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EAN : 9782070295494
312 pages
Gallimard (17/11/1976)
4/5   3 notes
Résumé :
312 pp. Collection Tel . Couverture défraîchie. Coiffes frottées.
Que lire après Ma soeur, mon épouseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est principalement – on s'en doute peut-être – à dessein d'approfondir ma connaissance de Nietzsche que je me dirigeai vers cette biographie assez connue de Lou Andreas-Salomé qu'il aima notoirement et dont la relation fit une partie de la célébrité, voire de la légende, légende usurpée si l'on considère, comme je le crois, qu'il n'aima en elle que l'illusion d'une certaine femme dont il avait alors, à ce point d'existence, ou bien besoin ou envie. Après avoir écrit ceci, j'ignore encore pourquoi je tiens à préciser que je ne suis pas « fan » de Nietzsche : toute attitude servile ou obséquieuse qui ne se cantonne pas à l'éloge mérité d'un état objectif, à l'admiration d'une faculté réelle, tourne à l'aveuglement et à la soumission pleutre, à la surestimation de l'objet, dont on doit logiquement se départir tant qu'on reste rationnel, ainsi qu'au prétexte à l'humilité passive qui ne bâtit qu'un culte contradictoire, opposé à la force créatrice de celui qu'on admire et qu'il faudrait mieux imiter. Cet excès me déplait comme une facilité et une faiblesse, comme un abaissement et une offuscation de l'esprit de discernement, et je m'en méfie continûment, refusant d'y succomber sans pour autant me prémunir contre l'amour de la grandeur qui est bien davantage qu'une façon pusillanime de spectateur. Cependant, je dois aussi convenir qu'après quelques impressions d'éloquence, impressions rares comme firent sur mon esprit successivement Socrate et Descartes du temps où j'étais lycéen, je n'avais plus rencontré de bouleversement mental, du moins d'une vivacité « tectonique » de cet ordre, y compris dans la littérature, avant de découvrir Nietzsche il y a environ sept ans, et notamment la verve prodigieusement noble et éhontée que je trouvai déployée superbement dans Ecce Homo. Je continuai alors, consécutivement à ce choc, à lire avec avidité toutes ses pensées, et je me suis presque toujours désintéressé de sa vie personnelle, n'y voyant là a priori rien de nature à altérer dans un sens ou dans l'autre le sentiment que m'inspire un auteur relativement à son oeuvre – Lovecraft et Céline compris. Mes quelques avancées dans ce champ d'investigation ne cherchèrent qu'à vérifier les positions qu'on prêtait en général à l'initiateur de la thèse du surhomme, ses rapports avec sa soeur notamment parce qu'ils sont à l'origine de mystifications regrettables, ainsi que ses particularités physiologiques, dont son effondrement mental, qui constituent autant de singularités qu'on peut profitablement rapprocher du contenu de sa philosophie, à dessein ou d'explications relatives ou bien de purs symboles. Mais mon admiration ne se retient pas de trouver, dans la réflexion de Nietzsche, des manques étonnants comme autant de déceptions, pareils paradoxalement à des tabous chez un être qui se faisait principe de ne se détourner d'aucune malpropreté, tabous imputables à rien d'évident et dont il m'a fallu tirer les causes non de la cohérence propre à l'auteur qui, je crois, ne fut jamais vraiment pris en contradiction philosophiquement (sauf peut-être quant à cette étrangeté conceptuelle, mystique et en quelque sorte intruse de « l'éternel retour » dont maints critiques, n'ayant là rien d'autre d'obscur à ronger, se sont emparés en en faisant une sorte d'insistance absurde et provocante au regard de l'immense limpidité des idées et de la prose de Nietzsche), mais du contexte où il vécut et de certains traits de son existence, notamment du temps de sa première