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Le roi Vérence, seigneur du château de Lancre, est assassiné par un cousin, comme le veut la tradition familiale. A partir de là, différents événements se mettent en branle, régis et commentés par trois soeurcières un peu fêlées qui se réunissent en convent une fois par mois.
Il est difficile de raconter l'intrigue de ce roman, le sixième des annales du disque monde. Dans une ambiance moyenageuse, il fourmille de bizarreries en tout genre (le château qui perd des morceaux de temps en temps), de personnages fantastiques (fantômes, sorcières, tempête), de clins d'oeils à des contes ou à des pièces de théâtre. La scène finale est complètement déjantée. Ce n'est pas mon roman préféré dans cette série (Mortimer reste indétrônable) mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture.

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Pratchett, « Trois Soeurcières », Pockett 288 pages
Je vous ai déjà parlé du plaisir que j'ai à lire Pratchett.

Cet auteur est un magicien, capable de créer un univers d'une richesse incroyable. Il est un Balzac mêlé de Tolkien. Il a récrit non une comédie humaine, mais une immense comédie magique, dans laquelle fées, sorcières, mages et humains se côtoient.

Chaque tome est l'occasion de pasticher un univers et tout y passe : Shakespeare, Hollywood, le foot, l'informatique… Nul besoin d'être un génie pour repérer Cohen le Barbare. Ou le « fantôme de l'opéra » dans « Masquarade ».

« Trois soeurcières » est le sixième roman du Disque-monde et on retrouve mes personnages favoris : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg. Les deux sorcières en forment une troisième : la romantique Magrat Goussedail et toutes trois ont fort à faire pour venger l'assassinat du roi Vérence, tué par son cousin, et remettre son fils sur le trône. On reconnaît vite le pastiche de Macbeth.

C'est drôle à souhait, parfois impertinent. Très bien écrit. Magnifiquement imaginé et si, vous avez un coup de blues, n'hésitez pas à plonger dans Pratchett : il est parfait pour lutter contre toute morosité !
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Un excellent tome que celui des Trois Soeurcières. Pratchett est parfois inégal dans son écriture des Annales du disque monde, certains tomes sont confus, ou déséquilibrés. Celui-ci est pour le moment l'un des meilleurs que j'ai lus (je les lis dans l'ordre de parution, celui-ci est le 6eme). Certains tomes me donnent envie d'abandonner la saga, celui-ci est de ceux qui me donnent envie d'aller voir plus loin. Vous reprendrez bien un autre tome ?
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J'adore les sorcières de Pratchett, je les trouve parfaites. Magrat, Gytha, Esmé, chacune d'une banalité à pleurer, chacune ridicule, chacune merveilleuse.
Et cette fois, on réfléchit sur de nouveaux thèmes : avec la troupe de théâtre et son nain écrivain, on médite sur l'Histoire, l'Art, la manière dont les deux s'entremêlent pour former notre mémoire collective, sur la façon dont les vainqueurs profitent de ce fait pour réécrire l'Histoire en fonction de leurs besoins. Avec le Fou, on réfléchit également à la désinformation, à la propagande, à la tyrannie, à la résistance humaine face à la cruauté et à l'injustice (ou au manque de résistance face à la cruauté et à l'injustice). A pourquoi on laisse faire l'horreur, sous prétexte qu'on nous a élevé en nous disant qu'on est impuissants.
Shakespeare est saupoudré tout le long du récit, parce que Pratchett se sert de Macbeth pour mettre en scène la trahison, la lâcheté, le ridicule, l'horreur de l'ambition des hommes et des gouvernements…
Les sorcières sont ici les dépositaires du Bon Sens, qui parfois ne sait plus sur quel pied danser et comment se sortir de tout ces imbroglios, comment faire marche arrière quand un tyran a été mis au pouvoir, quand soudain on montre du doigt certaines personnes en les traitant de paria ou d'indésirable, quand on voit bien qu'on va droit dans le mur en locomotive a vapeur, mais qu'on n'arrive pas à s'arrêter.
Et rien de tout cela n'est triste, au contraire, tout est drôle et hilarant.
Si les infos vous dépriment, lisez Wyrd Sisters.
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C'est le grand retour de Mémé Ciredutemps...Apparue (dans ma memoire en tout cas) dans La Huitième Fille, ce personnage est l'héroïne de ce roman. Et quel personnage haut en couleur.
Spéciale dédicace à Gredin, petit coup de coeur pour moi.
Une apparition de Léonard de Qyrm...et une mise en valeur du théâtre. Un tome bourré de références, comme souvent avec Pratchett...
C'est donc l'histoire d'un régicide pas du tout assumé, de la non intervention des sorcières dans la vie des mortels, d'un voyage dans le temps qui ne respecte aucun paradoxe temporel, et du destin que l'on est pas obligé de respecter, le tout couronné par la merveilleuse mauvaise foi de Mémé.
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Bien que se défendant de se méler des affaires des autres, les trois sorcières réunies en convent : Mémé Ciredutemps, NounouOgg et la jeune Magrat, se sentent obligées d'intervenir quand le roi Vérence est assassiné par le froid duc Kasquett mettant en péril l'équilibre du royaume de Lancre.
Que ce tome est drôle !
Mémé Ciredutemps, déjà rencontrée dans La huitième fille, est toujours aussi têtue, bornée même, ayant du mal à reconnaitre ses torts, ses lacunes.
Nounou Ogg semble bien plus souple. Quoique, elle mène sa famille à la baguette (même pas magique).
Magrat n'est pas si falote qu'elle peut paraître au premier abord.
Le trio est efficace et certaines scènes sont désopilantes : la représentation théâtrale, les interventions des sorcières quand le convoi de Tomjan s'égare, pour ne citer que celles-là.
Bref, un tome vraiment réjouissant qui multiplie les clins d'oeil pour notre plus grand plaisir.
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Ne jamais se mêler des affaires des humains, disait Mémé Ciredutemps.

