Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh

Achat non prévu des Imaginales 2019, j'ai craqué après avoir entendu l'auteur parlé de son roman lors de la conférence sur la Forêt. Premier roman que j'ai lu de mes (trop) nombreux achats des Imaginales de cet année.

L'écriture de Stefan Platteau, bien que très verbeuse, est bien fluide, on rentre facilement dans l'histoire. Heureusement, car dans ce premier tome, l'action n'est pas trop présente, l'auteur prend le temps de bien mettre en place son univers, surtout tout ce qui touche au personnage éponyme de Manesh. Celui-ci raconte son histoire au "héros" du tome qui est le barde Fintan Calathynn, qui lui retranscrit tout en parlant à la 1ère personne.
J'ai mis héros entre "", car à part être le narrateur, ce n'est pas, pour le moment, et de mon point de vue, le personnage le plus héroïque croisé dans ce tome.
La fin du tome est assez abrupt et nous donne très envie de lire la suite !!!! Que je ne pourrais pas lire avant un certain temps ^^ (trop d'autre romans à lire ! et je ne l'ai pas ^^)
En bref, si vous n'avez pas peur des romans où l'accent est plus mis sur l'univers que sur l'action, Manesh est fait pour vous ! Sinon... Ben n'ayant pas lu le tome 2, je ne peux pas encore vous dire si vous devez franchir le cap quand même ou pas ^^

Ce livre mérite certainement le prix imaginales en revanche je ne suis pas rentré dedans..
J'ai acheté ce livre lors d'un salon l'auteur est super sympa il mérite je pense de meilleures critiques... c'est rare pour moi mais j'ai vraiment eu du mal à le finir et n'ai pas envie de lire la suite...

En bref, un premier tome de fantasy qui pose bien les bases de l'univers créé tout en apportant déjà de la matière à l'intrigue. Stefan Platteau maîtrise son sujet et happe le lecteur grâce à une plume magnifique, des personnages attachants et une mythologie parfaitement huilée. Seul bémol, le derniers tiers semble s'essouffler et des informations primordiales sont évoquées de façon succincte. Une saga qui commence bien en tout cas !
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Ce livre est un véritable coup de coeur !
Entre les légendes des temps anciens et le contexte de cette histoire, l'univers qui est dépeint dans ce roman est foisonnant. On découvre ici deux récits, le principal est celui d'un équipage remontant un fleuve pour trouver un mystérieux oracle. le second récit enchâssé est raconté par un étrange jeune homme récupéré presque mort par l'équipage. Cet univers est tellement foisonnant qu'il peut paraître complexe au début, les termes (fonctions, vêtements, religion…) employés par exemple, ne sont pas forcement clair.
La palette de personnages dont nous suivons la pérégrination semble de prime abord assez simple, mais l'on comprend au fil du voyage que chacun à une part d'ombre et que les motivations sont multiples. de plus le rythme du récit, à l'instar du voyage des protagonistes, est lent, mais pas tranquille. La tension est palpable dès les premières pages. Un danger invisible plane tout au long du récit et prend peu à peu corps ce qui ne donne qu'une envie, tourner encore et encore les pages.

Présenté comme l'une des « nouvelles voix majeures » de la littérature fantasy par les éditions Mouton Electrique, Stefan Platteau signe avec ce premier livre un très bon roman. On y retrouve tous se qui fait la littérature fantasy, c'est-à-dire une quête mystérieuse dans des contrées hostiles, un groupes d'aventuriers, une mythologie des plus intrigantes…


En effet, Stefan Platteau reprend les codes traditionnels de la fantasy mais y incorpore une touche très personnelle qui donne toute sa saveur à son récit. S'il reprend un groupe d'aventuriers à qui est confié une mission, celle-ci prend place dans un contexte de guerre civile qui déchire l'Héritage. Je trouve extrêmement intéressant ce contexte de guerre fratricide car il amène une vrai complexité dans les relations entre les différents membres de l'expédition : le Grand Méchant ou le Grand Péril n'est pas seulement un ennemi du dehors mais viens aussi du dedans. Aucun manichéisme, aucun de nos valeureux compagnons n'est parfait. Chacun a son histoire, qui le modèle et intervient dans son rapport la guerre à la guerre civile et aux autres.

L'auteur réussis aussi à apporter un vent de fraîcheur dans sa mythologie. Il ne reprend pas seulement les traditionnelles mythologies celtique-romaine-nordique mais va puiser dans la culture hindoue pour nous construire un monde totalement dépaysant.

