AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 702 notes
5
29 avis
4
26 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
Retour sur le disque monde dans ce 8e tome centré sur le guet municipal chargé du maintien des bonnes relations entre voleurs, assassins et autres membres de la population d Ankh-Morpork. Une histoire détonante et une distribution brillante avec un capitaine et ses adjoints toujours partants pour une tournée dans les tavernes de la Ville, un nain débarquant des montagnes pour faire carrière dans le guet le code civil sous le bras, une société secrète qui veut prendre le pouvoir, un bibliothécaire orang outan et en guest un dragon magique qui brûle tout ce qui dépasse. Une aventure aussi louffoque qu hilarante.
Commenter  J’apprécie          70
[Lu en anglais]

C'est mon deuxième Pratchett, et sûrement pas le dernier !

On y retrouve tout ce que j'adore chez cet auteur : son style léger avec un rythme dynamique, un humour que je n'avais jamais rencontré auparavant et qui excelle dans la comparaison (anachronique parfois, même !), et une histoire très originale.
Je souhaitais une bonne intrigue et de l'humour pour entamer cette reprise stressante, j'ai été servi !

Le disque-monde a fini de convaincre un autre lecteur… et dire qu'il m'en reste plus d'une trentaine !
Commenter  J’apprécie          60
Il y a longtemps que je n'avais lu un Pratchett. Sans doute n'en avais-je lu qu'un d'ailleurs. J'en avais surtout retenu (des années après) qu'il m'avait bien fait rire.

Quand « Au guet ! » m'est tombé dessus à la médiathèque, je n'ai donc pas été surprise par la 4e de couverture : on navigue entre burlesque et ironie. Sombre complot magique orchestré par une « société secrète d'encagoulés », ça donne déjà le ton ! Les héros (je ne trouve pas d'autre mot) ne sont pas en reste : Vimaire, un flic alcoolique… Carotte, un jeune naïf d'un mètre quatre-vingt-dix-huit qui se croyait nain… un sergent et un caporal qui s'efforcent de laisser l'avance réglementaire aux criminels en fuite… quant au bibliothécaire métamorphosé en singe, on n'est pas loin de l'absurde. A la lecture cependant, tout cela devient cohérent dans l'univers du Disque-Monde. J'aime le fait que la narration soit sarcastique, mais que l'ensemble prenne sérieusement corps. Parce que quand même, cette enquête, il faut bien la résoudre !

Au Guet ! est un roman parodique qui joue avec les références, que je n'ai sans doute pas toutes repérées : les polars (le guet des Orfèvres…), la fantasy (quelle vision… épique des dragons, dirons-nous), les contes (et leurs destins tirés par les cheveux), les romans de chevalerie… Rien que pour ce jeu de références détournées, la lecture vaut le coup.

En outre, les personnages sont absolument minables… mais (et/ou) par conséquent attachants. Mon intérêt grandissant au fil de l'histoire m'a surprise. On se moque d'eux, certes, mais petit à petit, on a envie de les voir parvenir à leurs fins (et Pratchett est très fort pour vous mettre face à vos attentes de lecteur : on est aussi content de les voir se réaliser que de les voir déjouées !).

Je pense que les Annales du Disque-Monde me tendent les bras …
Commenter  J’apprécie          50
Encore un très beau volume du Disque Monde. Cette fois-ci nous suivrons les pérégrinations du Guet, tombé en désuétude depuis la mise en conformité de certaines guildes comme celle des voleurs et des assassins. le guet sert maintenant juste à punir certains contrevenants en les faisant travailler pour lui, et guère plus... mais les choses vont changés avec l'arrivée d'un enfant volontaire, nain d'adoption, qui va essayer de faire appliquer la loi à la lettre, provoquant plusieurs situations cocasses tout en long de l'histoire.
De plus, en coulisses nous suivrons une secte invoquant un dragon causant de nombreux ravages dans la cité. Nous allons donc avoir droit à une parodie de Polar, très bien raconté avec la touche humoristique de Pratchett. Un très bon tome !!
Commenter  J’apprécie          50
L'ami qui m'a prêté les premiers tomes de cette saga me tanne à présent pour que je lise la suite de la saga, et surtout que nous puisions en parler ensemble à longueur de temps. Ce que je serais ravi de faire, adorant déjà cet univers et ces personnages délirants. Je me répète, mais Terry Pratchett est pour moi un génie de la littérature fantasy, et ça c'est quelque chose qui devrait suffire à vous donner envie de lire la saga. Mais si vous hésitez encore, ce tome huit a tout en lui pour vous convaincre de vous plonger encore une fois dans les Annales du Disque-Monde, ne serait-ce que pour avoir une fois dans sa vie l'occasion de lire un livre vraiment hilarant. Et ça, croyez-moi, ça vaut tout l'or du monde.

