Les Annales du Disque-Monde, Tome 8 : Au guet !

Un nouveau Pratchett... enfin nouveau pour moi va t-on dire... yipi.
L'histoire est simple, un nain qui n'en est pas un se retrouve au guet qui n'en est pas un d'Ankh Morpokh qui n'en... ha si... le tout au moment ou un dragon vient prendre la place du roi dans la ville... bigre que d'aventure...
L'histoire n'est qu'un prétexte dirait-on dans se tome magique de drôlerie.

On suit donc avec bonheur les aventures de tous se petit monde dans la ville la plus crasseuse du disque avec le sourire aux lèvres en permanence. Pratchett est comme à son habitude moqueur, cynique, et en même temps réaliste dans l'improbable... En effet pendant toute l'histoire non seulement il se moque des sagas fantastiques interminables aux rebondissement les plus improbable qui soit (une chance sur un millions dirons nous...), mais un font on sent aussi une critique caustique et dramatique somme toute, de la société actuelle.

Enfin bon tout ça pour dire que ce livre est un plaisir à lire, et c'est assez rare de lire un livre non pour son histoire mais pour comme elle est écrit.
A lire et relire ^^

Je ne suis pas suffisamment calée en littérature et culture "policière" pour apprécier ce roman dans toute sa valeur, mais il reste indéniablement un excellent moment de lecture. Tout ce qui me plait dans les Pratchett s'y trouve réuni : humour, situations cocasses, personnages hauts en couleur et bien sûr, un arrière plan de réflexion sociale et philosophique, qu'on le veuille ou non. J'ai particulièrement aimé le traitement de la bibliothèque, en véritable personnage !
Lien : http://livre-monde.com/chron..

Plonger dans un roman de Terry Pratchett, c'est un peu comme partir en vacances mais on est loin du farniente, du soleil et des petits oiseaux. Ce serait plutôt: complot d'une société secrète, renversement du Patricien, plein de petits dragons et "un dragon de vingt-cinq mètres qui crache le feu" en pleine cité d'Ankh-Morpork.
Bref, pas le temps de bavasser au *Tambour Rafistolé avec les agents du Guet, ni de taper la causette avec Dame Ramkin, auteur de plusieurs ouvrages sur les affections des dragons sous peine d'être transformé en "biscuits calcinés".
Peut-être le temps, quand même d'aller à la bibliothèque de l'Université pour emprunter un livre d'incantation derrière le dos du bibliothécaire transformé lors d'un incident magique en orang-outan... Qui sait!

Je conseille donc à ceux qui auraient envie de vacances trépidantes d'ouvrir les Annales du Disque-Monde. C'est à chaque fois un très bon moment de lecture avec parfois des retrouvailles (si on a lu les précédents tomes), des inondations de magie et à coup sûr de quoi se payer une bonne tranche de rigolade!
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..

Lorsque je conseille quelqu'un qui veut se lancer dans la longue série des romans du Disque-Monde, c'est toujours celui-ci que je lui place entre les mains.
Même s'il n'est pas le premier, il est le premier dans ceux qui sont consacrés au Guet d'Ank-Morpokh, débutant dans ce tome comme équipe de bras cassés dirigée tant bien que mal par un ivrognen et donc début de mes romans préférés au sein de l'univers du Disque monde.

Dans celui-ci on trouve en germe ce qui fait le sel des romans du guet, avec en vrac la colère de Samuel Vimaire face au monde et à lui-même, la très étrange naiveté de Carotte dont personne n'arrive plus à savoir le vrai du faux, les relations de Vimaire et du Patricien, tous deux serviteurs de la cité mais avec chacun son idée sur le pourquoi du comment et la manière de s'y prendre, le délicieux duo de Vimaire et de Sybile... C'est plein d'humour, comme toujours avec Pratchett, de personnages surprenants, de dragons et de plaisir pour le lecteur.

Carotte est un nain comme tous les autres nains : il vit dans des galeries et travaille dur. Il a cependant une petite particularité : il fait environ deux mètres de haut, ce qui ne l'inquiétait pas particulièrement. Son père finit par lui révéler la vérité : il a été trouvé dans la forêt, ses véritables parents massacrés par des bandits, et est en fait humain. Il demande à Carotte d'aller rejoindre les gens de son espèce, et lui donne une lettre de recommandation pour être engagé au guet d'Ankh-Morpork, poste hautement respectable, où il pourra faire ses preuves.

