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Je crois qu'après l'excellente découverte de ce monde fabuleux lors du premier tome, Trois soeurcières est mon préféré ! Je me suis régalée de bout en bout. Nounou Ogg, mémé ciredutemps et Magrat, la jeune sorcière,
forment un trio dépareillé et amusant. Qu'est-ce qu'elles m'ont fait rire ! Que ce soit en regardant une pièce de théâtre, en préparant une potion ou en voulant guider Tomjan vers sa destinée, les situations cocasses s'enchaînent ! Et il y a pas mal de personnages secondaires qu'on a très vite envie de revoir, je ne parle même pas du chat de Nounou qui pourrait avoir son propre tome !
Et les multiples références aux grands auteurs de théâtre, aux contes de fées sont bien amusantes .
Bref un tome qui fait bien plaisir et qui ravive mon enthousiasme :)

Lecture commune des Annales du Disque-monde, mars.
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Pour l'instant, c'est clairement le tome que j'ai le moins aimé. Pour autant, cela reste un bon bouquin. Pratchett est un auteur drôle et cultivé qu'on a toujours plaisir à lire.

Ici, il livre un récit bourré de références qui permet de profiter de son érudition. L'intrigue est touffue, Pratchett veut raconter beaucoup de choses et placer plein de références et hommages. du coup, le récit part dans tous les sens et pendant une bonne partie du roman j'ai eu l'impression de lire une oeuvre foutraque un peu brouillonne. Mais, dans la dernière partie, l'auteur parvient à donner une cohérence à son intrigue en rassemblant toutes les pièces du puzzle. Et cette histoire s'avère finalement bien sympathique.

"3 soeurcières" est amusant, le personnage de Méméciredutemps est toujours aussi savoureux, on rencontre d'autres protagonistes irrésistibles tels que le fou ou le duc, il y a toujours des idées et des trouvailles très drôles, les dialogues sont percutants mais je trouve qu'il y a moins de passages d'anthologie que dans les volets précédents.

Même si ce tome ne se classera pas parmi mes préférés, j'ai passé un très agréable moment et j'ai hâte de voir ce que réserve "Pyramides".
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Après un départ manqué, et une reprise du début, j'ai bien aimé les (més)aventures des trois soeurcières !

En s'attaquant au théâtre de Shakespeare (La Tempête (évident), le roi Lear (je peux pas dire pourquoi sous peine de spoil, mais c'est absolument sûr), Macbeth (évident), Hamlet (évident), Le songe d'une nuit d'été (évident), avec des jeux de mots/rappels sur des noms de personnages (Cabelan/Caliban par exemple) essentiellement, mais pas que ça (on voit des références à Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, les frères Marx)), Pratchett nous fait une démonstration éblouissante de son énorme culture, avec brio, beaucoup d'humour, et un fond très intéressant sur les questionnements métaphysiques ou philosophiques, qu'est-ce que la mort, la vie, quelle est l'importance des mots (et par extension du langage).

Comme on a regardé "Premier contact" hier et j'ai adoré, que j'ai fait un mooc sur le langage, vous comprendrez que j'ai bien accroché sur le "fondamental" de l'affaire.

Un peu moins sur la forme, parce que le début part vraiment dans tous les sens, c'est pour ça que, fatiguée, j'ai eu du mal à entrer dedans, voire même à comprendre ce que Pratchett nous racontait là, ainsi qu'à rabouter les références ! Bref, en reprenant moins fatiguée, tout ça s'est beaucoup mieux emboîté, et c'est en rigolant que je l'ai fini.

Bref, c'était un bon moment, comme souvent avec Pratchett, excellent pour le moral, et dont je découvre une facette beaucoup plus profonde et très intéressante.
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Le Roi de Lancre est mort, accidentellement assassiné par sa propre dague alors qu'il se poussait tout seul dans l'escalier, et ne laissant pas d'héritier au château car ceux à qui profite le non-crime n'ont pas également écarté sans préméditation l'héritier au trône...
Le nouveau Roi est proclamé, mais la terre de Lancre ne l'entend pas de cette oreille. Alors elle va rameuter les sorcières pour corriger le tir.