Ce tome s'ouvre d'une superbe manière, et fait parti de ceux qui m'ont fait le plus rire jusqu'à présent. Sans doute est-ce ce lot de personnages hors du commun qui parsèment le livre, entre la société secrète peuplée d'attardé, le patricien qui reste un personnage haut en couleur et hilarant (mais pourquoi n'aime-t-il pas les mimes ?), ou encore les membres du guet, des gens improbables, réunis par le hasard mais pourtant merveilleusement accordés. Pour nous faire rire, surtout.
Je ne tenterais pas de vous résumer cette histoire, qui tient de l'histoire épique, mais dans laquelle nous ne suivons pas les héros qui triomphent du mal, plutôt les petites gens ordinaires qui vivotent en évitant de mourir le plus souvent possible. Ce qui, à Ankh-Morpork, relève du miracle, il faut l'avouer. Mais en même temps, c'est le guet, chargé de protéger la ville de tout problème, notamment les invocations de dragons intempestives, ou encore les bagarres de nain.

Ce que j'ai apprécié le plus dans ce livre, outre l'hommage magnifique rendu à tout ces seconds rôles qui n'apparaissent à l'écran d'un James Bond ou d'un film d'action que pour mourir dans les secondes qui suivent, c'est l'inventivité sans cesse renouvelée de Pratchett pour ses personnages (et ses histoires aussi d'ailleurs, quand je parle de génie ce n'est pas à la légère). Que ce soit Vidmaire, Carotte ou Chiquard, chacun des personnages de ce livre m'amuse du début à la fin, et j'ai adoré chaque scène, chaque réplique. Tout est tellement hilarant, entre l'humain très grand qui se prend pour un nain, le vieux qui est là depuis dix piges, le gros qui partage son lit avec sa femme (au sens premier, ils dorment dedans à tour de rôle). Et bien évidemment, lorsque tout cela est mis dans une situation gravissime, c'est encore mieux. Je ne parle pas du petit dragon, ni de la bataille finale, ni de la solution qui est apportée, une petite perle d'inventivité et d'humour. Là encore, tout le talent de Pratchett éclate dans ces idées simples mais si bien venues.

Je ne me tarirais pas d'éloge sur ce tome, ni d'arguments pour vous donner envie de le lire. C'est toujours si bon de lire Pratchett, qui est drôle lorsqu'il n'est pas en forme, et hilarant lorsqu'il est au taquet. Ce qui est largement suffisant pour tout personne normalement constituée. Mais encore plus quand on est accro à son style et son humour.


Si vous n'avez pas encore compris qu'il faut vous jeter sur les Annales du Disque-monde et dévorer chaque tome en salivant de plaisir et en laissant son rire sortir tout seul, je ne peux pas vous aider plus. Ce tome est un concentré de tout ce que j'aime chez Pratchett, entre le sérieux qu'il arrive toujours à distiller dans chaque oeuvre, tout en ajoutant des personnages sans cesse géniaux et hilarants, c'est du concentré de bonheur. C'est si bon qu'on aimerai pouvoir prolonger son séjour, qui se fera à nouveau dès le prochain tome que j'ai posé bien en vue sur le dessus de la PAL. Car ce genre de saga, c'est à pousser jusqu'au bout tant c'est bon. Que dire de plus. Lisez-là, vous passeriez à côté de quelque chose autrement.
Commenter  J’apprécie          50
Au Guet, c'est le début des aventures de Carotte dans le service de police nocturne d'Ankh Morpok. Des débuts fracassant pensez bien, un corps surpuissant avec une éducation naine.
Et ce juste au moment où une société pas si secrète qui n'est pas sans en rappeler une invoque un dragon pour renverser le patricien !
Et en plus, la société protectrice des animaux s'en mêle !

