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Laura Bourgeois (Traducteur)
EAN : 9782266325295
416 pages
Pocket (05/01/2023)
4.05/5   1216 notes
Résumé :
Lors d'une froide soirée de février 1791, à l'arrière d'une sombre ruelle londonienne, dans sa boutique d'apothicaire, Nella attend sa prochaine cliente.
Autrefois guérisseuse respectée, Nella utilise maintenant ses connaissances dans un but beaucoup plus sombre :
Elle vend des poisons parfaitement « déguisés » à des femmes désespérées, qui veulent tuer les hommes qui les empêchent de vivre. Mais sa nouvelle cliente s'avère être une jeune fille de 12 ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (369) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 1216 notes
Je m'aperçois que , Covid et hiver obligent , mes rendez - vous avec vous deviennent quotidiens ...Ce qui n'est pas du tout un pensum pour moi ...Quant à vous , les gens qui lisent étant respectueux , je sais que vous ne me direz jamais que je vous ennuie....Bon , n'insistons pas et passons aux choses sérieuses. Trouvé " sous le sapin" et offert par ma fille qui aime bien me faire sortir de ma zone de confort , ce livre m'a fait voyager . En effet , me voici parti à Londres ( hum , j'adore cette ville ) de nos jours et ....à la fin du dix- huitième siècle ! Bigre . Mais ça arrive ça, dans les romans , d'être transporté en un même lieu à des époques différentes. On ne va pas s'en inquiéter. Non , mais ce dont on va s'inquiéter, c'est de l'absence ( ou presque ) d'hommes dans ces pages . Ce n'est pas que je n'aime pas les femmes , au contraire , mais celles qu'on va côtoyer dans ce roman ont tendance à vouloir se débarrasser de leur moitié. Pourquoi ? Oh , bien peu de choses , trois fois rien , des broutilles ....vous verrez bien ... Si c'était mon épouse qui me l'avais offert , ce livre , je me demande si je l'aurais regardée de la même façon après avoir tourné la dernière page .....A moins que ....complicité avec notre fille ? Si vous ne trouvez plus mes critiques à l'avenir , merci de lancer des recherches ....
En fait , dans ce livre , Caroline arrive à Londres . Seule . Elle devait venir fêter son dixième anniversaire de mariage avec son mari .....mais a découvert, quelques jours plus tôt que celui - ci ....la trompait . Blessée, meurtrie , bafouée, plus question de dîner londonien aux chandelles , non , mais voyage tout de même....Et là , sur les berges boueuses de la Tamise , la découverte d'une fiole va déclencher chez Caroline une soif de savoir , de rechercher , de découvrir...et pour découvrir, elle va en découvrir des choses qui vont la "faire revenir "au XVIII ème siècle, dans une étrange boutique d'apothicaire tenue par la ténébreuse Nella et la dynamique et adorable Eliza ...Attention , les gars , ça va " swinguer " ....Oui , c'est que Nella , son mari ....si , si ....avec aussi , un drame , mais , chuttt .
Il est bon , parfois , de ne pas choisir ses livres , mais de se fier au hasard dont on dit qu'il fait souvent bien les choses ....Autant le dire, j'ai passé un fort bon moment avec ce roman facile à lire et subtil .L'alternance des lieux et des personnages permet de bien se transposer ici et là , de se métamorphoser au cours des pages. Sans doute certains personnages auraient ils mérité d'être un peu " approfondis " mais j'ai trouvé le " rapprochement " entre eux tout à fait cohérent.
Le roman ? Féministe, sans doute , mais pas que . Fantastique ? Un peu . Avec des " exagérations "? sans doute . Violent ? oh non . Drôle ? Oui, mais pas que . Émouvant ? parfois . Lisible par les hommes ? Ah , ça oui , pour voir ce dont elles sont capables !!! .Lisible par les femmes ? Heu , " joker " ça pourrait leur donner des idées ( même si elles n'en manquent pas ...). En conclusion ? Un bon moment de distraction qui manquera sans doute de " profondeur " pour certaines ( et certains !!! ) et qui ravira celles ( et sans doute ceux ..) qui veulent sortir de la " grisaille ambiante " . Et comme chacun le sait , à Londres , la grisaille , ça n'existe pas ...les fioles aux contenus " un peu particuliers " par contre ,surtout au XVIII ème... Et on n'en trouvait pas dans les romans d' Agatha ??? Hum , so british !!!
Allez , bonne lecture les filles , et sans rancune , hein ? Comme diraient le grand séducteur qu'est Serge Lama " femmes , femmes , femmes " ou le talentueux Julien Clerc " femmes , je vous aime " , voire Enrico et " les jolies filles de son pays " , il n'y en a que pour vous .....Dans ce livre aussi . Profitez -en ....A bientôt, ..... peut - être .
