Migratrices par excellence, les hirondelles sont en effet capables de parcourir des milliers de kilomètres pour atteindre les savanes africaines qui regorgent d'insectes. Elles partent à la fin de l'été et ne reviennent en Europe qu'au début du printemps. Très fidèles à leur lieu de naissance, elle parviennent à retrouver l'endroit exact où elles ont vu le jour.
Parasite assoiffé, le gui ne l'est qu'à moitié. Oui, il a besoin de boire la sève brute de son hôte pour s'alimenter en liquide et en sels minéraux. Mais les sucres nécessaires à sa croissance sont produits par photosynthèse dans ses feuilles vertes à toutes saisons. Au bout d'une année, son tronc minuscule n'en porte que deux, puis quatre l'année suivante, puis chacun de ses axes continue de se ramifier en deux, produisant 8 feuilles, puis 16, puis 32, puis 64, à la sixième année.
Heureusement, l'orvet a une botte secrète. Au moment d'être attrapée, sa queue peut se casser volontairement. Puis elle se tortille en diable pour détourner l'attention pendant que la pauvre bête auto amputée se met à l'abri. La fragilité de cet appendice vaut à l'orvet le surnom de serpent de verre.
Monsieur Salamandre
Depuis 30 ans, il consacre sa vie à faire connaître, aimer et respecter la nature. Rencontre dans la forêt avec Julien Perrot, le fondateur de La Salamandre.
Un film de 24 minutes par Denis Harnois - avec Pascale Michaud.