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4,06

sur 6649 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai en ce moment une folle envie de rire, de littérature détente et joyeuse. Sans réel penchant pour cette littérature dite feelgood, j'exclus donc d'entrée de jeu Grimaldi, Giuliano, Legardinnier et consorts. Je questionne Babelio (formidable bibliothèque !) et on me propose Pennac et La fée carabine. Jamais lu Pennac, pourquoi pas me dis-je. Commençons donc par le premier volet de cette saga mallausène. Les avis sont élogieux en plus (4.04/5: pas mal).

Soyons cash et direct: je n'ai pas aimé ce livre. Je m'attendais à lire une histoire joyeuse et drôle, je l'ai trouvée manichéenne au possible et tirée par les cheveux.
L'histoire est celle de Benjamin Mallausène, l'ainé d'une famille où la mère disparait à tout bout de champ, où les enfants n'ont pas de père et vivent seuls avec cet ainé qui les surveille de son deux pièces en haut. Benjamin travaille dans un grand supermarché, il sert de tête à claque à son boss au service réclamation, puis de bouc émissaire après l'explosion de bombes dans le magasin. Ben aime séduire les jolies pickpockets dans les rayons qu'il surnomme Tante Julia. Il renverse la tante Julia dans son deux pièces à côté de son chien Julius et la scène x se termine en orgie devant les gosses (frères et soeurs) qui mâtent la scène. Au milieu de cette orgie hallucinante, des jurons en latin viennent pimenter la scène. Oui ce passage m'a semblé terriblement surréaliste (et on me dit qu'Au bonheur des ogres est lu à l'école, suis-je la seule à être choquée?)

La suite est tout autant loufoque et déjantée à souhait. Avec un vocabulaire pas évident à suivre et une histoire qui m'a semblée quelque peu sans queue ni tête. Je me demande alors si un Grimaldi ne me réussirait pas encore mieux qu'un Pennac.

J'abandonne donc Au bonheur des ogres, La fée carabine était peut-être plus accessible et dans mes cordes, je n'en saurai rien car j'en resterai là. C'est dommage, je me faisais une autre idée de cet auteur... Pennac...

Je serai donc la vingt deuxième chronique grise sur deux cent cinquante-six arc en ciel.

