci souffre de quelques passages un peu longs, dus à la lenteur de la narration et à la minutie avec laquelle l'auteur analyse la psychologie et la destinée de chacun mais il est à découvrir sans hésitation, c'est un excellent roman.
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Un remarquable roman qui ne laisse pas indifférent , en témoignent toutes les belles critiques qui lui ont été consacrées .Ca se passe en 1989 , à Misto , en Croatie .C'est la fête des pêcheurs et quoi de plus naturel , pour des jeunes gens , d'aller s'y amuser ? La porte se referme sur Silvia , aprés un souriant " au revoir " ...Et puis , le silence . Pas d'inquiétude , la fête , ça peut durer , durer , jusqu'à ce que ...Rapt ? Assassinat ? Fugue ? Bref , disparition et les vies basculent .Silence ...Ou plutôt bruit et atrocités de la guerre , pas assez de place pour les recherches , trop à faire , l'atrocité personnelle cède la place à l'atrocité collective ....
L'auteur emprunte alors un chemin original et particulièrement émouvant .En donnant la parole à " la garde rapprochée " de Silvia , il nous fait enquêter sur la disparition de Silva dans un monde en totale perdition .La " petite histoire "croise la Grande . Un livre d'histoire , histoire traversée par un fil rouge de toute beauté .
L'écriture (la traduction) est maitrisée au point de " faire mouche " , d'émouvoir , de faire réfléchir sur le monde en marche à ce moment -là . Un roman difficilement oubliable .
Un seul regret pour moi , ne pas l'avoir ouvert un jour de pluie , j'aurais pu le lire d'une traite et il l'aurait bien mérité .
Hélas , l'emploi du temps surchargé des retraités ne permet pas toujours d'accorder de telles largesses ...C'est dommage ...mais c'est ainsi .Vous qui travaillez et avez donc du temps libre ...laissez vous tenter .
Mais non , je ne vous provoque pas , je ne me moque pas de vous , c'est du second degré , pas la peine de " m'incendier " , en même temps , demain , vous avez la chance d'être en " week - end ...pas moi . Mais je l'ai lu , et si j'étais à votre place...Bon , je sens qu'il faut que j'arrête .Bonne nuit , les amies et amis....
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Misto, petite ville sur la côte dalmate. Ce soir-là de septembre, toute la famille Vela dîne ensemble, la télé allumée dans un coin de la cuisine. Après le repas, Vesna s'attelle à la vaisselle, son fils, Mate, balaie les miettes tandis que son mari, Jakov, est absorbé dans ses mots fléchés. Quant à sa fille, Silva, jumelle de Mate, elle s'en va dans sa chambre. Et c'est tout apprêtée qu'elle en sort, prévient ses parents qu'elle file à la fête des pêcheurs qui se tient dans la baie. C'est la dernière fois que ses parents et son frère la verront... le lendemain, ce n'est qu'en début d'après-midi qu'ils commencent à s'inquiéter. Mate parcourt alors les rues de Misto, s'en va quérir des informations auprès de Brane Rokov, le petit ami de Silva. Mais celui-ci ne peut, malheureusement, pas l'aider puisqu'il est rentré au petit matin de Rijeka. La police prévenue, ce sont trois hommes qui se présentent au domicile des Vela, à sa tête, Gorki Šain. S'ils questionnent les habitants, découvrent, à la grande surprise de Vesna et Jokov, de la drogue cachée dans une conduite d'eau au fond du jardin, puis se rendent à Split, où étudie la jeune fille, l'enquête n'avance malheureusement pas. Les jours passent, Silva reste introuvable, pour autant, Jakov et Mate ne désespèrent pas et vont tout tenter pour la retrouver...

Le 23 septembre 1989, Silva Vela disparaît mystérieusement. Après une soirée passée à la fête des pêcheurs, au cours de laquelle elle a bu, dansé et flirté avec Adrijan, elle ne donnera plus aucun signe de vie. A-t-elle eu un accident ? A-t-elle été tuée ? A-t-elle fui la petite ville de Misto, puisqu'un témoin l'a vu acheter un billet à la gare ? Est-elle retenue prisonnière, elle qui semble trafiquer un peu de drogue ? L'enquête, menée par Gorki Šain, petit-fils d'un héros national de la Yougoslavie, ne connaît guère d'avancées probantes, même si celui-ci découvre que la jeune fille ne menait pas une vie aussi bien rangée qu'elle le laissait croire. Dans ce pays en pleine mutation, qui sera marqué par la fin d'un régime, une guerre civile, l'intégration à l'Europe, le développement et l'ouverture au tourisme, les parents et le frère de Silva, qui parcourra de nombreux pays, vont mener leurs propre enquête. Une enquête longue, désespérante qui durera trente ans. Alliant habilement histoire, enquête policière et drame social, Jurica Pavičić nous plonge, avec intelligence et force, dans cette quête qui semble vaine. Si le pays, lui, connaît de grands changements, Misto, elle, semble figée dans le temps et dans l'attente d'un retour inespéré. Un roman singulier et entêtant, de par l'omniprésence de Silva malgré son absence, de par cette ambiance mélancolique et suspendue et de par ces silences assourdissants...
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Libraire, c'est un sacré métier ! Ou un métier sacré. L'expression vaut dans les deux sens. Quand j'ai demandé au libraire, de Saint-Pierre d'Oléron de me conseiller un livre qui l'avait agréablement surpris dernièrement, il s'est dirigé vers L'eau rouge.
Un titre, et un auteur (Jurica Pavičić, croate de nationalité) que je ne connaissais en rien. Mais ce qu'il m'en a dit a fait son chemin dans ma tête et une petite lumière s'est éclairée : un polar qui n'en est pas vraiment un, mais un roman qui traverse les années et l'histoire de la Croatie en même temps, même si celui-ci n'est en rien un roman historique.
Donc vous voilà prévenus, et comme aurait dit Magritte « ceci n'est pas une pipe ».