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Connaissez-vous le mudlarking ? Non ? Je ne connaissais pas non plus avant qu'un cinquantenaire inconnu propose à Caroline de se joindre au groupe pratiquant cette activité, alors qu'elle s'apprêtait à entrer dans un pub.
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Je salue l'originalité, on ne m'a toujours proposé que de prendre un café, ce que je déteste, au passage.
Il existe quand même des boissons plus affriolantes, quitte à traîner dans un bar.
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Caroline vient d'arriver à Londres pour fêter son dixième anniversaire de mariage lors d'un séjour en amoureux avec James.
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Manque de bol, c'est le cas de le dire, peu avant de partir, elle venait de découvrir que son mari avait trempé son biscuit hors mariage.
Du coup, c'est seule qu'elle fait le voyage.
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Le désespoir la submerge, perdre son James et les bébés qu'ils envisageaient de mettre au monde, tandis qu'elle travaillait comme comptable à la ferme de ses parents, faute de poursuivre des études à Cambridge pour obtenir un doctorat d'histoire britannique, son rêve de toujours, ça fait mal de passer à côté.
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Mais bon, qu'est-ce qu'un poste d'enseignante à l'université à côté d'une mirobolante carrière de comptable à la ferme familiale ?
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Mais revenons au mudlarking, activité que lui propose l'inconnu.
Il s'agit de fouiller dans la boue des rives de la Tamise pour y dénicher d'éventuels trésors pouvant remonter à l'époque victorienne.
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Dès son premier essai, Caroline découvre une petite fiole bleue qui pourrait venir de chez un apothicaire. Seule indication, un petit animal gravé à la main.
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Dans ce roman choral, la seconde protagoniste est Nella, apothicaire.
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Nous faisons sa connaissance à Londres, le 3 février 1791, alors qu'elle vient de découvrir un billet dans lequel une personne lui demande de préparer un poison destiné au mari de la maîtresse pour laquelle elle travaille.
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Nella imagine et concocte de suite un produit adapté et attend que sa cliente vienne chercher la fiole.
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C'est Eliza, 12 ans, qui vient toquer à sa porte...
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J'ai vraiment adoré tous les moments passés avec Nella et Eliza.
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Nella n'était pas destinée à être empoisonneuse, mais un grand malheur l'y a amenée.
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Au départ, elle prenait juste la succession de sa mère, fabriquant des remèdes pour les femmes, ce qui manquait cruellement à l'époque où les médecins ne soignaient que les hommes.
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Par ailleurs, vous l'aurez deviné, la fiole que Caroline a trouvée la pousse à creuser (pas dans la Tamise, mais dans les archives de la bibliothèque) pour découvrir l'histoire du récipient et de l'apothicaire qui l'avait utilisé.
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L'auteure dont c'est le premier livre traduit en français réussit à nous faire plonger dans le Londres de Nella et d'Eliza d'une manière magistrale.
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Nous parcourons les ruelles sombres et sordides, nous traversons des champs, croisons des granges.
C'est magique, je m'y voyais très bien.
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En parallèle, nous suivons avec intérêt les recherches de Caroline, passionnantes aussi.
Le hasard fait souvent bien les choses, quelques faits sont plus qu'improbables, mais ça n'a pas gâché ma lecture.
Je ne vous cacherai pas que le caractère et les tergivresations de ladite Caroline m'ont un peu agacée, mais le plaisir de parcourir le récit l'emporte largement sur ce petit bémol.
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J'ai moi aussi très très envie d'aller patauger dans la Tamise, maintenant.
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Trois personnages féminins , deux temporalités.