Et si jamais vous vous demandez quel livre m'a fait rire dans ma vie de lectrice (et de très bon coeur), je vous citerai ces quelques pépites, aveu de coccinelle:
- le grand méchant renard (Renner);
- Les gens sont les gens (Carlier);
- Des femmes qui tombent (Desproges);
- Une femme au téléphone (Fives)
- le serpent majuscule (Lemaitre);
- Vieux, râleur et suicidaire (Backman);
- Stupeurs et tremblements (Nothomb);
- La famille Martin (Foenkinos);
- Trente-six chandelles (Rogier);
- La police des fleurs et des arbres (Puèrtolas)
...
Et si on se donnait rendez-vous en commentaire pour agrandir cette liste de livres trop bons pour le moral? Cela fait tant de bien d'être parfois juste heureux en lisant et puis la littérature c'est aussi ce voyage-là, vers des contrées heureuses et joyeuses.
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Daniel Pennac, né Daniel Pennacchioni en 1944 à Casablanca au Maroc, est un écrivain français. Il a reçu le prix Renaudot en 2007 pour son essai Chagrin d'école. Après une maîtrise en lettres à Nice, il entre dans l'enseignement. Il commence à écrire pour les enfants et finit par proposer Au Bonheur des Ogres à la Série noire en 1985.
C'est par ce roman que Benjamin Malaussène et ses amis de Belleville font leur entrée dans la littérature, une saga qui s'étalera sur sept bouquins. Et ce Malaussène il en connaît du monde ! D'ailleurs il faut un peu s'accrocher au départ pour comprendre exactement les liens qui unissent les uns avec les autres et le tout à Ben le héros récurent de Daniel Pennac, car le roman est assez foutraque tant dans l'écriture, que dans les rapports entre les acteurs et même le traitement du sujet n'est pas banal. Si vous entrez dans ce livre, ne regardez pas derrière vous, oubliez tout, laissez-vous emporter par l'humour un peu destroy de l'auteur pour profiter pleinement de votre lecture.
Ben (Benjamin Malaussène) s'occupe de ses jeunes frères et soeurs quand sa mère se barre avec un nouvel amant et qu'il n'est pas pris par son job, plutôt original, de « bouc émissaire » dans un grand magasin (entre Bhv et Galeries Lafayette) consistant à encaisser les engueulades des clients mécontents ! Dans la famille Malaussène il y a les soeurs, Clara qui photographie tout ce qui passe à portée de son objectif, Louna enceinte, Thérèse qui s'adonne à la voyance, quant aux frères, Jérémy qui a mis le feu à son école et « le Petit » aux lunettes roses qui rêve d'ogres de Noël. Et je n'oublie pas Julius, le chien épileptique ! Dans cette première livraison, Ben va rencontrer Julie (« tante Julia »), reporter pour le magazine Actuel et l'inspecteur Coudrier, qui viendront étoffer le casting chargé de la saga Malaussène.
Tout commence par une bombe qui explose au rayon Jouets du magasin où bosse Ben, puis quinze jours plus tard par une seconde au rayon des pulls et il y en aura encore une troisième. Or, pas de chance pour Ben, étant à proximité lors de toutes ces explosions, il devient de facto, le principal suspect. Ben et sa famille vont mener l'enquête, chacun apportant sa pierre, sous l'oeil bienveillant de l'inspecteur Coudrier mais pas de ses collègues du magasin. Une enquête qui va remonter à 1942 et une secte sataniste…
Brindezingue et/ou barjot, Malaussène nous entraine dans un délire souriant – pour la forme – et viendra à bout des ces illuminés particulièrement répugnants – pour le fond. le thème aurait pu donner un thriller d'épouvantable horreur, Daniel Pennac en fait une pochade drôle et bien rythmée. Je ne connaissais ce Malaussène que de nom, je viens seulement d'en faire la découverte et mon verdict est simple : il gagne à être connu.
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J'ai découvert Pennac il y a des décennies. Il me semble que, à l'epoque, j'avais bien apprécié les aventures de l'etonnante tribu Malaucene. Je n'avais pas adoré, mais cette famille foutraque et le rôle de bouc émissaire assumé par Benjamin me paraissaient sympathiques et originaux. Je viens de lire “Au bonheur des ogres” et je tombe de haut. Ce roman m'a irrité. D'abord, l'intrigue me semble tirée par les cheveux, je n'ai pas du tout éte captivé. Ensuite, l'effet de surprise concernant les Malaucene ne fonctionne plus pour moi. Enfin et surtout, j'ai fini par détester l'ecriture de Pennac. le langage utilisé est constamment vulgaire, ça me lasse, je sens une intention demagogique. La narration est confuse, alternant les lourdes redondances et les ellipses rendant difficilement compréhensible les nombreux rebondissements de l'action. du coup, Pennac m'apparait surfait. Je me demande quelle serait ma réaction d'aujourd'hui si je relisais l'un des romans que, si ma mémoire ne me trompe pas, j'avais bien appréciés autrefois...
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Trop déjanté pour moi !
Si je reconnais que Pennac a du style, j'ai néanmoins été déçue par cette lecture. Je ne suis pas parvenue à rentrer dans ce monde délirant, et j'ai même parfois eu du mal à suivre le déroulement de l'histoire.
Par ailleurs, je n'ai pas trouvé qu'il y avait du suspens et je me suis forcée pour aller jusqu"au bout.
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Je ne sais pourquoi - à cause du titre et de la première de couverture, peut-être? - je pensais à un livre doux, léger, presque enfantin. J'imaginais un conte, une histoire avec des enfants et des ogres. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le roman. C'est tout sauf léger; c'est tout sauf doux et enfantin. C'est, au contraire, lourd, dramatique, tragique. C'est glauque, c'est presque à vomir. C'est, pour le coup, un roman bien sombre, bien noire et je me suis fait bien avoir. Ais-je aimé? Eh bien, pour dire la vérité, pas vraiment. Je n'ai pas trop apprécié ma lecture. Les aventures de Benjamin Malaussène, "contrôleur technique" dans un grand magasin et aîné plus que responsable de sa famille, ne m'ont pas véritablement intéressée. Je n'étais pas pressée de connaitre l'identité du coupable; je n'avais pas vraiment envie de savoir qui posait les bombes dans le magasin. Je lisais sans grand intérêt. Il n'y avait pas de suspense, rien qui puisse me passionner, me faire plonger corps et âme dans l'histoire. L'écriture, quant à elle, ne m'a pas séduite. J'ai trouvé le style un peu brouillon, un peu décousu; pas vraiment efficace. Malheureusement, c'est, pour moi, à oublier.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Malaussène partage son temps entre le grand magasin où il exerce la profession de bouc émissaire officiel des clients mécontents, et ses nombreux frères et soeurs, dont il doit s'occuper pendant les nombreuses absences de maman ; quand les bombes commencent à exploser les unes après les autres dans le magasin et que Malaussène voit les soupçons se resserrer sur lui, les embrouilles arrivent en cascade.
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Benjamin Malaussène fait un curieux métier : il est bouc-émissaire dans une grande surface. Son travail consiste en se faire humilier devant les clients lorsqu'ils rapportent des appareils défectueux. Cela a pour but de les apitoyer et ainsi de les dissuader d'engager des poursuites contre le magasin. Son meilleur ami, Théo, travaille aussi dans ce centre commercial au rayon bricolage… Il protège des « petits vieux » qui viennent bricoler dans son atelier. En parallèle de son travail, il doit s'occuper de sa drôle de famille : ses petits frères et soeurs que leur mère abandonne au fur et à mesure de ses conquêtes amoureuses. Il y a Louna (à peine majeure mais sur le point d'avoir des jumeaux), Thérèse (qui suit des études de sténographie et qui dit avoir un don de prédire grâce à l'astrologie), Clara (lycéenne passionnée de photographie), Jérémy (collégien plus occupé par les bêtises que par ses études) et le Petit (dont on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'il est très intéressé par les ogres).
le quotidien de ce beau monde va être chamboulé lorsqu'une première bombe explose au magasin, à quelques mètres à peine de Benjamin qui, lorsqu'il ne se fait pas humilier parce que tous les appareils fonctionnent, se promène dans la grande surface. Il va être malgré lui entraîné dans l'enquête, sur la trace du poseur de bombes, et son statut de bouc-émissaire ne va pas l'aider... C'est aussi le moment où « Tante Julia » va entrer dans son monde, pour une nuit ou pour la vie ?

