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EAN : 9782211081085
189 pages
L'Ecole des loisirs (01/09/2005)
4.16/5   86 notes
Résumé :

Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, nettoyeurs de tombes, chiffonniers...
Des enfants laissés pour compte dans un pays où les plus pauvres ne peuvent que survivre.
Survivre, Saturnino tente de le faire.
Dans la rue, il lutte depuis la disparition de ses parents pour gagner quelques pièces, pour protéger Luzia, sa petite sœur, pour se souvenir des mots et des chansons que fredonnait leur mère.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un pays d'Amérique latine, Saturnino et sa petite soeur Luzia survivent comme ils peuvent de petits boulots. Entre la faim, le froid et la peur des commandos armés qui nettoient les rues de la ville de ses mendiants, il a peu de temps pour rêver ou jouer. Un jour, un vieux monsieur très chic lui sauve la vie et lui tend sa carte de visite. Il lui propose de venir le rejoindre le lendemain avec sa soeur et ses amis à l'adresse indiquée. Saturnino va découvrir un monde inconnu jusque là, celui de la musique. Parviendra-t-elle à lui faire oublier sa vie ? Arrivera-t-elle à changer son destin ?

Mon avis :

D'une grande tendresse, ce récit tout en pudeur nous livre le quotidien sordide des enfants des rues. Qui pourrait s'inquiéter pour eux alors que chacun lutte pour sa propre survie jour après jour ? Mais Romero, chef d'orchestre à la retraite, va ...

Lire la suite sur http://argali.eklablog.fr
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Nous suivons des gamins de rue d'une ville touristique de Bolivie et plus particulièrement Saturnino, sa petite soeur Luzia et Patte-folle. Ils vivent des menus métiers de rue comme cireurs de chaussures et grappillent ici et là de quoi se nourrir. La vie n'est pas facile et les touristes profitent... pour survivre il ne leur est pas rare de devoir aussi voler.
Le dictateur fait place net avec sa milice sans considérer le peuple. Un jour, Saturnino est pris en flagrant délit de vol auprès d'une belle jeune touriste. Un milicien arrive et souhaite l'enfermer (ou pire). "Si tu sais ce que va faire un macaco, tu en sais plus que lui". Un vieil homme très élégant, Romero, prend parti pour le pilluelo (gamin des rues). Il propose à Saturnino de venir le voir le lendemain et d'emmener ses copains et sa petite soeur.
C'est le départ d'un nouvel espoir dans ce climat politique tyrannique et cette misère, encore faut-il que le monsieur ne soit pas un cazadore (touriste sexuel). le rendez-vous est à l'école de musique.

Bien-sûr le livre parle de l'atmosphère oppressive de la rue, de la ville, de la misère, de la politique, de la situation d'orphelin, mais c'est encore plus l'espace de liberté, d'émotion écoutée, d'attention, de partage, qu'est l'école de musique qui m'a le plus embarquée.
Cet apprentissage de la musique est un réapprentissage de la confiance. Romero est un Maestro (chef d'orchestre), revenu en fin de parcours dans son pays. Sa pédagogie musicale est fabuleuse. le premier contact avec la musique est auditive mais aussi tactile et émotionnelle : les enfants sont invités à poser leur oreille sur le caisson d'un violoncelle.
(...) Les enfants se mettent aux instruments, la partition sous les yeux juste pour se l'approprier sans apprendre pourtant le solfège. Et puis une fois que chaque instrument connait son morceaux, le Maestro propose un concert privé...

L'école est un repère, un espace privilégié. Un espace atteignable aussi par le dehors même si les enfants y viennent pour la musique en laissant le reste à l'extérieur. C'est un espace où ils grandissent, se trouvent un peu, sont accompagnés... une première approche des changements dans une vie entre l'enfant et l'adulte qu'il deviendra.

