Comme un roman

Voici un texte très intéressant pour tous les amoureux de littérature.
Daniel Pennac nous interroge et nous fait réfléchir sur nos habitudes de lecture et sur ce que l'on cherche en lisant.
Il y a également des réflexions passionnantes sur la pédagogie, sur la façon dont les jeunes sont initiés à la lecture, et sur ce qu'on pourrait améliorer.
La dernière partie porte sur les droits du lecteur, qui devraient être affichés dans toutes les salles de classe...
C'est un petit livre très pertinent, instructif, non dénué d'humour, et qui se lit tout seul.
A mettre entre toutes les mains !

Quel livre délicieux !

Surtout connu pour sa charte des dix droits du lecteur, il est bien plus que cela.

Petit essai sur ce qui incite à lire ou comment ne pas dégoûter les jeunes de la lecture, il donne envie, même au lecteur le plus assidu, d'aller relire les classiques, de sauter sur tout livre qui bouge ou pointe le bout du nez, de découvrir tant d'auteurs, que... Je vous laisse, autant ne pas perdre une miette de temps et allons lire.

Ce livre explique la difference entre les gens qui lisent et les gens qui ne lisent pas. Il decortique les raisons de chacun et analyse les etapes que prend ou doit prendre la lecture.
Pennac traite le sujet de la lecture d'une maniere methodique presque scientifique.
Pour les passionnes de lecture, ce qu'il ecrit est un etat habituel disons quotidien et pour ceux que la lecture repugne, ils decouvrent une nouvelle facon de voir un livre, une sympathie naissante qui les poussera vers la lecture en douceur.
En somme, j'ai adore ce petit livret si riche !
Un essai qui se lit comme un roman !!!!!!!!!!!

Livre découvert par hasard, inconnu pour mes parents, je suis heureuse de l'avoir croisé sur un trottoir. Merci petits voisins déménageurs.
On s'y retrouve, on s'y reconnait : enfant, ado, adulte.
Il ne faut pas que je l'oublie lorsque je serai maman, car il nous rappelle ce qu'est lire, ce qu'est un livre et comment on le perçoit au début.
Ce texte nous décomplexe...ah que j'aurais aimé l'avoir lu dans les premiers temps où abandonner la lecture d'un roman me retournait les tripes.
Bref, toi qui aimes lire, saute dessus, apprends que tu n'es pas seul et que tes petits défauts sont en fait universels.

Comme un roman, de Daniel Pennac, paru en 1995 a fait l'objet de nombreuses critiques sur Babelio - et les citations ne manquent pas.
C'est un ouvrage d'une fausse simplicité que je relis toujours avec plaisir.

En cette période de rentrée, j'ai eu envie de revenir aux fondamentaux, mais aussi de reprendre d'une manière un peu originale un texte que je connaissais déjà bien.

Retrouver le plaisir de la lecture à voix haute, redécouvrir des romans, prendre le temps, se taire.. Mon idée : me fondre dans la classe de collège de Daniel Pennac... c'est ainsi que j'ai déjà entamé la lecture du Parfum, de Patrick Suskind, en bonne compagnie. Et je vais continuer.

"Nos raisons de lire sont aussi étranges que nos raisons de vivre. Et nul n'est mandaté pour nous réclamer de comptes sur cette intimité-là". Je suis bien d'accord.

Bonnes lectures de rentrée qu'elles soient retrouvailles ou belles découvertes.

J'ai bien aimé que Daniel Pennac me parle de lecture... Même si ce qu'il dit dans "Comme un roman" m'a paru un peu facile. Car ce petit essai ne révolutionne rien, ni ne donne de pistes, il énonce des évidences. Et parfois, c'est bien de s'entendre dire des choses qu'on sait déjà, ça conforte...
Moi, cette lecture m'a confortée dans mon statut de lecteur atypique, car je ne suis ni le modèle "classique" (du genre de celui qui a réussit tous ses exams...), ni le "dégouté" de lecture par milieu scolaire (j'ai toujours aimé ça, même aux pires heures de ma scolarité...).
Alors, monsieur Pennac ? On veut mettre les gens dans des petites cases réductrices, mais faciles pour cataloguer et écrire sur le sujet...? Seulement c'était sans compter sur le lecteur rebelle, inclassable...
Vous le rangez où l'élève qui aime lire, mais qui déteste le milieu scolaire ? Vous le mettez où le doué en langue, mais nul en math, qui n'obtenait des bonnes notes qu'en français et en dessin ? (Parce que rien ne me plaisait plus que la tête du prof quand je lui remettais une dissert de 4 pages après lui avoir dit que son livre était nul, mais que je l'avais lu le weekend, et que je lui avais pondu dans la foulée sa dissert, en avance... et sans brouillon en plus.)
Vous le mettez où le lecteur boulimique, qui lit pour toutes les raisons que vous avez énumérées...?
Bon, j'arrête de vous invectiver.
Là où je vous rejoins le plus, c'est dans la dernière partie de votre court livre, là où vous vous arrêtez sur le livre lui-même et ce qui nous lie à lui... Là, vous commencez à dire des choses intéressantes, sur la façon dont on s'approprie un livre, dont on le fait sien.
Et puis tout soudain, quand vous parlez du droit de se taire, vous faites silence.
Alors qu'il aurait fallu commencer, vous arrêtez. J'aurais aimé vous "entendre" encore me parler de ceux qui ont provoqué en vous le plaisir et le désir de lire...
Mais vous jouez le pudique.
Et moi je vous trouve un brin allumeuse...
Mais j'ai bien aimé ce moment de lecture avec vous, monsieur Pennac, car vous sonnez vrai malgré tout.

