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sur 2927 notes
Dévoré en une journée de lecture à peine. Merci à PC37Shu pour cette pioche. Je devais le lire il y a fort longtemps et l'occasion a fait que nous nous sommes trouvés. Comme des amants qui se jaugent du regard, comme des amis qui se comprennent sans avoir à se parler, comme un frôlement qui donne des frissons.
J'ai pris ce livre simplement pour ce qu'il avait à me donner. Une belle vision de l'amour de la lecture, même si certaines manies ne sont pas les miennes, je me suis retrouvée dans beaucoup. Préférer lire ce que l'on a envie à ce qui nous est imposé. Aimer que l'on nous raconte des histoires, en grande amatrice de livres audio, j'adhère totalement à la phrase qui dit "L'homme qui lit à haute voix nous élève à hauteur du livre. Il donne vraiment à lire !".
Cet essai sur l'amour de la lecture, les étapes de cette passion de son émergence à la prime enfance à son épanouissement et / ou son étiolement selon les goûts de chacun, le rôle de la famille, de l'école et par dessus tout cette relation privilégiée et intime que chaque lecteur entretient avec le livre. Une part de soi à partager avec le monde ou à garder pour soi comme un jardin secret.
Un vrai livre qui donne envie d'en ouvrir cent autres et dont la dernière page tournée ne donne qu'une envie, le rouvrir pour recommencer.
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Comme un roman est un des ouvrages que j'ai lu et relu le plus. Il y a tant d'enthousiasme pour la lecture et les livres dans ce court essai qu'à chaque fois, j'en ressors le moral remonté à bloc. Son achat devrait d'ailleurs être remboursé par la Sécurité Sociale.

Daniel Pennac mélange avec humour et maestria souvenirs de lecture, souvenirs en tant qu'enseignant et ceux d'autres profs, idées reçues et les sacro-saints dix droits imprescriptibles du lecteur.
Comme un roman, c'est du bonheur à lire en cent et quelques pages. C'est une envie de partager l'envie de lire ou ses coups de coeur avec d'autres personnes (vive Babelio aussi pour ça!).
C'est aussi, plus égoïstement, l'envie de se (re)plonger dans les divers titres qu'il cite si généreusement. Madame Bovary, Anna Karenine, La ballade du café triste ou Charlie et la chocolaterie.

Pas de jugement, pas de phrases sentencieuses ou moralisatrices, beaucoup d'humour, de générosité et de vécu ("Ton bain, ma chérie mais mon Swift" pour une édition malencontreusement tombée dans la baignoire - pleine bien sûr - et mise à sécher).
Pas d'analyse au pas cadencé ou de grilles à apposer sur le texte. Mais savourer ledit texte dans son ensemble, tel qu'il est et pour ce qu'il est. Un poème n'est pas plus beau découpé et étiqueté en figures de styles. La musique des mots se suffit à elle-même.

J'aime aussi sa façon de raconter la prodigieuse aventure de la découverte de la lecture et comment m-a-m-a-n échappe au néant du sens pour devenir maman, la sienne à soi. Comme le dit si bien Pennac, on ne s'en remet pas d'une telle découverte.

Alors un grand merci Monsieur Pennac de cet amour livresque partagé et à partager. Et un grand merci à toutes les personnes qui, depuis près de quatre décennies, ont placé sur mon chemin des livres qui m'ont touchée, émue, enthousiasmée, transportée et dans lesquels c'est une part d'elles-mêmes que je retrouvais.
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C'est un vibrant hommage que nous propose Pennac, sur les mots, les phrases, leurs sonorités... Sur les livres, ceux qu'on aime et qu'on aime pas, sur la littérature, aussi, en général... Un essai qui se lit comme un roman, sur les habitudes de lecture, sur la naissance d'une passion, sur le droit des lecteurs... Chaque page vibre de tout l'amour qu'on peut porter sur l'objet livre et ce qu'il contient ! J'ai été captivé par la plume de l'auteur, et d'autant plus par ce qu'il nous raconte... Pour tous les passionnés et les amoureux de lecture.... mais surtout, à mettre dans les mains de ceux qui aiment moins lire, parce que cette oeuvre ne peut que donner envie de se plonger, tranquille, entre les pages et se laisser porter par une histoire...
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Dans cet essai, Daniel Pennac s'interroge en tant que sociologue et pédagogue sur les raisons qui vont transformer un enfant, un adolescent, en un lecteur.

Son regard est assez pessimiste, le goût de lire semble avoir toutes les chances d'être contrarié par diverses maladresses à imputer au contexte familial ou scolaire lors de l'adolescence.