La narration, quand à elle, est très contemplative. Si cela peut en gêner certain, j'ai trouvé cela très agréable de pouvoir prendre son temps, de pouvoir contempler les paysages du Vyanthryr ou les routes de l'Héritage. Cette narration, c'est aussi une narration à deux voix. le récit est en effet séparé en deux parties : la principale, racontée par le barde Fintan Calathynn, suit les péripéties de nos aventuriers le long du fleuve ; la seconde nous est narrée par Manesh, un mystérieux jeune homme retrouvé à moitié mort accroché à une branche et dont le récit pourrait bien lui coûter la vie… Si je trouve très intéressante cette alternance des voies, et très utiles pour comprendre tous les enjeux et la complexité du monde de l'Héritage, j'ai parfois regretté que cela coupe autant le rythme général du roman. J'ai aussi regretté certain choix « scénaristiques » : certains événements arrivaient bien trop tôt à mon goût et enlevaient une grande partie de la saveur émotionnelle qu'ils amenaient avec eux.

Malgré tous, c'est avec un grand plaisir que j'ai découvert ce nouvel univers et cet auteur, et que j'ai suivis le capitaine Rana, le barde Fintan Calathynn, Manesh, et leurs compagnons.

Je n'ai qu'une hâte, me plonger dans le deuxième tome de cette série qui a pour nom cette fois-ci Shakti !

(Et puis, franchement, le livre en lui-même est juste magnifique !)
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Ce roman je l ai lu voila deux ans, à sa sortie même.
j en avais gardé un énorme plaisir de lecture, l histoire était vraiment envoutante, des les premières pages, puis déçu par les dernières lectures, je reprend ce roman en mains, et je me mets a lire les premières pages...
Ca y est c est reparti j en suis a la page 120, c est vraiment toujours aussi bien écrit, et c est tout autant captivant.
De temps en temps, ça fait du bien de revenir sur un livre qu on a aimé.
MANESH est une valeur sûre qui m a happée dans ses pages.

J'ai eu la chance de pouvoir lire le Tome 1 des Sentiers des astres grâce à la dernière masse critique de Babelio. Dans son édition J'ai Lu, un peu un cran en dessous de celle des éditions des Moutons électriques (mais ils restent imbattables de ce côté-là), je me suis plongée à corps perdu dans Manesh. Autant vous le dire tout de suite, c'est un coup de coeur. Stefan Platteau est un conteur né qui déploie un univers complexe mais surtout une langue extrêmement bien travaillée.

Son roman est construit sur le principe du récit enchâssé. le premier récit est celui du barde, à bord d'une gabarre qui remonte un fleuve ancestral. A bord du bateau, on découvre des guerriers tous aguerris, tous fidèles à leur chef Rana. Ils sont en mission dont le but sera dévoilé bien plus tard. Alors qu'il remonte le fleuve, les guerriers repêchent un homme bien mal en point, accroché à une branche dérivante. Il s'agit de Manesh. le barde et ses compagnons vont tout faire pour le sauver. Entre Manesh et le barde, une complicité commence à naître. le barde demande alors à Manesh de lui raconter comment il s'est retrouvé dans cette situation.

Le récit enchâssé commence donc quand Manesh se livre. Conteur hors pair, il va remonter jusqu'à ses origines extraordinaires car Manesh n'est pas un homme comme les autres. Ainsi les souvenirs de Manesh remontent à la surface, métaphore de ce fleuve que les guerriers de Rana remontent également. Les deux histoires se rejoindront tôt ou tard…

Stefan Platteau créé une atmosphère très particulière. Son roman est imprégné de mythologie celte et hindoue et cela fonctionne très bien. Les hommes remontent un fleuve brumeux dont les berges mystiques sont dangereuses. le récit de Manesh est entouré d'un halo de mystère dans lequel les dieux et les hommes se côtoient. Certaines scènes sont très oniriques presque magiques comme lorsque les guerriers débarquent sur une île bien étrange. L'auteur invoque des divinités parfois attendrissantes souvent cruelles. Il montre que les hommes de Rana ne sont que des hommes sur le grand échiquier de l'univers. Pas d'héroïsme mal venu ici et c'est tant mieux.

Les personnages sont donc un point fort du récit. Il y a d'abord le barde, un être empli de poésie, qui cherche à connaître l'identité de Manesh. Les guerriers qui l'entourent ne sont pas simplement esquissés. Ils possèdent tous une personnalité propre et le lecteur n'a qu'une envie: en savoir plus sur eux. Quant à Manesh, c'est un être mystérieux et complexe qui n'a cessé de m'intriguer et de m'étonner tout au long du récit.