Ceci n'est pas un roman mais un essai, un petit traité de pédagogie littéraire jouissif et passionnant, qui se lit avec autant d'entrain que le meilleur des romans.
Daniel Pennac y parle de l'amour de la lecture, comment il se crée par les contes, comment il peut se perdre par l'école et le devoir de lire, comment il peut être (re)donné par l'oubli du dogme, le retour à la lecture orale, le simple plaisir des histoires et du rythme des mots. Il y énonce les droits imprescriptibles du lecteur, à commencer par celui de ne pas lire.
Il s'agit, en somme; de désacraliser les livres et la lecture, pour mieux les faire aimer - et lire devient, sous sa plume, la plus belle des histoires d'amour.

Comme un roman est de ces livres précieux qui rendent plus beau encore ce que l'on aime déjà. Et de ces livres redoutables qui donnent envie de découvrir ou retrouver quelques dizaines de romans et d'auteurs ! A garder à portée de main sur un coin d'étagère et à savourer sans modération.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..

Se pourrait il qu'un bon pédagogue puisse conseiller à ses élèves de sauter les pages d'un livre, de ne pas finir un roman et même de s'y abstenir et de léguer les bons ouvrages aux calendes grecques ? Daniel Pennac ose prendre parti et s'aventurer dans les dédales labyrinthiques et psychologiques du comportement de l'élève avec comme assurance la lucidité et la tenacité de ne laisser , en travers , aucune subversion , ni crédibilité : cet illustre professeur de français, savait pertinemment que forcer l'élève à terminer la lecture d'un livre sans qu'il ait au préalable la liberté encline au choix , à l'envie serait en quelque sorte le priver de toute délectation et réjouissance. Ce serait inéluctablement le dévier du grand boulevard qui le menerait bon an , mal an à un grand bonheur, fruit de sa propre volonté qui déclencherait tout un engrenage plausible , lui permettant de déceler le fameux sésame susceptible de le guider péremptoirement à prendre la bonne résolution à l'effet de prôner sciemment à se régaler de la lecture du livre qui lui sied .
Nul besoin de fioritures pour agrémenter ou user de manoeuvre habile dissonnante , Daniel Pennac entre dans le vif du sujet par le recours à une écriture nullement zigzagante ou lassante mais par celle qui va droit au but et pourvu de qualité pédagogique

Waouh, quel génie, ce Pennac !
J'avais entendu parler de ce roman et de ses dix "droits imprescriptibles du lecteur", mais il faut absolument le lire.
Ab-so-lu-ment !

Déjà, c'est admirablement bien écrit. On goûte chaque mot avec délectation, et on saisit si bien ce que veut dire l'auteur.
Et surtout, quel admirable guide pour réconcilier avec la lecture tous ceux qui pensaient qu'elle n'était pas pour eux.
C'est mieux qu'une histoire, et cela donne envie de découvrir des dizaines de nouvelles histoires.

Ce livre est fabuleux.
Un monument, à lire et à relire.

Trouvé dans une armoire aux livres publique, ce petit livre est une pépite et fait honneur aux livres, la lecture, la littérature et l'amour du livre en général.

Avec beaucoup d'humour Daniel Pennac aborde sous différents angles le livre, le plaisir de lire ou bien le plaisir de donner plaisir à lire et la lecture en général. J'ai bien aimé les quelques exemples qu'il a donnés à inciter les adolescents à apprécier la lecture ou à s'approprier un livre. Ce livre est un essai et non un roman, mais se lit « comme un roman ».

Aux parents et professeurs désespérés, lisez ce livre et vous aurez les clefs en mains pour donner envie à lire à vos adolescents réticents. La lecture étant un de mes passe-temps préférés, je ne peux que recommander la lecture de ce petit livre.

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