Eaux rage, eaux des espoirs… cette marée serait plutôt, pour ce qui me concerne, un haut désespoir.
Pour ce qui est de la vieillesse ennemie… elle est bien plombante dans ce court bouquin.
Un titre prometteur (oui je sais qu'un titre c'est un piège à con mais je ne sais pas résister à l'appel de l'océan même si là aussi je sais que le chant des sirènes… se termine toujours en queue de poisson), un sujet (la vie, ses hauts et ses bas) inépuisable et commun à tous et surtout trop d'attente de ma part.
Résultat, j'ai trouvé ça d'une platitude déprimante. Des tranches de vie de trois quatre pages chacune pour nous dire que machin s'est marié un jour pis l'a rencontré machine pis l'a divorcé pis l'est mort quand il était vieux. Ouais super, histoire suivante. La vieille de 80 ans a sauté par la fenêtre, certainement parce qu'elle allait avoir besoin d'un dentier (non non je déconne pas, ça fait au moins deux pages…). Tout ça pendant 130 pages sans aucun style (aucun style qui me parle), sans aucune surprise, aucune imagination. C'est froid, sans âme, sans… n'en jetez plus.
Je reconnais malgré tout que les dix dernières pages m'ont un peu calmé et m'empêchent de parler encore une fois d'escroquerie, mais c'est beaucoup trop peu.
«
Marée basse, marée haute, cette alternance est à l'image de ma vie, de toute vie peut être.
La vie s'éloigne, mais elle revient »
Oui mais… Anne ma soeur Anne, je n'ai rien vu venir, alors revenir…
Sur le sable abandonné
Comme un con je suis resté…
Enorme déception, snif mais bon, les gouts et les couleurs…