sociabilité, qui peuvent avoir introduit dans ses pensées des biais, des détours, des influences, des amertumes, en somme encore un peu de pathos, en dépit du recul brillant qu'il manifesta dans la supérieure hauteur de son travail solitaire. Ce n'est donc pas tant sous l'effet d'une admiration absolue et entretenue, mais par souci de compréhension, et plutôt de ce qui ne figure pas dans son oeuvre que du génie admirable qui s'y trouve, que j'ai pris la peine d'exhumer des informations sur Nietzsche – d'autant que c'est humain, n'est-ce pas ? et sans vice, quand on a déjà tout lu d'un auteur qui nous fut agréable et bon, de vouloir prolonger le plaisir de sa compagnie grâce à d'autres oeuvres afférentes, même si c'est à travers des récits de seconde main dont il faut toujours garder à l'esprit, évidemment, le caractère plus ou moins douteux et incertain. En particulier, je n'avais jusqu'alors pas suffisamment démêlé le rapport du philosophe à l'amour – ses oeuvres sont assez exemptes de ce sentiment en l'attachant surtout à la morale chrétienne déficiente, et ne transparaît souvent dans sa dimension passionnée et personnelle qu'avec une sorte d'ironie misogyne, distanciée et cassante, il n'y a à peu près que l'amour comme institution qui le fit moquer ou abattre de nouvelles idoles, l'amour pour ce qui est faible et dévoyé, impuissant et dévitalisé, et ce silence farouche sur la teneur d'un sentiment que d'aucuns, à travers Lou, affirment que le philosophe avait bel et bien éprouvé, traduit une incompréhensible pudeur ou une sorte de dissimulation qui est fort éloignée de son ton habituel de contempteur de toutes faussetés et complaisances. C'est même au point qu'il est impossible de distinguer ou d'interpréter, grâce à ses seules pensées publiées, ce à quoi eût pu ressembler Nietzsche sincèrement épris d'amour (je me souviens, dans son oeuvre, d'avoir discerné surtout son affection des choses rationnelles où la froideur domine, et guère celle des personnes où en général l'élan impulsif prévaut). Et pourtant, malgré ce vide et cette énigme, j'avais déjà réussi à concevoir et à supposer, dans mon article intitulé « La femme du passé n'était qu'une représentation (pour l'homme) », combien à cette époque la plupart des attachements masculins résultaient surtout de cliché, d'un romantisme d'opportunité, fort conditionnés par une image fantasmée de la femme excluant la compréhension et la peinture chez elle de tout caractère idiosyncratique, de toute personnalité individuelle, méprisant son portrait, notamment lorsque périodiquement l'homme, selon ses « succès » et le stade d'aboutissement où il se supposait parvenu, croyait venu le temps, avec une ponctualité ne laissant guère de place au hasard, de s'établir en quelque union de nature à le valoriser et à le stabiliser émotionnellement. Alors, la femme dans sa singularité lui importait très peu, il n'avait besoin que d'un foyer charmant et animé d'heureux bambins pour se déceler fondateurs de vie et de plaisirs, que d'un entourage de prétendue douceur pour se consoler des doutes qui l'affectaient régulièrement, et que d'une proximité de typique et supposée « faiblesse » pour se croire ponctuellement, selon les humeurs accordées par son temps libre, veiller sur quelqu'un et aussi dominer sa maison. Comme je l'ai exprimé dans cet article, à bien y regarder, il n'existe quasiment pas d'amant avant le XXe siècle qui, hors de tout transport panégyrique de style ampoulé pour s'attirer des faveurs et se supposer lyrique, a communiqué la description d'un individu de femme aimée au lieu de confirmer telle ou telle de ses propres dispositions masculines à flatter, à aimer, ou à corroborer des attributs vantés par la société surtout à dessein de s'en faire valoir.