Je n'aurais jamais pensé que ce livre me donne autant de fil à retordre. J'en avais de bons échos, et je n'avais lu qu'un seul roman de Daniel Pennac (Cabot-Caboche), donc j'ai décidé de le lire cet été. En fait, je suis restée plusieurs mois sur cette lecture, en faisant plusieurs grandes coupures et en alternant avec d'autres livres, ce qui n'est vraiment pas mon habitude de lecture. le style d'écriture est facile à lire, le personnage et sa famille atypique sont sympathiques et drôles. de plus, l'intrigue basée sur une enquête aurait pu me plaire. Pourtant, l'histoire ne m'a vraiment pas embarquée. En effet, à mon sens, trop de temps s'écoule entre la pause des bombes. de plus, pour faire rire, Pennac fait en sorte que le narrateur donne beaucoup de détails, et pour moi c'est trop. Lorsqu'il développe certaines scènes comme par exemple sa partie d'échecs avec Stojilkovicz, cela est tellement détaillé que j'ai eu l'impression que je n'arriverai pas à la fin. Je ne voyais vraiment pas où il voulait en venir. Cela a fini par me lasser. de même, quand il raconte des histoires à ses frères et soeurs avant le coucher, même si cela a finalement une utilité plus tard, les passages traînent en longueur, notamment à cause de Jérémy qi interrompt le récit d'invention pour poser des questions. Enfin, deux éléments intrigants que je pensais être importants dans ma lectures n'ont pas trouvé d'explication à la fin, comme s'ils n'avaient pas existé. Théo n'a pas voulu transmettre certains éléments à la police, on n'a jamais su pourquoi. On ne sait pas non plus quel est le lien entre la passion du Petit pour les ogres et les ogres dont on parle à la fin. Ces interrogations sans réponse mont dérangé. Je ne suis donc pas prête à lire le tome 2...

Lien : https://critiques31.wordpres..
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Ce livre ne m'a pas plu mais je pense qu'il est bien écrit. Les personnes qui aiment le style contemporain un peu décalé s'y retrouveront. L'histoire est bien ficelée et la fin m'a vraiment surprise. Ce roman m'a fait sourire à plusieurs moments. Je ne pense pas lire d'autres livres de l'auteur.
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Je ne suis pas du tout sensible à l'écriture de Pennac qui a même le don de m'agacer. Alors je suis allée au bout sans éprouver quoique ce soit.
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Je n'ai pas été emballée par ce roman. Mais alors pas du tout.
Je suis partie avec un a priori très positif, mon entourage m'ayant vanté le bonheur de leur lecture. Mais je me suis globalement ennuyée et sentie peu concernée par les aventures du grand frère Malaucène, des attentats dans le grand magasin et des personnages tous atypiques. L'écriture basée sur une forme d'oralité de "titis parisiens" m'a quelque peu perdu.
Bref j'aurai essayé!
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