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Histoires de Noël (Anne Perry) tome 15 sur 19
EAN : 9782264074683
160 pages
Pocket 10/18 (07/11/2019)
2.86/5   73 notes
Résumé :
Quand Mariah Ellison reçoit en guise de cadeau de Noël un boulet de canon sur le pas de sa porte, elle se rappelle un meurtre, survenu il y a vingt ans, qui a brisé l'une de ses plus fortes amitiés. Comprenant que cette vieille affaire refait surface, elle se rend dans le Surrey dans l'espoir de se réconcilier avec son amie et de résoudre enfin le crime qui les a séparées.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
2,86

sur 73 notes
Si vous avez déjà lu les romans de la série de Charlotte et Pitt, alors vous serez peut-être contents de retrouver un des personnages récurrents, à savoir la grand-mère de Charlotte, Mariah Ellison, une femme vraiment pas commode !
Dans ce très court roman, c'est elle qui va devoir élucider un meurtre vieux de 20 ans, pendant les fêtes de Noël.
Il ne s'agit pas ici d'une enquête classique, puisqu'il n'y a aura aucun crime et aucun policier, mais une recherche de la vérité, et une plongée dans le passé.
Une histoire agréable mais qui traîne un peu en longueur, les mêmes faits sont énoncés et répétés plusieurs fois, alors que ni l'héroïne, bien qu'âgée, ni le lecteur ne souffrent de troubles de la mémoire.
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J'aime bien me replonger dans l'ambiance des petits crimes de Noël d'Anne Perry, et je ne pouvais pas manquer celui-là; même en petit format, les couvertures sont si jolies.

Lorsque Mariah Ellison reçoit un pudding entourant un boulet de canon, ce n'est pas seulement incongru, c'est un signe ! Et le passé refait surface à cette vieille dame revêche et solitaire, qui n'hésite pas longtemps à répondre à cet appel, prête à braver le sort et à faire fi de ses angoisses et de ses rancoeurs.

J'ai plus apprécié le côté psychologique du personnage que l'enquête en elle-même. ça m'a fait trop penser à cette chère Miss Marple, qui reste incomparable. Petite déception donc de ce côté-là. le curieux Noël de Mrs Ellison reste néanmoins un bon moment de détente.

Je vous souhaite à tous un trèèèès bon Noël !
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Histoire de Noël de 2019.

J'aime bien, en général, ces petites enquêtes qu'Anne Perry écrit chaque année pour cette période.

Dans celui-ci Mrs Ellison, la grand-mère de Charlotte Pitt, reçoit un pudding fourré avec un boulet en plomb de la part du petit-fils d'une de ses anciennes amies qui lui demande de l'aide pour la disculper des rumeurs l'accusant du meurtre de son mari, 20 ans auparavant. Il était avocat et devait défendre un médecin soupçonné du viol et du meurtre d'une adolescente.

Cette fois-ci l'enquête est plus substantielle que pour d'autres histoires, même si elle est rapidement résolue mais tous les faits existaient depuis 20 ans, il a suffit de les rassembler. Bien que le sujet profond soit la domination masculine et le rabaissement des femmes à de simples objets, j'ai trouvé qu'il y avait trop de répétitions sur le fait que le défunt Mr Ellison était violent et sadique.