On est en 1791, à Londres, Nella est apothicairesse d'un genre spécial. A la suite d'une déception amoureuse, elle a choisi de ne vendre ses potions qu'à des femmes , qui ont pour but de tuer un homme de leur entourage. Comment Nella sait-elle que la cause est juste et que l'homme mérite de mourir et pas sa future meurtrière ? Ben, on sait pas ! Soit elle compte sur l'honnêteté de la donzelle, soit elle parie sur la chance....
Bref, un jour , Eliza ( domestique ) entre dans sa boutique, elle a 12 ans, et vient pour sa maitresse qui veut tuer son mari. C'est Eliza qui versera le poison...
S'en suivra une amitié.

On est de nos jours et Caroline, américaine, devait passer quelques jours à Londres avec son mari. Mais découvrant un peu avant son départ qu'il l'a trompée, elle fera le voyage toute seule. Dès le premier jour , elle croise un "club" de "mudlarking" . Elle découvrira dans la gadoue de la Tamise, une fiole, et va faire des recherches qui l'améneront vers Nella et Eliza.

Que dire de ce roman qui fut une vraie déception ?...
Tout d'abord , la Caroline, qui au bout de deux jours, a trouvé la fiole, a trouvé une personne qui l'aide, a trouvé le nom de la boutique qui correspond à la fiole et va trouver la cave de la boutique dans le Londres du XXI siècle, qui a été conservée intacte depuis le XVIII siècle !!!! Avec la spéculation immobilière de cette capitale, ( que j'ai pu constater lors d'un séjour ), c'est impossible !
Et puis, cette idée qu'une américaine débarque et trouve ce qu'aucun londonien, aucun anglais, aucun européen n'a trouvé avant elle, ça me défrise !!!!! Et si rapidement ... Et avec des outils tels que son pauvre petit téléphone portable ???
Et puis cette idée que Caroline n'a rien de mieux à" visiter" que la gadoue , alors qu'elle vient à Londres pour la première fois ! Je veux bien qu'elle ne veuille pas suivre le programme touristique qu'elle avait prévu avec son mari, mais Londres, ce n'est pas que les musées et monuments, il y a pleins de choses à faire et à voir ...
Quand à l'aspect historique de la partie XVIII siècle, elle n'est pas assez documentée. L'auteur survole le Londres ancien, trop rapidement, les personnages aussi .
Nella vit dans le sous-sol d'une boutique, au fin fond d'une impasse. elle n'a aucun collégue commerçant, aucune autre interaction que celles avec ses clientes, mais elle bénéficie d'un important bouche-à-oreille ?!
Eliza est extrêmement dégourdie pour une enfant de 12 ans, ( ce qu'on veut bien comprendre vu qu'elle doit travailler pour vivre ), mais elle ne connait rien sur les régles, alors qu'elle vient de la campagne ?
Ce roman est centré sur les femmes et présente de façon extrêmement caricaturale, les hommes , qui ne sont que tromperies. Et donc, les femmes trouvent extrêmement logique de les tuer. Mais il aurait été intéressant que Nella soit décrite comme un personnage très dangereux, que l'auteure insiste davantage sur sa "méchanceté" par opposition au personnage de Caroline qui est une victime au départ. Il aurait été judicieux qu'on sente plus de différences entre les deux époques, entre les trois personnages. Eliza raisonne comme une adulte.
Et que dire du suspens, inexistant ?
Qualifié de roman policier historique, il manque cruellement de substance.
J'ajoute que le choix de la traductrice pour passer d'apothicaire à un féminin qui n'existait pas et qui, sous sa plume est devenu "apothicairesse", m'a bien agaçé (tout comme le mot "autrice" au lieu d'auteure !). Je lui préfére le mot : une "apothicaire". Simple et efficace .

Je pense que l'auteure a eu une excellente idée (créer un personnage féminin d'apothicaire ) et c'est cette ambiance ( XVIII siècle + poisons ) qui a séduit, plus que ce qu'elle en a fait.
Mais ce n'est que mon avis, très déçu alors que ce roman a été un gros succés éditorial aux USA et qu'il va être adapté sur petit écran...
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La petite boutique aux poisons c'est d'abord une belle couverture, un titre plein de promesses et une quatrième de couverture alléchante.
Entre passé et présent le lecteur arpente les berges de la tamise et les rues de Londres. Une histoire universelle de femmes qui se serrent les coudes, une apothicairesse, une petite boutique dans une ruelle sombre à l'époque de Jack l'éventreur et un pacte : n'empoisonner que les hommes, ne jamais nuire aux femmes. Punir les violents, les infidèles, ceux qui écrasent les femmes de leur légitimité d'homme en être qui se croit supérieur. Impossible de résister. J'ai foncé tête baissée en compagnie de Caroline, Nella et Eliza.