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Alors que j'avais cru ne jamais terminer ce roman, j'ai trouvé sa seconde moitié très plaisante.
Dans un premier temps, il m'a paru très difficile d'accrocher, tellement la mise en place était longue et tarabiscotée. Mais finalement le tout tient correctement et, comme toujours, présente des petites pépites d'humour et de dérision.
Ici il est question du pouvoir des mots (le théâtre n'étant qu'une infime partie de leur sphère d'utilisation), comment ils manipulent, comment ils influencent ou séduisent. Dans ce volet, j'ai trouvé le personnage du Fou magistral. C'est lui qui m'a redonné l'intérêt à l'histoire, à partir du moment où il joue le rôle de conseiller d'état et parvient à faire passer la plus grande opération anti-écologique et pro-meurtrière pour une nécessité au bien commun... Cela fait froid dans le dos :)
Ensuite, viennent les sorcières bien sûr. Toujours drôles de par leur irrévérence, l'une étant une vraie libidineuse, l'autre une sage acariâtre, et la troisième une novice traditionaliste.
Le royaume de Lancre est également un personnage à part entière, avec sa faune, sa flore, ses menhirs timides et ses tempêtes ambitieuses.
N'oublions pas le théâtre, dont il est bien sûr beaucoup question ici, mais qui n'est là que pour fournir quelques références et sourires en coin, ainsi qu'une troupe de personnages cocasses et de quiproquo sympathiques (comme dans toutes bonne pièce de théâtre ^^).

Finalement, un tome qui ne m'a pas déplu mais qui aurait pu me perdre à ses débuts. Et s'il fallait hiérarchiser tout ça, je le mettrai au dessus de Sourcellerie et de la Huitième fille, mais bien loin derrière Mortimer et les deux premiers de la série.
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Bien que se défendant de se méler des affaires des autres, les trois sorcières réunies en convent : Mémé Ciredutemps, NounouOgg et la jeune Magrat, se sentent obligées d'intervenir quand le roi Vérence est assassiné par le froid duc Kasquett mettant en péril l'équilibre du royaume de Lancre.
Que ce tome est drôle !
Mémé Ciredutemps, déjà rencontrée dans La huitième fille, est toujours aussi têtue, bornée même, ayant du mal à reconnaitre ses torts, ses lacunes.
Nounou Ogg semble bien plus souple. Quoique, elle mène sa famille à la baguette (même pas magique).
Magrat n'est pas si falote qu'elle peut paraître au premier abord.
Le trio est efficace et certaines scènes sont désopilantes : la représentation théâtrale, les interventions des sorcières quand le convoi de Tomjan s'égare, pour ne citer que celles-là.
Bref, un tome vraiment réjouissant qui multiplie les clins d'oeil pour notre plus grand plaisir.
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Sacré trio que celui composé de Nounou Ogg, Mémé Ciredutemps et Magrat, la jeune sorcière. Férue d'amulettes, de rituels et autre fanfreluches magiques, Magrat a convaincu les deux autres de former un Convent et de se réunir les soirs de pleine lune.

Premier Convent interrompu par l'arrivée d'un homme et d'un bébé qu'il leur remet. Ce bébé est l'héritier du trône du Royaume de Lancre où le Roi Vérence vient d'être assassiné par son cousin usurpateur. Les sorcières mettent l'enfançon à l'abri mais les choses se précipitant, le Royaume lui-même ne supportant plus son dirigeant, elles vont devoir hâter les choses pour que le Roi légitime règne.

Nous assistons à des événements hautement magiques et désopilants, pour nous bien sûr, où Pratchett a mis tout son talent pour faire de Mémé Ciredutemps LA sorcière puissante et qui ne donne pas envie de la contrarier !

Grands moments d'anthologie, le ravitaillement du balai en vol, les sorcières au théâtre où les spectateurs seront soit terrorisés soit d'une patience sans fin !

Un tome jubilatoire !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE TERRY PRATCHETT
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Un peu de Shakespeare et beaucoup de Pratchett. A moins que cela ne soit l'inverse!

En effet, la 6ème aventure loufoque du Disque- Monde commence par un assassinat de roi. Il est vrai que, parmi les courtisans, le Duc envisageait ce poste prestigieux, c'est pourquoi il compte sur ses sbires pour se débarrasser aussi de l'héritier âgé seulement de quelques mois.

Mais c'était sans compter sur les trois soeurs sorcières (les 3 soeurcières) qui, non seulement sauvent le nourrisson et l'élèvent comme leur enfant, mais se présentent comme l'ultime caillou dans la chausse du duc félon.

Dans le même temps, le récit déroule un drame shakespearien avec le spectre du roi qui rôde, désemparé, dans son château et son fils si loin du trône. La farce aussi, avec le fidèle bouffon qui fait la coure à la plus jeune des sorcières.

Et pendant ce temps-là le nouveau roi terrorise ses administrés.