Même si cette douleur est le principal moteur dans le combat de Mrs Ellison pour confondre le vrai meurtrier et pousser les femmes à s'affirmer et se reconnaître victimes, vu le petit nombre de pages c'était un peu trop souvent dit et cela a plombé ma lecture !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Un conte à la façon de Noël pour Anne Perry, publié en novembre 2019. Un exercice convenu diront certains... Pour moi, une belle histoire, l'occasion de montrer que le bien l'emporte parfois sur le mal, même si cela n'est pas toujours la stricte vérité.
La maxime en exergue du roman est claire :
"À tous ceux qui ont le courage d'essayer, encore et encore"
Ce conte se veut didactique. Il montre que la violence des relations hommes/femmes est une donnée de base de nos sociétés et ce depuis des siècles.
Cette histoire raconte la lutte de trois femmes (Mariah Ellison, Rowena Wesley, et Mrs Johnson) qui elles mêmes ont été en butte aux avances du médecin du village, le docteur Owen Durward, un homme accusé de viol et de meurtre sur la personne de Christina Abbott, une jeune fille de quatorze ans.
A l'issue du procès, il a été acquitté faute de preuves et en raison d'un témoignage lui fournissant un alibi inattaquable.
Cullen Wesley l'avocat avait dans un premier temps accepté de le défendre puis s'était rétracté.
Il a été assassiné peu après, sans que l'on puisse établir de lien entre les deux événements.
Depuis, les faits remontent à une vingtaine d'années, l'ambiance est pesante dans le village et les souvenirs remontent lorsque Owen Durward décide de revenir au village...
C'est le jeune Peter Wesley, petit fils de l'avocat décédé qui décide de faire appel à Mariah Ellison pour régler définitivement la question et mettre un terme aux agissements de celui qu'il considère comme le véritable coupable du viol et du meutrtre de Christina Abott.
Anne Perry nous livre un récit bien écrit mais sans rebondissements ni trouvailles lumineuses pour relancer l'histoire.
Tout est dit dès le début. le coupable est connu, les personnages en place, la tâche de Mariah n'est pas simple, elle doit convaincre les deux autres femmes de livrer à la justice des éléments qu'elles n'ont pas cru nécessaire de révéler lors du premier procès.
Pour ce faire, Mariah doit elle-même briser l'armure et se livrer en racontant des épisodes de sa vie passée et des relations parfois violentes avec son mari.
Le roman montre que la solidarité entre femmes permet de surmonter ces épreuves.
Certes ce n'est peut-être pas un grand Anne Perry, mais c'est un récit qui veut répondre à une préoccupation contemporaine et met le divertissement littéraire au service d'une cause que l'on ne peut que partager...
Bravo Anne Perry !

Lien : https://camalonga.wordpress...
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1896, Noël dans le Surrey,

A quelques jours de Noël, Mrs. Mariah Ellison, la grand-mère de Charlotte Pitt, se retrouve seule dans la riche demeure de son autre petite-fille, Emily. A quatre-vingts ans, dix de plus que la reine Victoria, elle se sent plus seule que jamais, lasse et repentante. Les regrets viennent tard, mais ne dit-on pas « mieux vaut tard que jamais » ? Si on devait la décrire, on dirait d'elle que c'est une femme de tempérament, altière, pas très belle mais intéressante et surtout on dénigrerait son caractère acariâtre, acide et plein de rancoeur.

La maison est décorée de guirlandes de houx, de rubans et de bougies, les domestiques sont aux petits soins pour elle, mais tout est bien trop grand et trop vide. Alors, quand le majordome lui apporte un colis réceptionné pour elle, sa curiosité et son excitation sont pareilles à celles d'un enfant impatient et heureux de recevoir un cadeau.
Intrigant et surprenant, à l'ouverture, on découvre un superbe pudding, mais ce qui est inquiétant, c'est qu'il est très lourd et quand on le pique avec la pointe d'un couteau, on découvre à l'intérieur un boulet de canon.
Mariah Ellison comprend immédiatement le message qui la renvoie vingt ans auparavant pour un souvenir dramatique qui lui a laissé une peine qui ne s'est jamais éteinte. Avec ce paquet, une lettre suit dans laquelle on réclame sa présence dans le Surrey. Plus qu'une invitation c'est une prière qui vient de Peter Wesley le petit-fils de Cullen et Rowena Wesley.

Mariah jeune fille était fougueuse, impétueuse et un peu trop hautaine. Elle n'avait pas pris au sérieux son béguin pour Cullen Wesley et l'avait laissé à une autre. Ce n'est que plus tard, alors que son mari lui faisait vivre un enfer, qu'elle le regretta amèrement. Mais durant une quarantaine d'années, elle sut taire son amour et se montra pour eux deux une amie fidèle, jusqu'à la tragique mort de Cullen.
Dans le train qui la mène à Haslemere, Mariah se remémore des pans de vie qui se superposent aux paysages traversés. La campagne est dénudée, sauvage et sombre, noire comme ses pensées qui la font se retourner sur des évènements vieux de vingt ans. A cette époque, Cullen qui était avocat, devait défendre le Dr. Owen Durward accusé du viol et du meurtre d'une adolescente du village, mais après enquête, il avait décidé de se retirer du dossier. C'est le lendemain de cette étonnante résolution qu'il mourut écrasé par un boulet de canon posé sur l'étagère de la bibliothèque.