Mais les temps ont bien changé. Ce guet a une particularité également : il ne sert absolument à rien. Historiquement, si, comme tous les autres guets, il tentait de maintenir l'ordre et de garantir la sécurité des habitants. Mais le nouveau dictateur a réformé le système, et a mis en place la guilde des voleurs, la guilde des assassins, etc., chaque profession ayant des quotas à respecter (interdiction de voler plus d'une certaine somme sur l'année, interdiction de voler trop souvent la même personne, ...) et tout le monde est content avec cette manière de procéder. le guet actuel a donc deux missions : la première, éviter les ennuis à tout prix ; la seconde, crier de temps en temps quelle heure il est, et que tout va bien. le guet ayant le sens des priorités, il a abandonné la deuxième mission pour ne pas mettre en péril la première. Carotte cependant n'a pas pris conscience de tous ces changements, et applique les lois telles que décrites dans le manuel qu'on lui a confié avant de partir, à la grande stupéfaction de ses nouveaux collègues.

Pendant ce temps, une société secrète a volé un livre qui permet d'invoquer les dragons, dans le but de réaliser une ancienne prophétie, et de remettre un roi sur le trône de la ville, roi conseillé (et contrôlé) par eux. Ils parviennent ainsi à invoquer un dragon, et à le révoquer au moment du combat pour mettre le paysan choisi sur le trône. Mais les dragons sont plus intelligents qu'on le pense, et, à force de va-et-vient entre les mondes, l'un d'entre eux parvient à revenir dans la ville de son plein gré. Il prend le contrôle de la cité, et remet immédiatement en place les anciennes traditions : lit d'or, sacrifices de jeunes filles vierges et nobles et dévoration des contestataires.

Le guet, avec le soutien de leur nouvelle recrue Carotte et du libraire enragé par le vol du livre, vont tenter de mettre fin à cette situation.

Pratchett introduit avec ce livre de nouveaux personnages qui deviendront récurrents. On les découvre avec plaisir !

Habituellement moins attirée par les intrigues policières, j'avais jusqu'à présent laissé un peu le Guet de côté, et je peux maintenant savourer pleinement cette entière découverte.

Il me semble pourtant avoir déjà croisé certains des membres du Guet dans d'autres tomes, le capitaine Vimaire par exemple, ou encore le fameux Chicard que précède dans tout Ankh-Morpork son odorante réputation. Ce fut néanmoins l'occasion de les suivre de plus près, et d'en découvrir davantage de nuances : le Vimaire désabusé en qui scintille encore une étincelle de foi pour les habitants de la capitale et leur résilience à toute épreuve, le Chicard à priori humain (le doute subsiste) et le sergent Côlon dont le courage fait surface avec éclat le moment venu… Sans oublier Carotte, la dernière recrue, colossal nain aux tendances exemplaires, que je regrette cependant de n'avoir pas vu davantage au long de l'intrigue. Par contre, j'ai été ravie de voir apparaître le Bibliothécaire, qui apporte toujours une belle valeur ajoutée à n'importe quel roman du Disque-Monde !

Côté intrigue, j'ai bien aimé l'aspect policier, finalement peu marqué dans le déroulement de l'enquête et l'investigation menée par les personnages, mais bien présent dans le mystère qui s'épaissit puis s'éclaircit au fil des pages. Je me suis amusée à imaginer l'identité des énigmatiques personnages encapuchonnés (pour au final être complètement surprise par la révélation), dont j'ai d'ailleurs beaucoup aimé chacune des scènes, formant une glorieuse parodie de société secrète aux rites aussi ténébreux qu'absurdes. Cerise sur le gâteau, Pratchett saupoudre l'ensemble de dragons, proposant de la créature légendaire une interprétation prodigieuse comme il sait si bien les faire…

Ce fut donc encore un excellent moment passé entre les pages du Disque-Monde, avec cette fois-ci la satisfaction supplémentaire d'avoir ouvert la porte d'un nouveau cycle.
Lien : https://pagespluvieuses.word..

Une société secrète veut remplacer le Patricien d'Ankh-Morpork par un roi, simple pion qui serait manipulé par le Grand Maître Suprême. Pour ce faire, les membres de ladite société invoquent un dragon noble, cracheur de feu et tout et tout... Mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu et les ennuis commencent. Et si le Guet, que tous les habitants d'Ankh-Morpork prennent pour des loosers, était la solution ?