Mais tout finira peut-être très bien dans cette histoire gentillette car on ne peut que le constater: avec Pratchett, là où la félonie semble triompher, un soupçon de fantasy rétablit toujours la justice.
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Encore un très bon moment passé avec Pratchett. Sur fond de régicide, Pratchett en profite pour faire l'éloge du pouvoir des mots, notamment par le biais du théâtre. Avec une troupe de théâtre itinérant en parallèle, on voit avec plaisir se jouer une véritable pièce à mi-chemin entre la tragédie et la comédie, de quoi presque donner à Shakespeare de quoi se rhabiller... Destinée, régicide non-élucidé et cour avec des protagonistes que tout oppose, bref on se régale!
Comme à l'accoutumée, Pratchett nous gratifie d'une bonne dose d'humour avec des situations rocambolesques - mention spéciale pour la "scène de torture dans le château"- et de personnages haut en couleurs. On revoit d'anciens personnages avec plaisir comme Mémé Ciredutemps, le bibliothécaire de l'Université ou la Mort, on rencontre de nouveau personnage comme Nounou Ogg - qui supplante Mémé Ciredutemps dans mon estime, j'espère la revoir!
A déguster! :)
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Au royaume de Lancre, dans les montagnes du Bélier, le roi meurt soudainement d'un coup de dague dans le dos – mort naturelle, dirons-nous. Ce sont des choses qui arrivent. Mais tout ne se passe pas comme il faut et trois soeurcières devront régler les problèmes de succession. Il sera question de couronne, de Kasqueth et de bonnet à clochettes...

Même si on dit facilement cela de tous les personnages imaginés par Terry Pratchett, je crois bien que Mémé Ciredutemps est mon préféré. Bourrue et ronchonne comme pas deux, je la trouve sacrément drôle... même si je changerais sûrement de trottoir si je la croisais dans la rue. Elle sera accompagnée de deux consoeurs, la petite nouvelle dans la profession Magrat Goussedail et la très extravertie Nounou Ogg, au savoureux répertoire de chansons. Elles ne seront pas trop de trois pour cette aventure, car le duc et la duchesse Kasqueth, le nouveau couple régnant, vont s'avérer être de redoutables adversaires.

Dans chaque tome des Annales, l'auteur aborde un thème en particulier. Cette fois-ci, il sera question de théâtre. Sur le Disque-Monde, les mots ont un pouvoir immense et le noble art devient une forme de magie puissante (quelque soit la qualité des acteurs, d'ailleurs). Avec humour, l'auteur glisse de nombreuse références. J'ai noté des allusions à Laurel et Hardy, à Chaplin et au Théâtre du Globe de Londres qui est devenu le Dysk d'Ankh-Morpork, entre autres, et toute l'intrigue du roman semble s'inspirer de Macbeth. Ma méconnaissance du théâtre en général, et de Shakespeare en particulier, a dû me faire manquer pas mal de références, malheureusement.

Comme d'habitude avec Pratchett, j'ai passé un excellent moment. J'avais été échaudé par quelques longueurs dans Sourcellerie, cette fois j'ai trouvé que l'aventure était bien menée de bout en bout, rythmée et drôle. Bref, un excellent cru.

Vivement le prochain !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Aaaaah Trois Soeurcières. Disque-monde du mois pour qui participe à la lecture commune et joie pour moi de le relire. Avec lui j'ai commencé à aimer Terry Pratchett et son univers. J'avais débuté par les deux premiers et pas particulièrement accroché, puis, bien plus tard, avais choisi, pas très convaincue, ce volume dans la bibliothèque d'un ami. Ce fut entre les sorcières et moi le début d'une grande histoire.
Tant et si bien qu'à la disparition de Terry Pratchett, je me suis demandée... Quand vous reverrai-je toutes les trois ?

Pourquoi tant d'amour ?

Il y a un côté lâché, phoque ze world (tout en restant chaotique bon, attention) dans ces personnages, ces dames. Elles arpentent les mythes des contes, fées et légendes (ou là du théâtre) et les recolorent à leur sauce irrévérencieuse. Et se questionnent aussi sur leur rapport au monde, à la vie. Comme le fait la Mort qui est d'ailleurs logiquement lié aux sorcières. Et puis elles ont donné naissance à la série des Tiphaine Patraque qui navigue hors-cycle et a pourtant sa place dans l'univers. Pour finir, elles sont restées jusqu'au bout (contrairement aux mages qui ont été peu à peu effacé du paysage du Disque ce que j'ai toujours trouvé dommage) ou presque, n'ont jamais faibli ni failli à mes yeux (contrairement au Guet qui s'est essoufflé).

Bref. In Sorcières we trust.
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