Mon soupçon en la matière – cette hypothèse d'un désintérêt général pour une femme au profit d'une curiosité littéraire et symboliste (et au fond fondamentalement incurieuse) pour la femme, c'est-à-dire une image, une rumeur ou une aura, disons une auréole de femme – fut, s'agissant de Nietzsche, confirmé par la chronologie des faits de son existence qui, très loin de l'entraîner dans l'amour et de le surprendre, indiquent au contraire une volonté, pour ne pas dire une résolution préliminaire, un préjugé de tomber amoureux : il semble bien, en somme, que Nietzsche décida d'aimer Lou avant même de l'avoir rencontrée. Il avait besoin d'aimer à ce moment, tout semblait concorder dans son existence pour lui donner l'occasion de s'attribuer au moins cette réussite et cet honneur, cette distraction forte, ce « destin », c'était un temps pour lui d'aimer l'amour quelle que serait l'identité de celle qu'il trouverait en cette période climatérique de « construction » pourvu qu'elle fût notamment en capacité d'être une secrétaire et une disciple – je crois qu'il ne désirait pas davantage, c'eût été déjà un privilège pour lui et une récompense de pouvoir disposer d'une femme qui le comprît après tant d'importunités et de désillusions (exactement comme dans le fameux poème de Verlaine où l'on sait comme le poète feint plus ou moins d'être hétérosexuel avec les figures les plus typiques de la littérature – démonstration supplémentaire que la femme la plus adorée, comme dans cette pièce célèbre, n'était véritablement qu'une figurine espérée, jusqu'à ce que le lecteur même ne puisse plus distinguer du tout si l'auteur en parle affectionnément pour de vrai, et jusqu'à même ce qu'il se désintéresse de cette sincérité). Son ami Paul Rée lui procura l'opportunité qui lui fit cette impression mystique, évidente et divine, tant elle lui parut synchrone avec sa volonté actuelle, d'une faveur du sort, d'une destinée, d'une providence : la vie l'avait écouté pour une fois, elle s'apprêtait à le favoriser avec bonheur, et il allait enfin commencer à recevoir le juste salaire de son génie. Bien qu'il soit difficile de déjouer l'ironie de Nietzsche dans ses lettres, ses mensonges comme ses rodomontades, enfin tout ce qui relève de la posture et de l'auto-persuasion – j'ose dire, après ce nouveau document, que Nietzsche n'a pas eu dans l'existence toute l'attitude de hauteur et de maturité qu'on lui sait dans ses oeuvres, et c'est une notion fort intéressante que cette contradiction apparente entre l'art et l'artiste, parce que l'art élaboré se cogite et se délibère à froid tandis que même une lettre bien réfléchie reflète une part de la spontanéité apparente de la vie sociale dont elle procède et qu'elle réinvestit et entretient (je reviendrai sur ce point) –, on ne doit pas supposer une totale plaisanterie quand le philosophe écrivit à Rée, peu avant de faire la connaissance de Lou dont jusqu'à alors il n'a pas lu un seul mot, qu'il se prépare avec elle à un mariage avantageux de deux ans, ce que Rée suppose une bizarrerie provocante et humoristique. Cette tonalité curieuse qu'on rencontre dans la plupart de sa correspondance est caractéristique de Nietzsche, et il faut bien s'y appesantir et l'analyser pour la comprendre : dans ses lettres, souvent le sérieux tacite et comme insidieux des intentions s'oppose à la légèreté de formulations ambiguës qu'on soupçonne alors dérisoires ; on espère qu'il exagère, on sent qu'il exagère, il fait sentir qu'il exagère, mais l'idée exprimée se trouve si connexe, si attachée à ses intérêts, si explicitement juste, qu'on ressent comme l'impression d'un lapsus découvert et jeté là pour déclarer la honte d'une volonté et annihiler du même coup cette honte, ce qui ne manque pas de créer un trouble où le destinataire ignore l'état de franchise de Nietzsche et refuse délibérément d'y croire. C'est que Nietzsche osait rarement confier tout