Le Capitaine Vimaire et ses acolytes : Côlon, Chicard et la nouvelle recrue, Carotte (nain de 1m98 - il faut préciser tout de même qu'il a été adopté) devront compter sur l'aide du Bibliothécaire, transformé en orang-outan dans un précédent épisode, et d'Errol, un dragon des marais atypique.

Encore une fois, l'humour féroce de Terry Pratchett fait mouche. Situations cocaces, parodie de rituels de cérémonies secrètes et dialogues savoureux sont au rendez-vous. Sans oublier l'aventure, les combats, un peu de romance et un brin de cynisme pour assaisonner le tout. Bref, un bon moment de lecture.

De la fantasy complètement barrée ! Entre des tavernes mal famées, des complots de cultistes fumés et des dragons fumants en tous genres, une enquête tombe sur les bras (cassés) du Guet municipal.

L'humour rappelle celui d'H2G2 dans la manière de présenter l'univers par des digressions, les Monty Python pour les scènes absurdes avec leur propre cohérence très particulière, ou encore Kaameloth pour le côté où la comédie repose sur un personnage intelligent entouré d'andouilles qui partent dans tous les sens.
La traduction de Patrick Couton adapte les jeux de mots, à se demander comment ça rendait dans l'original.
L'humour est quand même un peu bas du front de temps en temps.

L'univers a des trouvailles vraiment sympa. On ne sait jamais si c'est absurde parce que les personnages racontent n'importe quoi, mentent ou ont mal compris ; ou bien si c'est parce que cet univers est effectivement complètement absurde.
Un exemple de petite trouvaille qui définit les lois de cet univers : avoir une chance sur 1000 est censé réussir moins souvent que une chance sur 1 000 000.

Le style est assez vulgaire et m'a parfois un peu paru facile. Certains jeux de mots m'ont paru un peu de trop et pas particulièrement drôles.

L'absurdité des dialogues empêche de développer les personnages très en profondeur. Chacun a UN trait de caractère bien marqué, et agit en fonction. Ils finissent cependant par être assez attachants.
On a l'agent Carotte et son respect légendaire des lois, le capitaine Vimaire blasé et alcoolique flanqué de ses adjoints Côlon et Chiquard, Dame Sybil Ramkin fana de dragons, et le fourbe Patricien Vétérini.
Leurs conclusions d'arcs sont assez satisfaisantes : chacun évolue vers plus de nuance que leur trait de caractère très marqué au départ.

L'intrigue est sympa à suivre. Il y a quelques scènes d'action, d'autres occultées et racontées après coup pour faire ressortir leur côté cliché. On peut aussi glaner les indices de l'enquête et essaie de trouver le coupable derrière le masque du Grand Maître Suprême de la loge des Frères Éclairés (à ne pas confondre avec les Frères Illuminés).

Quelques idées de fond sont abordées via des parallèles comiques. Par exemple, quand un chevalier tue un dragon, c'est une vision monarchiste ; et quand c'est un lynchage collectif, c'est une vision démocratique .

En conclusion, c'est sympa à lire mais ce n'est pas un coup de coeur du fait des blagues qui ne correspondaient pas toutes à mon style d'humour.

Huitième tome des Annales du Disque Monde. Peut se lire indépendamment des autres.

Me revoilà repartie dans le monde de Terry Pratchett, cela faisait un trop long moment que je l'avais quitté.

Je me retrouve dans la ville d'Ankh-Morpork, d'ailleurs je compte bien m'y installer un jour 😉 ! On y retrouve Carotte, humain élevé chez les nains, après avoir été trouvé dans les bois. Son père adoptif souhaite le meilleur pour lui, et bien sûr, un travail plus alléchant que celui dans la mine (normal pour un nain de bosser dans une mine). Garde du guet, ça, ça serait pas mal du tout : candidature envoyée, acceptée, impeccable !

Ankh-Morpork est dirigée par le Praticien, sorte de maire, chef du Guet, équivalent de la police municipale de chez nous.

Malheureusement, le Guet ne sert pas à grand chose, notre capitaine Vimaire, bien porté sur la bouteille, souhaiterait bien lui redonner ses lettres de noblesse.