Caroline vit dans le présent c'est une insatisfaite qui a relégué ses rêves et son dynamisme au profit d'une vie qui ronronne et de l'espoir d'atteindre le combo gagnant : mari, maison, enfant(s). Mais voilà tout ne se passe pas toujours comme prévu et le bonheur n'est pas toujours comme on l'imaginait. Son destin va croiser celui de Nella qui a pourtant vécu à un autre siècle, et ce grâce à une petite fiole.

Nella appartient au passé et à bien des égards, elle est plus libre que Caroline. Elle vit seule, elle est indépendante et elle a sa propre boutique, c'est une apothicairesse. Un jour la petite Eliza va venir bouleverser sa vie de manière inattendue.

Deux femmes deux époques et deux histoires qui se rejoignent. L'idée n'est pas nouvelle j'attendais donc quelques surprises pour mettre du piquant dans tout ça. Allons bon, on est plus proche des paillettes que du piment. J'ai trouvé le personnage de Caroline agaçant, notamment son habitude de radoter. J'avais compris la première fois qu'elle n'était pas satisfaite de ses choix, le dire toute les 10 pages n'était peut-être pas nécessaire. A certains moments on frôle le feel good mais je n'avais pas signé pour ça moi ! Je résumerai en disant que dans le présent c'était trop guimauve et un peu cul cul. Je vous l'accorde cette phrase est d'un vocabulaire limité mais j'ai privilégié le côté explicite !

Les parties avec Nella sont celles que j'ai préférées. J'ai bien aimé cette femme de caractère, son indépendance et sa force mais le personnage est terni par une sorte de culpabilité d'être ce qu'elle est. Il y a comme un relent de morale judéo-chrétienne qui plane et qui ne m'a pas emballée. La mauvaise femme au coeur sombre qui au fond sait que c'est mal et n'assume pas, je n'adhère pas. J'aime les personnages qui sans être manichéens sont entiers et s'assument. Ici c'est comme si l'autrice n'avais pas su choisir quel caractère il souhaitait leur donner. Je ne peux même pas dire que le personnage est torturé il est indécis. Finalement c'est peut être bien la petite Eliza que j'ai préféré. Sans peurs et sans regrets, fière et battante elle a tout pour plaire.

Ces personnages en demi-teinte ont beaucoup freiné mon immersion dans l'histoire. de plus l'auteur a mis la maternité au coeur du récit de manière un peu maladroite selon moi. Ce n'était sans doute pas l'objectif mais à un moment j'ai eu l'impression que les femmes étaient définies uniquement par ça. Même si la suite a révélé que je me trompais, au moins partiellement, l'impression m'a laissée un gout amer. Pour couronner le tout le récit a été parsemé d'incohérences et d'invraisemblances. Des ficelles trop grosses pour être crédibles, des facilités, autant de choses qui accumulées font qu'on n'y croit pas. Il en va de même pour la fin qui dénote et qui semble avoir sombré dans la facilité.

Je suis un peu dure ? Oui c'est vrai. C'est un premier roman et je suis allée jusqu'au mot fin malgré mes reproches. J'ai dû être un saumon dans une autre vie car il m'arrive souvent de nager à contre-courant, mais beaucoup ont aimé ce livre. Je crois que l'explication quant à ma déception tient en 3 mots : erreur de casting.
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1791
La première page nous déroule le serment des apothicaires.
"Je jure de ne jamais administrer de poisons..."
Nella est loin du serment que sa mère avait rigoureusement suivi, en se spécialisant dans les maux féminins.
Nella envisage de soulager les maux féminins dans un autre genre. Tous les maris , à commencer par le sien qui lui a donné des idées meurtrières , sont empoisonnés par les remèdes de Nella, à la demande de leurs femmes.
Notre apothicairesse ( l'auteure introduit un débat sur le terme au début du livre) note avec soin dans un carnet toutes ses clientes et les remèdes qu'elle leur délivre.
C'est qu'elle nous donne les recettes. Heureusement qu'elles sont impossibles à réaliser. On ne sait jamais !
Gare aux maris infidèles et irrespectueux envers les femmes et les jeunes filles , avec cette diablesse!
Elle est rejointe par une aidante en la personne d'Eliza , une toute jeune fille, à qui elle donne un livre de magie.
Cette empoisonneuse au coeur meurtri, pétri de haine est littéralement déformée physiquement par l'esprit de vengeance qui l'habite.