uniment ses projets à son entourage, ou alors peut-être seulement à sa soeur Elisabeth, mais seulement par intervalles, parce qu'il était conscient de son étrangeté foncière, de son anomalie sociale et critique qu'il savait capable de choquer à l'occasion et le desservir, tour mental qu'il couvrait d'ambivalences de fond et de style, cependant que, goûtant à valoriser sa personnalité et ses audaces intellectuelles qu'il estimait supérieures, il se haussait à des exagérations qui lui donnaient la stature orgueilleuse des grands hommes de son admiration au moyen de certaines singularités d'écriture indécidables, d'excès manifestes de subjectivité dans la relation de son existence transformée en légende, ainsi que d'émois exacerbés par lesquels il tentait à se situer parmi les êtres de sensibilité exceptionnelle auxquels il aspirait également à ressembler, non sans stéréotypes. C'est pourquoi il y a beaucoup de leurres dans ses lettres, beaucoup de faiblesses d'humeur, d'affectations puériles et d'écarts à la vérité, beaucoup d'expressions surprenantes et vives dont il paraît, le moment d'après, humblement se repentir et demander pardon. Surtout, le désir qu'il entretint longtemps, se sachant un homme de génie et s'estimant mériter une distinction, de ne pas s'aliéner des soutiens respectés, est l'une des raisons, je crois, qui le poussèrent à entretenir la normalité des échanges qui lui furent néanmoins toujours une mascarade un peu forcée : sans nul doute, il ressentait un besoin de sociabilité, entretenu, certes, quoique pas seulement, par une volonté de succès ; et je doute notamment qu'avant l'échec si cuisant de son Zarathoustra, qu'il jugea toujours une oeuvre prodigieuse et un don unique pour l'humanité, il prit le parti de s'exclure définitivement de la communauté des hommes qu'il ambitionnait autant pour le plaisir naturel de s'entourer d'une aimable compagnie que pour la reconnaissance publique de son travail. Il me semble qu'il ne parvint jamais à écarter tout à fait son sentiment d'amoralité intérieur, d'inconvenance foncière, y compris quand il était étudiant où il use déjà avec un peu trop d'outrance d'une façon de condescendance qui semble affectée et comique. Cette impression omniprésente en lui d'unicité et d'étrangeté dont il ne pouvait entièrement s'abstraire explique certainement pourquoi, étant incapable d'exprimer une pensée « normale » cependant qu'il se méfiait encore de déranger, il s'observait constamment dans sa correspondance, autant qu'il s'abandonnait par soubresauts bizarres, cachait manifestement ce qu'il s'ignorait le droit de dire à ceux qu'il appréciait et dont il souhaitait l'affection qu'il leur communiquait aussi avec enthousiasme, et avançait contradictoirement des boutades intruses qu'il interrompait aussitôt dans l'incertitude de savoir si elles seraient prises en bonne part ou si on lui demanderait, à lui ressentant à tel point un besoin d'amitiés, ultérieurement et froidement de s'en expliquer. Je crois que Nietzsche, pour son bonheur social, sentit longtemps l'intérêt de feindre, mais son intuition de sa propre grandeur s'accorda mal au refus total de se servir d'une pleine franchise ; c'est ce qui explique pourquoi il adopte souvent ce ton d'ironie équivoque, de plaisanterie douteuse, de fatuité hyperbolique dans nombre de ses lettres quoique sans dissimuler qui il est – mais il est probable, pour revenir à mon propos, qu'il projeta bien, dès la mention de Rée au sujet d'une Russe douée qui désirait le rencontrer et lui enjoignait de venir prochainement, de nouer un attachement conjugal avec Lou : un homme aussi persuadé de sa supériorité ne pouvait sans doute intimement que considérer une telle coïncidence de sa volonté immédiate et de la réalité si prochaine une sorte d'imminence fatidique. Qu'au surplus il eût admis d'emblée, en manière de quasi-certitude, qu'il lui plairait et qu'elle l'agréerait, voici