encore un peu plus de référence sur la musique en suivant le lien
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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C'est l'histoire d'un garçon appelé Saturnino, de sa soeur Luzia et de son ami Patte-Folle. Les trois enfants vivent dans la rue et la journée ils vendent des cartes postales aux passants, cirent les chaussures ... Un jour Saturnino cire les chaussures d'une belle femme, l'homme qui l'accompagnait ne lui a pas donné beaucoup d'argent. Ce dernier a donc décidé de voler l'homme mais il s'est fait prendre. Les policiers sont donc venus pour amener Saturnino en prison mais un homme est arrivé et l'a sauvé des policiers. L'homme a dit à Saturnino d'aller le voir le lendemain avec ses amis. Une grande histoire va donc démarrer de cette petite rencontre.
J'ai lu Maestro je l'ai bien aimé car j'ai trouvé l'histoire de Saturnino (enfant de la rue) touchante car celui-ci n'a plus de parents et vit seul avec sa soeur Luzia.
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« Maestro » est ce roman qui tremble en main. Bouleversant, il incite à l'écoute de ces envolées musicales qui transforment le monde et les êtres en partition de lumière. Vivant, relevé, il donne du pain aux oiseaux meurtris. Il habille du regard l'enfant à renaître en astre d'orchestre majeur. Digne d'un génie évident, l'auteur, Xavier-Laurent Petit délivre une histoire de tous les possibles qui a existé dans une rencontre magnanime avec les causes pourtant, perdues d'avance. Saturnino est cet enfant qui vit avec Luzia sa petite soeur, abandonnés, enfants des rues et des mirages. Cireur de chaussures au perfectionnisme cherchant la tendresse et la reconnaissance dans le brillant du geste poli. Avec plusieurs petits êtres perdus, ils forment cette chaîne de survivance grappillant des sourires aux étals des fruits et légumes qui sont refusés à leurs espérances. Démunis, ils sont les Poulbots de ce pays sans nom où la dictature, les oppressions, sont le quotidien de chacun. Il est partout ce pays, dans cette mappemonde injuste et appauvrissante. Un jour, un rai de lumière se lève subrepticement en la venue de Romero Villandès. Assistant à une scène de corruption envers Saturnino ce vieil homme semblable à Vitalis, musicien saltimbanque de « Sans famille » d'Hector Malo, va transformer l'histoire qui va changer de voie. Nous sommes dans le champ de la solidarité et de bienveillance. Cet homme que les enfants appelleront « le Vieux » est l'idéal. Ce Maestro est un sauveur. Il va créer un orchestre avec tous les gamins abandonnés, leur apprendre à jouer d'un instrument. Ces enfants sauront combien il est bon d'être en lien avec la culture, la création, la ténacité et l'endurance. Ils devinent la bonté et la confiance, Jean-Sébastien Bach en sera le détonateur. « Patte-Folle » ami de Saturnino écoutera à n'en plus finir , à en pleurer longtemps vers un toujours « La Marche de Radetsky » de Johann Strauss. « Maestro » est un grand livre. L'écriture est soyeuse et donnante. le thème universel et culte. Ce roman est la baguette d'un chef d'orchestre de renom. La musique est pouvoir. Elle est arme et outil. Rédemptrice elle octroie à « Maestro » la beauté d'un rideau rouge qui se lève sur l'envergure de tous les possibles. Puissant, il emporte l'humanisme vers la gloire. Publié par les Editions « L'école des Loisirs » collection « Médium » ce roman est à lire, à offrir à partager à lire dans une salle en pleine écoute musicale. Un grand merci pour mon amie Isabelle Antiao pour le partage de cette lecture digne des rois.
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Xavier-Laurent Petit livre avec "Maestro" un conte de fée moderne. Nous rencontrons ainsi le personnage principal de ce roman jeunesse dans les rues touristiques de Bolivie où ce jeune garçon cire les chaussures des visiteurs pendant que sa petite soeur leur vend des cartes postales. Leurs parents ayant disparu tragiquement, et trop tôt, ils survivent de petits boulots dans les rues, en compagnie d'autres enfants livrés à eux-mêmes.
Entre la saison sèche et la saison des pluies, la vie est dure pour ces "pilluelos" (gamins des rues), qui dorment dans des abris de fortune et sont la proie des "macacos", vigiles à la solde du dictateur en place, formés pour faire disparaître toute trace, même infime, de rébellion, et à l'occasion, se défouler sur ces petits gamins des rues que personne ne protège. Jusqu'à ce qu'apparaisse un mystérieux vieillard sorti de nulle part, qui va prendre sous son aile Saturnino, Luzia et Patte-folle; ainsi que d'autres "pilluelos" et leur apprendre la musique. Après l'écoute des grands compositeurs du répertoire classique, voilà que cet ancien chef d'orchestre se met en tête d'apprendre à chacun de ces gamins à jouer d'un instrument...
Un roman très bien écrit (même si parfois des lettres sont manquantes!) mais parfois avec quelques longueurs.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le vieux n'a pas relevé, il fouillait parmi les disques. Il en a sorti un, j'ai jeté un coup d’œil sur la pochette pendant qu'il l'installait. La photo d'un immense orchestre. Des violons, des violoncelles, des flûtes... et des quantités d'instruments que je ne connaissais pas. Derrière leurs pupitres, des dizaines de musiciens levaient les yeux vers un homme impeccablement habillé, une baguette à la main comme s'ils n'attendaient qu'un geste de lui pour jouer.
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Ce que j'aime en musique, on peut recommencer des milliers de fois comme si c'était neuf.
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Ils jouaient un truc inimaginable, un énorme morceau de gaieté dans lequel chacun pouvait mordre comme dans un gâteau. Rien qu'à l'écouter, j'avais envie de galoper, de sauter, de danser, de crier...
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J'ai fermé les yeux en humant son parfum. Le paradis lui-même ne pouvait pas sentir si bon.
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Ils jouaient un truc inimaginable, un énorme morceau de gaieté dans lequel chacun pouvait mordre comme dans un gâteau. Rien qu'à l'écouter, j'avais envie de galoper, de sauter, de danser, de crier...
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Vidéo de Xavier-Laurent Petit
de Xavier-Laurent Petit https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/va-bien
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