Ces notes me font penser à une réflexion de
Maurice Genevoix, à Radioscopie : "Au début de la guerre nous avions tous un carnet dans la poche. ". Celles-ci ont visiblement été prises pour préparer un travail de mémoires plus important. Certaines ne sont là que pour éveiller un souvenir.
On découvre la vie quotidienne du poilu sur le front : la pluie, le vent, la boue, le froid, la crasse de certains, la lâcheté et le courage, la fatigue, la maladie, le système D., le courrier ou la nourriture qui ne viennent pas, tout cela au milieu des bombes, des balles, des obus et des morts, des inspections, des brimades des chefs...
Une fois commencé on ne le quitte plus.