Intriguée que je suis, et intrigués vous serez. du moins, je l'espère…

Donc tout commence en 1989, à Misto près de Split où une jeune fille disparaît soudainement. Dès les premières enquêtes, on se rend compte que sous des dehors proprets, cette jeune demoiselle cachait son jeu. Mais les parents, Jakov et Vesna, ainsi que son frère jumeau Mate, refusent les conclusions de la police et continuent de chercher Silva, d'autant plus qu'un témoin affirme l'avoir croisée au départ de la gare internationale. Mais alors pourquoi ne donne-t-elle pas signe de vie ? Et pendant des années, Mate remuera ciel et terre pour la retrouver.

C'est un incroyable parcours que le lecteur va entreprendre en compagnie de Mate, à travers l'Europe, mais aussi à travers le temps, car ses recherches vont durer plus de vingt ans. Et ce sera l'occasion d'être confronté à l'histoire et aux événements terribles qui ont traversé le pays (conflit contre Slobodan Milošević par exemple).
Ce sera aussi l'observation de bouleversements au sein de plusieurs familles, de bouleversements politiques, aussi dans le paysage architectural du pays, de la montée en puissance de la corruption. Mais en plus de tout cela, il faut aussi noter le rôle tenu par le policier, Gorki Sain, qui tient les rênes de l'enquête, les relâche puis les reprend avec maestria pour conclure l'affaire.

Un roman époustouflant !
Un auteur brillant, qui a raflé de nombreux prix, brillamment secondé par Olivier Lannuzel le traducteur.
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
... le business dans ce secteur (le tourisme), comme les nazis, divise la population entre gens de qualité et gens sans qualité.
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Ils sont douze. Principalement des Splitois, certains originaires d'Omis, de Brac, des jeunes mais aussi quelques hommes plus âgés. Avant la guerre ils avaient chacun leur vie, ils étaient tourneurs outilleurs, commerçants, ouvriers d'une cimenterie ou d'une laiterie. Certains étaient mariés, avec des grands enfants, d'autres sortaient directement du lycée, encore innocents et benêts. Qu'importe ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont fait, ils attendent maintenant que la guerre se termine pour pouvoir rentrer chez eux et retrouver le cours de leur existence. Car tous ont mis leur vie en suspens, comme une parenthèse au milieu d'une phrase. Tous attendent que cette corvée se termine enfin, que la parenthèse se referme. Tous sauf lui, Adrijan.
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Parce qu'on ne dilapide pas ce que l'on n'a pas gagné.
Parce que notre génération est tout ce qu'il y a de plus puant.
On croit qu'on peut vivre sans travailler, dépenser ce qu'on n'a pas acquis, on croit que tout ce qui est bon nous est dû. Eh bien non ! Rien ne nous est dû ! Et pour ça, je ne vais pas vendre, justement pour que ça aille pire. Parce qu'ils méritent tous que ça aille pire.
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Jusqu’à ce matin, Jakov pensait qu’ils menaient une vie normale, la vie d’une famille normale avec des problèmes normaux à deux balles. Durant toutes ces années, il a cru avoir une fille exubérante, dotée d’un sacré tempérament, qui n’en faisait qu’à sa tête. Il aurait bien aimé quelquefois que Silva soit plus tranquille, plus docile, moins rebelle. Mais c’étaient juste des petits problèmes d’adolescence. C’est ce qu’il pensait. Il sait maintenant qu’il s’est trompé.
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Le shopping-center est rempli de monde. Les gens courent un peu partout comme des animaux avides, comme s'il s'agissait du dernier jour au-delà duquel les magasins seraient fermés à tout jamais. Des familles entières défilent comme des meutes, traînant derrière elles des sacs et des sacs remplis de chaussures, de vêtements, de jouets et de nourriture. Çà et là il aperçoit leur contenu : des boites à chaussures, de longs chandeliers, des pots de mayonnaise, des filets de morue séchée. il découvre le visage impitoyable, horripilé des gens pressés, focalisé sur cette mise à sac ultime et décisive. Il regarde autour de lui, interdit, et il se dit que jamais, même pendant la guerre, il n'avait vu l'espèce humaine tomber aussi bas.
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