Du génial Pratchett, très drôle dès qu'il s'agit du Guet, ma série préférée au sein des Annales du Disque Monde ! Un régal de drôlerie et de satire sociale, tout est tellement bien vu, bien croqué et moqué !
Commenter  J’apprécie          50
On a beaucoup entendu parler du commissaire Vimaire, mais on ne savait pas à quoi s'attendre. Cependant dès les premières pages, on est saisi par la crasse des bas-quartiers d'Ankh-Morpork et on sait tout de suite que ce tome sera différent. Pas aussi délirant, plus sombre par bien des endroits. Mais il reste l'humour. Et en quantité.
Ce n'est pourtant pas le cas des flics du Guet de Nuit qui ne sont plus que trois depuis la mort du vieux Trousse (pauvre vieux Trousse) : Vimaire, rongé par l'alcoolisme, pastiche des vieux flics blasés des polars habituels sans jamais tomber dans le ridicule ; le sergent Côlon, qui lui y est profondément enfoncé, et son acolyte le caporal Chicard Chique, l'homme (enfin... on n'est sûr de rien) le plus répugnant d'Ankh-Moropork après la Guilde des Mendiants. Et voilà qu'arrive le petit Carotte (deux mètres de haut et avec des muscles de nain), tout joyeux, tout naïf, et pétri de bonnes intentions. Alors forcément, c'est la pagaille.
De la fantasy policière, je n'ai jamais réussi à en trouver un bouquin. Sauf chez Pratchett, le seul qui ait eu le culot de mélanger light fantasy et polar. Et du polar, il y en a, avec cette enquête autour d'une secte cherchant à invoquer un dragon de trente mètres qui hanterait Ankh-Morpork... Et le gros problème, c'est qu'elle y arrive.
Ce qui nous donne un tome tout à fait équilibré entre humour déjanté et quelque chose de plus posé, avec en plus des rebondissements inattendus, des bagarres en pagaille, et l'ourang-outan de l'Université de l'Invisible se fait flic à son tour. Que du bonheur, quoi.
Commenter  J’apprécie          51
Grand amoureux de ce que fait Pratchett, j'avance doucement dans ces Annales du Disque Monde, de peur de ne plus avoir à en lire ensuite. Ici est abordé le thème des dragons, toujours évidemment avec beaucoup d'humour, des personnages pathétiquement drôles et touchants... et en plus ici quelques réflexions distillées sur le pouvoir, l'assentiment des peuples à leur servitude et la lâcheté dont nous pouvons tous faire preuve face aux choses les plus horribles (si, si je vous assure qu'il y a tout ça dans un ouvrage comique sur les dragons). Peut-être quelques longueurs au début qui empêchent d'arriver à la perfection mais un beau suspense final, très bien mené.
Commenter  J’apprécie          50
Première incursion dans l'univers parodique et décalé de Terry Pratchett avec ce huitième tome (qui est donc le premier pour moi, mais aussi le premier de la série consacrée au Capitaine Vimaire et son équipe de bras cassés, tout en étant le huitième tome de la saga des Annales du Disque-Monde, mais pouvant se lire indépendamment des autres ; ça va vous suivez ?)

Que dire de plus ? Les 44 critiques déjà publiées sur ce roman ont déjà fait le tour de la question. Alors, peut-être, puis-je ajouter pour ceux qui ne sont pas familiers de cet auteur (comme je l'étais il y a encore très peu de temps) : les Annales de Pratchett peuvent se lire dans le désordre, mais il paraît que c'est mieux de commencer par les tomes introductifs comme Au Guet ! pour le cycle consacré Au Guet (oui, le nom est assez explicite...) : Mortimer pour la série sur la Mort ; La huitième couleur pour le cycle consacré aux Mages ; La huitième fille pour celle des Sorcières ; etc.

Aussi, ne soyez pas freiné par le genre humoristique de Pratchett, comme je l'ai été moi-même pendant de longues années : vous ne trouverez pas un humour forcé et artificiel dans ses romans, une farce qui durerait trop longtemps, mais plutôt un humour british décalé, parfois grotesque, parfois subtil, mais toujours brillant.

Reprenant les codes du genre fantasy chevaleresque, Pratchett s'amuse à le décortiquer jusqu'à la moelle pour nous livrer une parodie brillante, ponctuée de jeux de mots et de références toutes plus originales les unes que les autres, et empruntant également quelques éléments au genre du polar (l'enquêteur désabusé devient un capitaine de la garde désemparé)

Il me tarde de retrouver ces énergumènes dans le tome suivant, le Guet des Orfèvres (vous voyez ce que je disais pour les jeux de mots ?) Quinzième tome de la série, mais deuxième du Cycle du Guet, et peut-être troisième tome pour moi si je me laisse d'abord tentée par Mortimer (vous êtes toujours là ?) Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          40
En tant que grande adepte du Disque-Monde et de T. Pratchett, je me suis mis en tête de lire toutes les annales de cet univers. J'avais déjà lu tous ceux concernant la Mort, certains des sorcières et quelques autres.

Cependant je ne m'étais pas encore attaquée à ceux du Guet, avec ses personnages emblématiques que sont Vimaire, Chicard, Côlon et Carotte. Et comme d'habitude avec Terry Pratchett, aucune déception à la clé. Chaque personnage a son caractère et sa raison d'être. L'humour de Pratchett toujours présent, nous arrache des sourires toutes les quelques pages et je ne peux que saluer, encore une fois, le talent de Pratchett pour sa plume et son esprit! La traduction, est comme toujours, de qualité, surtout pour le rendu de l'humour.

La lassitude ne pointe pas le bout de son nez et il me tarde de découvrir les nouvelles affaires du Guet, courageux et vaillants fonctionnaires d'Ankh-Morpork!

Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1930) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
134 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}