Vous l'aurez compris, les thèmes abordés dans ce volume sont la police et le maintien de l'ordre, avec un petit sous-entendu aux thrillers, notamment grâce au clin d'oeil au 36 Quai des Orfèvres, puisque les bureaux du Guet municipal sont installé dans l'ancienne Maison des Orfèvres d'Ankh-Morpok, le Guet des Orfèvres😀 .

Côté personnages, ils sont tous très hétéroclites, on retrouve le bibliothécaire orang-outan découvert dans le tome 2. Même si son état de « singe » n'est pas très glorieux, au moins il n'a plus besoin d'échelle pour atteindre tous les volumes des rayonnages de la bibliothèque. Mais attention, n'allez surtout pas prononcer le mot « singe » devant lui, sinon gare !

Quant à Vimaire, je l'imagine bien en flic un peu genre Maigret, il faut dire que Pratchett est avare en détail physique le concernant ! Alcoolique engagé au Guet suite à une déception amoureuse, il a le profil type des flics des thrillers qu'il m'est donné de lire !

J'ai adoré Dame Ramkin cette aristocrate aux perruques improbables, vivant seule et consacrant toute sa vie à l'élevage de dragons des marais. Et les dragons, parlons-en, ils m'ont bien fait rire. Un mythe s'effondre quand même, car ces bestioles à la sauce Pratchett, ça vaut le détour !

L'écriture de Pratchett est toujours autant imprégnée de magie, les mots nous permettent de nous envoler vers le Disque Monde et de partir à la découverte de cet univers. Légèrement moins drôle que les précédents, j'en conviens. du coup, il ne sera pas parmi mes préférés, mais j'ai passé un super moment de détente, avec un petit goût de « reviens-y » qu'il va falloir satisfaire rapidement je pense !

#TerryPratchett #AuGuet #AnnalesDuDisqueMonde
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

Avant de commencer, je dois vous confesser 2 choses :
1/ Je n'aime pas la Science-Fiction
2/ J'adore Terry Pratchett !

Je sais, c'est contradictoire. Mais que voulez-vous, il paraît que la contradiction fait partie du patrimoine génétique féminin (au même titre que la capacité à réaliser plusieurs taches simultanément ou celle de ne pas tourner de l'oeil devant la couche pleine d'un nourrisson... encore que pour cette dernière assertion je ne sois pas certaine !)

Donc pour en revenir à nos drag... pardon, à nos moutons, malgré mon goût immodéré pour la littérature classique, je conviens volontiers que l'univers du Disque-Monde est complètement addictif. Et (une fois n'est pas coutume) le travail des traducteurs de cette série est tout simplement génial. Si ce n'est par leur humour tellement anglais que nul ne pourrait le confondre, on pourrait presque croire en lisant ces romans en VF que c'est leur langue originale. On sent derrière chaque jeu de mot une véritable recherche permettant au lecteur francophone d'en savourer les moindres détails au même titre que n'importe quel quidam anglais.

Sachez que vous croiserez dans ce volume toutes sortes de personnages – en vrac et hauts en couleurs : des nains (dont un géant), des dragons (petits et gros), des silhouettes encapuchonnées, des aristocrates burlesques, un sin... oups pardon, un bibliothécaire anthropoïde, des dames de petite vertu, des brigands, des rois, et bien sûr, toutes sortes de gardes (municipaux, du Palais, royaux...) à la couardise légendaire !
Et malgré cet univers loufoque, farfelu, déjanté, vous pourrez également y lire une critique non dénuée d'intérêt de notre société. C'est bien évidement fortement caricatural, mais il ne faut pas creuser très profond pour trouver au Patricien des traits communs avec certains de nos politiciens ! (Je ne cite pas de nom, je ne tiens pas à finir au fond d'un cachot rempli de scorpions, n'ayant pas les compétences stratégiques dudit Patricien !!!) On peut également trouver pas mal de similitudes avec l'actualité dans les descriptions de l'aristocratie, du commerce et bien évidement du Guet.

J'espère que ma critique vous aura donné envie de plonger au coeur d'Ankh Morpork (au sens figuré le plongeon, entendons-nous bien ! Je ne suis pas sûre que quiconque puisse apprécier de faire du tourisme au coeur de cette charmante cité, à moins de s'appeler Deux-Fleurs, mais ceci est une autre histoire !)

Si malgré tout vous pensez qu'il n'y a qu'une petite chance sur un million pour que vous appréciiez les aventures de Vimaire et de ces acolytes du Guet, je vous répondrais : Allez, une chance sur un million, ça se tente ;)