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Patrick Read Johnson (Antécédent bibliographique)Nathalie Serval (Traducteur)
EAN : 9782290042878
312 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.23/5   11 notes
Résumé :
Le roi Einon est cruel, cupide et d'une ambition démesurée... Dans l'Angleterre du Xe siècle, il règne en tyran sur un peuple de paysans qu'il affame, et il réprime avec férocité toute tentative de soulèvement. Sa seule faiblesse est son amour pour Kara, la rebelle qui a juré de le tuer pour venger son père assassiné. Une fois, déjà, elle l'a blessé à mort et Einon n'a survécu que grâce au don que lui a fait un dragon de la moitié de son cœur. Depuis, Einon et le dr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En le lisant, ce roman me faisait penser à un SAN ANTONIO. Certes, l'écriture n'est pas du tout la même, les thèmes ne sont pas les mêmes, mais il y a un énorme point commun : l'histoire est idiote, mais on la lit avec plaisir et on a toujours envie de connaître la suite. On suit volontiers l'auteur dans ses délires, ses élucubrations.
J'ai appris, par la critique précédente, qu'on en avait tiré un film susceptible de plaire aux enfants. Bien sûr, l'un des héros est un dragon, ce qui a de quoi satisfaire leurs rêves. Dragon qui, d'ailleurs, malgré sa force surhumaine, a des comportements bien humains ! En parodiant Serge REGGIANI, on pourrait ajouter "c'est pas très gentil pour les dragons". Et puis, il y a un côté puéril, avec le monde des "bons" et le monde des "méchants", à tel point que la fin est évidente dès que les 2 clans s'affrontent : malgré toutes les difficultés qu'on peut leur créer, ce sont forcément les bons qui vont gagner, c'est tellement normal dans leur monde imaginaire ! Mais malgré tous ces aspects qui nous rapprochent de la littérature enfantine, en aucun cas je ne mettrai ce livre entre les mains d'un enfant. Les enfants jouent avec la mort, c'est certain. "Pan, pan, je t'aurais tué" on connaît ça, on en est tous passés par là. Mais dans le livre, il y a, ce qui n'était peut-être pas retranscrit à l'écran : la force de l'écriture. Et en matière de scènes sanguinolentes, dans le livre, on est servi ! Oh, l'auteur a dû bien s'amuser, en l'écrivant, en particulier en donnant l'un des principaux rôles à un moine, obligé de concilier son devoir d'aider les "bons" dans leur combat, et le précepte de son Dieu "tu ne tueras point". Une flèche dans la fesse, ça calme les ardeurs de la victime, mais ça ne la tue pas et ça amuse le lecteur. Mais l'auteur en fait tellement dans le domaine du sang qui coule, en se complaisant dans les descriptions les plus détaillées de la mort de chacun des "méchants" que, à la longue, "y en a marre" ( de sang, bien sûr ) ! Revenons sérieux, il est vrai qu'il y a des adultes qui vont voir Dracula, ils ne vont voir que du sang et ils en redemandent, mais pour les lecteurs qui, comme moi, n'en font pas spécialement leur "tasse de thé", il y en a vraiment de trop. Heureusement, l'auteur oublie un peu le sang pour une dernière page, belle et pleine d'émotion, avec un dragon qui montre qu'il est capable de faire ce que peu d'humains feraient à sa place pour sauver définitivement les "bons".
En conclusion : un livre qui mérite d'être lu, pour passer un bon moment, mais attention, d'après moi, pas pour les enfants, je le répète !
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Il y a très longtemps, quand j'étais petite, j'avais vu un film qui m'avait émerveillée. Pourtant je n'en avais pas vraiment de souvenirs. Je savais qu'il parlait d'un dragon qui avait partagé son coeur avec un jeune prince en train de mourir, qui s'avérait être un futur roi sanguinaire qui répandrait le mal dans son monde. Et je me souvenais du titre : Coeur de dragon. Alors, quand je suis tombée sur ce titre en libraire, j'ai immédiatement lu le résumé, et j'ai reconnu mon histoire.