La petite ville d'Haslemere n'a pas changé et les conversations des habitants tournent toutes autour du retour du Dr. Owen Durward qui était parti après avoir été reconnu non coupable. La boue remuée ne présage rien de bon et Mariah découvre que son amie Rowena n'a guère été épargnée par le temps.
Peter veut reprendre le dossier de son grand-père et lui demande son assistance car elle a bien connu cette époque alors que lui n'était qu'un enfant de dix ans. Et malgré son âge, Mariah est une femme forte, tout le contraire de sa grand-mère qui se terre dans sa chambre, minée par un secret.
Beaucoup de notes prises par Cullen racontent l'histoire, son aversion envers le suspect, et les doutes qui ont tracassé sa conscience. Il ne reste plus qu'à Mariah et à Peter à enquêter pour en écrire la fin...

Les livres de Noël d'Anne Perry sont des rendez-vous incontournables de décembre. L'intrigue et le suspense ne sont pas toujours palpitants mais il est un fait qu'on s'accorde toutes et tous à dire, elle sait très bien raconter les ambiances victoriennes et donner aux femmes de beaux rôles.
Malgré la teneur dramatique (et très actuelle) qui relate les femmes battues, les abus sexuels, l'emprise et le chantage de la part du harceleur… ce roman fut une bonne lecture que je recommande.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans une semaine, ce serait Noël. Mariah Ellison se demandait si elle devait embêter les domestiques en les priant de mettre des décorations dans ses appartements. À moins que quelqu’un ne lui rende visite par devoir, personne ne les verrait. Cette année, comme toute la famille était partie, elle se retrouverait de nouveau seule pendant les fêtes. Elle s’empressa de chasser l’idée que c’était en grande partie sa faute. Pour le dire gentiment, elle s’était montrée un brin difficile. Mais elle n’avait aucun doute sur le fait que, dans son dos, on devait formuler cela en termes moins amènes.
Mariah avait changé de comportement sur le tard. Elle se refusait à compter les années, et cela depuis un certain temps. À la vérité, elle avait cessé avant ses quatre-vingts ans – c’était bien assez vieux et, si elle avait eu un tantinet de bon sens, elle aurait arrêté dès soixante-dix ! De nombreuses femmes qu’elle connaissait l’avaient fait. Bien que septuagénaire, la reine Victoria, elle, ne pouvait pas vraiment rester discrète quant à son âge. Régner sur un empire qui embrassait un quart de la planète lui offrait très peu d’occasions de l’être dans quelque domaine que ce soit, ce pour quoi Mariah ne l’enviait pas.
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En attendant que le thé arrive de la cuisine, Mariah s’installa dans un fauteuil confortable au salon. Il s’agissait plus d’un boudoir que d’un salon. Elle n’avait pas besoin de quelque chose de si formel. Néanmoins, il était décoré à son goût, essentiellement de meubles qu’elle-même avait apportés, à l’ancienne, peut-être un peu massifs. Elle les avait gardés pour l’unique raison qu’elle y était habituée, et que personne ne les lui avait donnés. Pour être tout à fait franche, elle en détestait certains, d’autant qu’ils lui rappelaient assez peu de bons souvenirs. Cependant, elle ne pouvait pas dépendre pour tout d’Emily ! Elle se tourna vers la fenêtre et admira la jolie vue sur les arbres dans leur parure d’hiver. Même en plein cœur de Londres, on trouvait des jardins étonnamment ravissants, surtout au printemps, et celui-ci en faisait partie. L’été, il était encore plus magnifique. Des roses grimpaient sur la pergola qui, à cette saison, se réduisait à un enchevêtrement de tiges nues. Et il y avait également des pivoines et des delphiniums aux couleurs flamboyantes.
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Quelque chose chez Mariah adorait la beauté austère de cette saison [l'hiver]. Rien n'était vraiment mort, la terre se reposait, retirée en elle-même pour se préparer au printemps et à une nouvelle vie. Et tous les ans il en allait ainsi, indépendamment des hommes et des femmes qui vivaient là et la travaillaient, ou de ceux qui la souillaient. La terre possédait une vérité à elle qu'elle ne perdait jamais.
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Comme vous l'avez dit, l'amour ne meurt pas, pas plus que le courage ou l'espoir. Joyeux Noël, Harris !
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Il n'y avait dans la vie pas grand-chose de plus amer que la désillusion. A commencer par celle de perdre un trésor à cause de son propre égoïsme.
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