Enfin, la plume de l'auteur mérite d'être saluée. Stefan Platteau déploie une langue somptueuse et travaillée. Il sait parfaitement créer un sentiment de malaise lorsqu'il le faut. J'ai, notamment vers la fin du roman, eu le sang glacé à la description de certaines scènes à la fois onirique et cauchemardesque (le son des cornes de brume me hantent encore). Son style est peut-être parfois contemplatif à force de descriptions mais j'ai adoré cet univers justement foisonnant.

Avec ce conte qui tient à la fois des mythologies nordiques et indiennes, Stefan Platteau nous offre un récit somptueux où les hommes côtoient les dieux dans une langue sublime. Manesh est un premier tome envoûtant qui m'a littéralement emportée loin sur les rives du fleuve aux mille dangers.
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Je dois être honnête : l'écriture est belle, le monde que l'auteur nous présente est inventif et intéressant. L'histoire est même plutôt originale... Bref, de très bonnes qualités !
Mais le roman est très contemplatif, et, personnellement, je me suis fermement ennuyée. A part certains passages un peu plus rythmés, réussir à avancer dans ce livre a été un calvaire pour moi.
Dommage !

Avant même l'ouverture du livre, j'ai été intrigué. D'abord par la critique de Jean-Philippe Jaworski, auteur que j'apprécie.  Ensuite, par cette phrase : "Un huis-clos humaniste et un peu cruel, une histoire sans héros, quelque part entre Robin Hobb et Robert Holdstock.". Malgré tout, je me méfie toujours de ce genre de commentaire. En effet, on retrouve fréquemment des phrases accrocheuses comme celle-ci, tel "le nouveau Tolkien", totalement infondées. de plus, j'aime qu'un auteur soit original. Surtout en fantasy ! le champs littéraire déborde de romans fantasy que je qualifierai de... sans personnalité. C'est peut-être aller un peu fort, mais sans doute pas loin de la vérité. Vous l'aurez compris, ces citations m'ont à la fois attirées et rebutées.

  C'est donc avec enthousiasme que j'ai découvert l'univers de Stefan Platteau. Et vraiment, ce fut une véritable bonne découverte. le lecteur découvre le royaume grâce à la double narration d'un barde, Fintan Calathynn, et de d'un être semi-solaire, Manesh. Bien utilisée, cette technique permet de faire découvrir aux lecteurs les us et coutumes du royaume de l'Héritage. Ce royaume semble de prime abord bien vaste. Est-il bien exploité ? Oui et non. Oui par sa religion/mythologie. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus attiré dans ce livre. En effet, le récit est essentiellement basé sur l'inter-relation entre la mythologie, les êtres qui peuplent cette mythologie et le "peuple" (Peut-on parler de peuple ? En effet, c'est une nation en complète dysharmonie qui nous est présentée). Bien exploité, cet aspect du roman m'a beaucoup plus. Non parce qu'on n'en sait que très peu sur le contexte géo-politique du royaume. On comprend bien qu'une guerre civile fait rage dans le pays. Mais j'aurais aimé quelque chose d'un peu plus approfondi. Mais bon... j'ai bien compris que ce n'était pas là le réel but de l'auteur.
  le style de l'auteur m'a réellement charmé. Je n'ai pas grand chose à dire la-dessus. Tout est parfait, je n'ai pas envie d'aller chercher des points négatifs alors qu'ils sont inexistants.
 
  Vraiment une excellente découverte. Je ne peux que recommander cet ouvrage à tout fan de fantasy.

N.B.: Autre surprise agréable: la maison d'édition . Je viens de la découvrir et de prime abord, leur catalogue me semble très intéressant.

J ai aimé découvrir ce nouvel auteur, c était vraiment très bon, et j ai vraiment eu l impression de vivre l histoire, de me situer dans ce récit ou les anciens dieux se cachent des étres humains, ou un dieu du feu dépose son rejeton dans un village, et aussi ou on ne nous fait pas le coup de l élu, déposé la pour étre le roi d un pays plus tard, cette trame est trop éculée...
la ou avance dans un univers nouveau, on se prend au jeu de lire pour le plaisir et de se demander ou veut bien nous emmener l auteur
Seul bémol, il m a un peu perdu a certains moments dans certaines descriptions, et le coup du "héron avec un poisson a la bouche", m a bien rejeté dans l univers réel auquel je ne demandais qu a échapper
des fois des détails comme ca peuvent m exaspérer mais ce n est qu un détail a propos d une oeuvre finement ciselée.
Je suivrai avec plaisir les aventures de Manesh, et j attends donc le tome 2 avec plaisir