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EAN : 9782715232266
160 pages
Le Mercure de France (04/11/2011)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Louis Pergaud a 32 ans lors de la mobilisation générale du 2 août 1914.

Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt en 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il part à Verdun le 3 août 1914. Dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, lors de l'attaque de la cote 233 de Marchéville, il disparaît dans la boue de la Meuse.

En recevant la cantine militaire de son mari, sa femme Delphine trouva... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ces notes me font penser à une réflexion de Maurice Genevoix, à Radioscopie : "Au début de la guerre nous avions tous un carnet dans la poche. ". Celles-ci ont visiblement été prises pour préparer un travail de mémoires plus important. Certaines ne sont là que pour éveiller un souvenir.

On découvre la vie quotidienne du poilu sur le front : la pluie, le vent, la boue, le froid, la crasse de certains, la lâcheté et le courage, la fatigue, la maladie, le système D., le courrier ou la nourriture qui ne viennent pas, tout cela au milieu des bombes, des balles, des obus et des morts, des inspections, des brimades des chefs...

Une fois commencé on ne le quitte plus.
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Juste des notes, des faits bruts, pas "d'emballage": on se met à rêver du livre que Louis Pergaud aurait pu écrire! Mais tout s'est arrêté le 8 avril 1915... Ce bref carnet présente surtout un intérêt pour ceux qui maîtrisent un peu le sujet pour lire à travers les lignes et y accrocher les références, les faits, les événements, les lieux.
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Comme beaucoup de jeunes hommes de sa génération, Louis Pergaud, instituteur et écrivain ira défendre le pays en 1914, et n'en reviendra pas.
Tout au long de sa .0mobilisation au front, il consignera de manière spontanée petites et grandes choses vécues et ressenties. On y découvre un homme touchant lorsqu'il s'adresse à jeune épouse. On y perçoit un soldat ironique, voir critique à l'égard de sa hiérarchie, et de ses camarades.
On y comprend les douleurs et ravages d'une guerre sans pitié.
Ces écrits ne nous sont pas parvenus en intégralité. Ainsi, le texte est jonché ici ou là d'absences. L'écriture est hachée, un peu "brute de décoffrage". le lecteur est au coeur de l'action. Tantôt il sourit, tantôt il tremble, et s'attendrit. Il a en tête la fin tragique de l'auteur qui perdit la vie non loin de Verdun et dont on ne retrouvera jamais le corps.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Août 1914- Avril 1915, le récit quotidien de 8 mois de guerre à proximité de Verdun où est affecté Louis Pergaud alors âgé de 32 ans. Il meurt en avril et son corps ne fut jamais retrouvé.
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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critiques presse (2)
Bibliobs
25 novembre 2011
Jusqu'en 1918, sa femme, Delphine, croira [Louis Pergaud] vivant, et prisonnier. Longtemps, elle continuera de lui écrire des lettres. Avec la cantine militaire arrivera la preuve de sa disparition. A l'intérieur se trouve le «Carnet de guerre». Il paraît aujourd'hui pour la première fois dans son intégralité. C'est la relation lapidaire d'une boucherie, le récit expéditif d'une mort annoncée.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
08 novembre 2011
Ces pages constituent un formidable et effarant témoignage de la guerre vue et vécue de l'intérieur.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Lundi 14 décembre 1914

Malade, fièvre, courbaturé - je reste toute la journée dans la paille. Très déprimé, très abattu, rêvant du foyer de Landresse et de Delphine - tiendrai-je jusqu'au bout - j'ai peine à rester sur mes jambes.

Note : Landresse, village du Haut-Doubs, où il était instituteur, le Longeverne de la Guerre des Boutons.

396 - [Le petit Mercure, p. 57]
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Jeudi 5 novembre 1914

On est tassé comme harengs en caque dans la cave dont j'occupe l'entrée avec Oudin, Dastis, Guillonneau et Braconnot. J'ai trouvé une chaise et un Molière. Je fais ma correspondance et relis mes classiques. Pour charmer les heures, les hommes chantent et plaisantent.

395 - [Le petit Mercure, p. 39]
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Je griffonne ceci sous la volée des obus et je ne lève même pas le nez pour voir où ils éclateront, il est vrai qu'au sifflement particulier de chacun on devine tout de suite s'il sera pour soi ou pour les camarades d'avant ou pour ceux d'arrière. (p.19)
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