De nos jours
Caroline arrive à Londres pour ses 10 ans de mariage sans son mari car elle vient d'apprendre l'infidélité de celui-ci.
Elle accepte l'invitation de mudlarkistes , qui fouillent les berges de la Tamise à marée basse, à la recherche d'objets anciens et elle tombe sur une minuscule fiole.
Nous savons d'où elle vient mais Caroline va faire des recherches approfondies qui aboutiront presqu'à ce que nous savons grâce au récit de Nella..
Le récit est partagé entre les chapitres où l'empoisonneuse Nella, Elizabeth son aidante et Caroline se partagent la narration.
En lisant, je voyais des lieux noirs teintés de bleu : une ambiance mystérieuse, diabolique.
Le récit est original de par son thème. Il aurait pu être plus riche en évènements mais ne manque pas d'intérêt.
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Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
Aux mystères d'un homme vigoureux souffrant d'une faiblesse de coeur le soir de ses noces, ou d'un jeune père en bonne santé succombant à une fièvre soudaine, mon écriture recelait toutes les réponses : nul coeur affaibli ni fièvre, mais du jus de pomme épineuse versé dans le vin, et de la belladone arrosant les tartes de femmes rusées dont les noms maculaient mon cahier.
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Il fut un temps où les fouilleurs qu'on appelle mudlarks, récoltaient les pièces, des bijoux, des céramiques, pour ensuite les vendre. C'est de ça que parlent les romans de l'époque victorienne. Les gamins des rues récupéraient ce qu'ils pouvaient pour essayer d'acheter un bout de pain. Mais aujourd'hui, nous ne sommes là que pour le plaisir.
Vous pouvez conserver ce que vous trouvez, c'est la règle. Tenez, regardez, là.
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Tout commence par un voyage en solitaire forcé (le côté solitaire par le voyage). En effet, Caroline, après avoir appris que son mari la trompait, elle décide de partir seule pour ce voyage prévu en amoureux afin de se changer les idées.

Nous voici donc en Angleterre, avec notre héroïne qui finit par s'essayer aux joies du mudlarking (la recherche d'objet dans la vase de rivière/fleuve, ici la Tamise). Et il n'en faudra pas plus pour que Caroline veuille en savoir plus sur un objet mystérieux qu'elle déterre : un flacon avec une marque dessus.

Puis nous voilà dans le passé (en 1791) avec Nella, qui tient une boutique pour soigner les maux de ces dames.....peu importe ce que c'est : des maux de ventre à l'injure faire par un malotru (avec des méthodes plus ou moins radicales).

On navigue donc d'une héroïne à l'autre sans trop se perdre, jusqu'à l'arrivée d'un troisième protagoniste dans le passé qui m'a fait un peu perdre le fil pendant quelques pages, mais on retombe très vite sur ses pattes.

La lecture est addictive, que ce soit l'avancée de l'enquête de Caroline ou le passé qui se déroule à vive allure. Et quand on croit avoir compris la fin, on se rend vite compte que non.

Et ce n'est qu'une fois la dernière page lue que les pièces du puzzle s'imbriquent les unes aux autres.....
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En supposant que l'apothicaire ait bel et bien existé, je me la figurait ainsi : une vieille femme aux cheveux blancs ébouriffés et aux pointes effilochées par les vapeurs d'un chaudron, filant dans les rues pavées de Londres enveloppée d'une cape noire. Aussitôt, je ris de ma propre imagination : il s'agissait d'une apothicaire, pas d'une sorcière, et on n'était pas dans Harry Potter.
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— Je ne crois pas aux fantômes, si c’est ta question, ni aux petits nuages diaboliques que les enfants, comme toi, craignent dans le noir. Réfléchis un peu. Si nous devenions tous des fantômes en mourant, et si nous étions condamnés à hanter les endroits où nous avons vécu, alors pourquoi Londres n’est-elle pas plongée dans une brume perpétuelle ?
Derrière elle, le feu crépita.
— En revanche, je crois que parfois, nous sentons la présence de ceux qui ont vécu avant nous. Ils ne sont pas des esprits, mais des créations de notre imagination, engendrées par le désespoir.
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