Une lecture intéressante qui donne quelques pistes de réflexion
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Après Chagrin d'école, je me suis plongée avec délice dans Comme un roman. Et je suis ravie d'avoir lu les deux dans un laps de temps aussi rapproché car je trouve leur sujet similaire.
Daniel Pennac nous parle du bonheur d'être lecteur en fin de page 137. Voilà qui me convient à merveille et qui m'aidera à partager encore mieux et plus mon goût de lectrice à celles et ceux qui ne comprennent pas comment je peux allier vie professionnelle, personnelle avec 3 filles, la maison, le mari... et trouver le temps de lire !
J'étais déjà bien consciente que le temps ça se prend, ça s'accorde, ça se savoure même... comme un bon thé, une belle musique, un bon moment, un bon livre... Merci à vous Daniel Pennac de me donner des pistes pour partager mon goût de lire à d'autres et de m'inciter à présenter des livres de la rentrée littéraire, de manière différente, à la rencontre organisée par le médiathèque que je fréquente.
Je retiens également l'importance de la lecture à haute voix. Vous en parliez déjà dans Chagrin d'école. Je ne pratique pas quand je suis seule. En revanche, j'avoue beaucoup aimer lire à haute voix pour d'autres : pour mes filles quand elles étaient plus jeunes et maintenant lors des séances de mon groupe de lecture. Vous me donnez bien envie de tenter l'expérience avec d'autres. Et puis c'est peut-être la raison pour laquelle j'aime bien les livres audio.
Je suis convaincue que la lecture, c'est comme le bonheur, c'est contagieux. Et moi des contaminations de ce type, j'en redemande. Et vous ?
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Mon coup de coeur de la semaine !!!!! et peut-être de tous les livres que j'ai pu lire jusque là ! C'est une claque ! Pourquoi certains d'entre nous arrêtent de lire? Que faire ?
Toutes les réponses sont dans son livre qui nous montre un aspect plus profond de la lecture et des oeuvres, moins scolaires
Un livre qui me semble être indispensable à découvrir !
Pourquoi pas à étudier ( à lire ensemble ) au collège et lycée ?
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Comment transmettre le goût de la lecture à ceux qui ne l'ont pas ? Comment leur faire partager le grand plaisir que l'on ressent quand on ouvre le nouveau livre que l'on a choisi ? Ou bien ce petit regret quand on parvient aux dernières pages d'un livre qu'on aime (comme Pennac, il m'est arrivé maintes fois de ralentir ma lecture pour reculer le moment où je finirai le livre) ? Je suis d'accord avec lui pour dire qu'il faut se faire conteur,c'est-à-dire tout raconter d'un livre, avec les yeux qui pétillent, avant de le passer à un non-lecteur ; jalonner le terrain, le familiariser avec les personnages, l'histoire, lui dévoiler les détails qui nous ont plu (mais pas la chute, bien sûr)... C'est un grand bonheur de lire, et un aussi grand bonheur de transmettre à un autre le goût de la lecture et de pouvoir ensuite partager avec lui ses livres préférés !
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Comme un Roman est une approche pour donner le goût de la lecture à des enfants ou à des personnes, quel que soit leur âge. Que rien n'est perdu. Qu'il y a mille et une façons de faire aimer lire ou d'envisager des pistes pour amener un indécis, un fâché avec le livre, vers le plaisir incommensurable de lire.

C'est tellement vrai ! J'ai eu la malheureuse idée d'arrêter de lire l'histoire du soir à ma fille lorsqu'elle a SU lire. Quelle idiotie ! Heureusement, même s'il fut un temps où elle ne lisait plus, parce qu'elle avait ses études, ses copains et était ado, et que sais-je d'autres, aujourd'hui, elle lit, à ma plus grande joie.

Comme quoi, rien n'est perdu.

Ce livre donne des pistes, à chacun de suivre la sienne ou d'éviter de faire des erreurs avec les enfants.

Cet essai n'a pas pris une ride. Daniel PENNAC est bien conscient que TOUT le monde ne lit pas. Je dirai que le pendant de cet essai est « LIRE » de Pennac qui décrit qu'au final, tout le monde lit, tout le temps, à tout moment de la journée, qu'elle que soit son occupation.
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Étude réalisée par un enseignant devenu écrivain, comme un roman nous montre la lecture sous un jour bien plus plaisant et surtout moins rigide que le carcan dans lequel beaucoup l'enferment, en particulier dans son apprentissage.
On découvre ainsi le plaisir de lire avant l'obligation d'avaler les chapitres ou les tomes.
Voilà de quoi donner envie de lire à ceux qui ne le font pas (encore), et de renforcer ce goût chez ceux qui lisent déjà, sans culpabiliser parce qu'un chapitre aura disparu de nos mémoires.
Un beau livre, même et y compris pour ceux qui n'enseignent pas..
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Livre d'une étrange constitution… d'une démagogie trouble mais néanmoins habile car difficile à saisir…

Comme un roman fait un état des lieux pessimistes de la lecture. Selon Daniel Pennac, l'activité de lecture est en passe de subir une désaffection inéluctable. La nouvelle génération est coupable. La précédente, qui n'a pas su lui donner ce goût, l'est tout autant. Maintes hypothèses sont invoquées pour expliquer ce phénomène mais toutes concourent, de près ou de loin, à justifier le non-lecteur qui ne serait qu'une version plus lucide –car blasée- de celui qui n'aurait pas perdu le goût de la lecture.

Mon hypothèse, quant à moi, pour expliquer cette tartufferie, serait la suivante : Daniel Pennac, en bon prof ayant fait ses armes dans un collège, a certainement compris qu'il n'y avait rien de mieux que la flatterie pour manipuler ceux que l'on souhaite convertir à sa cause sans avoir l'air d'y toucher… Espérant que son livre, à l'écriture facile et abordable, sera le seul qui tombera entre les mains de ceux qui se sont pourtant jurés de ne jamais en lire un, il déploie alors tout un arsenal manipulatoire qui convaincra peut-être quelques-uns –parmi les moins réfractaires- à faire plus d'efforts pour s'ouvrir à la lecture. Les lecteurs aguerris, quant à eux, se retrouveront peut-être dans les listes des manies que Daniel Pennac établit de manière tout à fait arbitraire et souvent caricaturale. On sourit parfois de se reconnaître –mais le plus souvent, on sourit de voir les raccourcis grossiers sur lesquels se précipite l'auteur. Mais si c'est pour la bonne cause… D'ailleurs, on peut s'interroger sur cette notion de « bonne cause »… pourquoi vouloir faire lire à tout prix ceux qui n'aiment pas lire ? Pourquoi croire que ce que l'on prend plaisir à faire doit également devenir un plaisir pour les autres ? Quant à moi, j'aime qu'on me fiche la paix et qu'on me laisse continuer à ne pas faire ce que je n'aime pas faire. Et pour le futur, je vais peut-être continuer à éviter Daniel Pennac
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