Et c'est avec un énorme plaisir que j'ai redécouvert ce récit au travers de la plume de Pogue. Une histoire très touchante, dans la mesure où elle traite du sacrifice et du don de soi, et relatée avec ce qu'il faut d'émotion. J'ai même été surprise par la plume de l'auteur, qui mêle si bien les sensations, le drame et l'humour ! J'ai beaucoup souri et j'ai même ri sur certains passages, et j'ai été triste à certains moments, lorsque le mystère autour de l'intrigue s'est révélé.

Les personnages sont quant à eux sympathiques et attachants. Même si le chevalier Bowen a mis un peu plus de temps qu'il n'aurait dû pour comprendre la véritable nature d'Einon, j'ai trouvé sa capacité d'adaptation assez agréable, et son amitié avec Draco réellement touchante. Draco, quant à lui, m'a tiré des larmes, et j'ai réellement adoré son personnage. Enfin, Kara m'a semblé être une sacrée tête brûlée, tandis qu'Einon était détestable à souhait.

Il n'y a pas de fausses notes dans ce roman, que j'ai littéralement dévoré. Je suis très heureuse d'avoir enfin pu redécouvrir cette histoire avec ma vision d'adulte, et je pense que je la relirai à l'avenir.
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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Cette lecture a été un véritable plaisir. J'avais vu le film il y a déjà plusieurs années et donc était plus que vague dans ma mémoire.

Je suis rentrée dans l'histoire directement (ce qui change des derniers livres que j'ai lus), l'écriture est fluide et agréable. Tout est bien dosé, il n'y a pas trop de détails, pas trop de batailles, une petite touche d'humour par-ci par-là, une petite romance toute gentille, le compte est bon.

On suit l'évolution des personnages avec intérêt, aussi bien les bons que les mauvais. J'ai été surprise par la comportement de la mystérieuse Aislinn.
Une petite pointe de regret par rapport au comportement d'Einon, mais il n'y aurait pas eu d'histoire si il avait été différent.

Je me suis retenue de verser ma petite larme à la fin (surtout parce que j'ai terminé le livre dans le train...) mais bouhhhhh.

Challenge MULTI-DEFIS 2017
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Lu il y a plus d'un an, je me souviens à peine de l'histoire, mais je sais que je n'ai pas assez accroché. J'ai été déçue par l'intrigue très vite et l'ennui a pris le dessus, me poussant à lire en diagonale pour finalement ne pas être plus surprise que ça. En bref, une lecture loin d'être mémorable.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Gilbert fit un bond en arrière, chuta et releva la tête juste à temps pour voir la patte griffue se crisper, osciller dans l'espace puis retomber dans sa direction. Une griffe frôla le visage horrifié de Gilbert, trancha le cordon de sa ceinture et s'écrasa au sol entre ses jambes écartées, à quelques centimètres à peine de cette partie de lui-même qu'il désignait par euphémisme sous le nom de « bâton de vie ». Bien sûr, en tant que moine il n'avait pas l'occasion de l'utiliser en tant que tel, aussi n'occupait-elle pas une place prépondérante dans son anatomie. Toutefois, elle pourvoyait à certaines fonctions naturelles qui auraient pu pâtir de sa mise hors d'usage ; aussi se réjouit-il de ce que la griffe du dragon l'ai en définitive épargnée.
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Le bien ne périt point
S'il reste un homme qui s'en souvienne
Les paroles ne s'envolent point
S'il reste une voix pour les redire
Le Code à jamais resplendit
S'il reste un cœur pour nourrir sa flamme.
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- Tu mens, dragon ! s'écria Bowen, refusant d'écouter.
- Arrête de m'appeler dragon ! riposta l'autre en criant de plus belle. J'ai un nom !
- Quel nom ? vociféra Bowen.
Un silence gêné succéda aux éclats de voix, puis le dragon bredouilla, l'air embarrassé :
- Eh bien... il est imprononçable dans ta langue.
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C'était en cherchant la fille qu'il avait découvert Bowen... et le dragon. Les trois acteurs de son passage de l'état de prince mourant à celui de roi vivant, réunis en un même lieu. Une coïncidence pour le moins troublante.
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Le moine avait constitué un agréable dérivatif à sa solitude. Un peu trop bavard, certes... Et comme poète, un vrai désastre. Mais il était sincère, bienveillant, et il avait un cœur d'or.
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