ce qui n'est entendable qu'en considérant avec recul et mise en perspective le rapport entre les sexes à la fin du XIXe siècle. Les affinités y sont largement dirigées pour ne pas dire artificielles, et maintes femmes ne désirent qu'échapper à la tyrannie de leurs familles qui les enferment et les infantilisent : il est commun, à cette époque, qu'elles ne s'attachent et ne s'engagent à un homme que pour obtenir le bénéfice d'une moindre captivité, et l'homme profite de cette façon de fuite pour paraître généreux et se croire admiré à la façon du protecteur et du libérateur dont elles entretiennent, volontairement ou non, l'illusion : c'est le jeu des mariages dans une société des convenances et de répression des libertés, et les occasions de rencontre entre les genres sont même si rares et surveillées qu'il est fréquent que chacun estime, faute de réitérations possibles, devoir ne pas manquer cette occasion d'une sélection définitive, exactement comme dans les bals de la littérature occidentale, que j'admets plus représentatifs de tous milieux réels qu'on se le figure, où la vue d'un être simplement disponible et satisfaisant, c'est-à-dire tout juste propre, correspondait au moment excessif d'un engagement existentiel par l'amour. Nietzsche n'avait alors guère de raison de se figurer qu'une jeune femme expatriée pût rencontrer un bien meilleur parti qu'un précoce professeur d'université comme lui, et les rapports qu'il reçut de son ami lui faisait espérer au surplus une concordance spirituelle avec Lou ne lui permettant pas d'anticiper son insuccès. Il est certes vrai qu'il devinait déjà plus que probablement que R
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Des lettres, et surtout des brouillons de lettres écrits sur l’impulsion du moment, révèlent la profonde de [l’] angoisse [de Nietzsche]. Il souhait un ciel clair au-dessus d’eux. Il ne pouvait vivre dans cette atmosphère de duperie et de méfiance. Appelant Lou son « cher cœur », il la suppliait de soulever de son esprit le voile de la suspicion :
« Un solitaire souffre terriblement de douter des quelques personnes qu’il aime, surtout s’il craint qu’ils ne nourrissent un soupçon à l’égard de tout son être. Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de gaieté dans nos relations ? Parce qu’il m’a fallu user de trop de contrainte… Je parle de façon obscure. Lorsque j’aurai votre confiance, vous verrez que je trouverai les mots appropriés. Jusqu’ici, j’ai été souvent forcé de garder le silence. »
[…]
Plus il méditait tout cela dans sa chambre morne et froide, plus la colère le gagnait :
« Prenez garde, écrivait-il à Lou, si je vous regrette à présent, c’est un terrible réquisitoire contre vous… qui peut vous fréquenter si vous donnez libre cours à tous les traits lamentables de votre nature ?... Non seulement m’avez-vous causé du tort, mais à tous ceux qui m’aiment. Cette épée est suspendue au-dessus de vous. Je n’ai créé ni le monde ni Lou. Si je vous avais créée, je vous eusse donné une meilleure santé et, avant tout, quelque chose de bien plus important que la santé… peut-être aussi un peu plus d’affection pour moi (bien que ce soit là ce qui vous intéresse le moins)… Rappelez-vous ceci : ce méchant égoïsme qui est le vôtre, qui est incapable d’amour, cette absence de sentiment pour quoi que ce soit sont pour moi les traits les plus répugnants chez l’homme, pires que tous les maux… Adieu, ma chère Lou, je ne vous reverrai pas. Gardez votre âme de pareilles actions et dispensez aux autres, surtout à l’ami Rée, ce que vous n’avez pu me donner… Adieu, je n’ai pas fini votre lettre, mais je n’en ai déjà que trop lu. »
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Nietzsche à Lou : "Votre idée de réduire tous les systèmes philosophiques à la vie personnelle des philosophes est vraiment l'idée d'une "âme sœur".
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