Le fantôme d'un roi assassiné, un duc parano, un fou intelligent, un successeur désintéressé, trois sorcières et un royaume qui réclame un roi.

Parmi les trois sorcières, Terry Pratchett nous permet de retrouver notre chère Mémé Ciredutemps. le destin va se jouer de Mémé et elle sera liée au sort du Royaume de Lancre.

Un tome tout aussi fou que les précédents et que la suite de cette saga. Si vous avez aimé les précédents tomes des Annales du Disque-Monde, alors celui-ci vous plaira également.

Bonne lecture à vous.
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Ce livre lu dans le cadre du Challenge Solidaire était ma 2e plongée dans l'univers foufou et bien rigolo de Terry Pratchett. J'étais ravie de retrouver son ton si merveilleusement absurde, ses innombrables références à Shakespeare et à bien d'autres monuments culturels. Les personnages des sorcières, du fou, du fantôme du roi et de son mystérieux héritier étaient particulièrement attachants.

Le ton humoristique enlevant pas mal de poids dramatique aux enjeux de l'intrigue et au suspense général, j'ai mis un peu de temps à en venir à bout, mais j'y revenais chaque fois avec plaisir.
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Un de mes tomes préférés de Terry Pratchett.
Je l'ai déjà lu plusieurs fois et chaque fois, je ris beaucoup.
J'adore son humour et les cocasseries dans lequel il nous entraine.
Mémé Ciredutemps est une femme intelligente, drôle et terriblement attachante. Sa façon de penser est croustillante et délicieusement humoristique.
Pour tout vous dire, un de mes chats s'appelle Gredin en hommage au chat de Nounou Ogg.
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Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail forment un convent, une réunion de sorcières si vous préférez. La première est revêche, la deuxième est une bonne vivante dans tous les sens du terme et la troisième cherche à se faire une place entre les deux autres. Leur existence est pas mal secouée quand un serviteur du château leur confie le nourrisson et la couronne du roi Vérence, assassiné par Lord et Lady Kasqueth. Peu favorables à l'idée de se mêler du destin des autres, mais tout de même un peu inquiètes pour l'avenir de l'enfant, les sorcières se dépêchent de refiler le bébé et la babiole à une troupe de comédiens itinérants. « Mémé Ciredutemps désapprouvait que l'on regarde dans l'avenir, mais elle sentait maintenant l'avenir qui la regardait, elle. Et elle n'aimait pas son expression, à l'avenir. » (p. 23) Les nouveaux souverains sont loin de faire l'unanimité et une tempête terrible se prépare. Tous les animaux de la forêt le sentent et les fantômes du château ne se tiennent plus tranquilles. « Il y avait quelque chose, là, dehors, quelque chose qui absorbait la magie, quelque chose que glissait, qui avait l'air si vivant que ça cernait la maison. » (p. 74) de plus ou moins bon gré, Mémé Ciredutemps et ses acolytes doivent agir et rétablir le roi légitime.

Terry Pratchett s'en donne à coeur joie et prend ses aises avec les textes de Shakespeare et avec les histoires du petit peuple. Une grande partie du répertoire du dramaturge anglais passe à la moulinette de l'auteur de fantasy, pour ma plus grande hilarité. « Avec une soudaineté alarmante, rien ne se produisit. » (p. 73) Il faut dire qu'une sorcière qui peine à faire démarrer son balai et une autre qui abuse de la bibine, ça fout un coup à l'image du terrifiant trio magique qui hante la lande et le monarque assassin. Macbeth à la sauce Pratchett, c'est burlesque, non dénué d'une certaine tendresse et proprement jubilatoire. de l'auteur, j'ai déjà lu Roublard, hommage à Charles Dickens et la littérature victorienne. Je vais poursuivre ma découverte de cycle du Disque-Monde avec ces histoires de sorcières.
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