Reprenant la technique ayant fait le succès de son premier livre "qui suis-je, et si je suis combien?", cette fois Pretch aborde le domaine de l'éthique et de la morale. Toute cette partie est très intéressante, par contre quand il tente de définir sa propre vision, c'est plein de lieux communs.
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Je m'attendais à autre chose, je suis un peu déçue. La première partie dans laquelle l'auteur fait référence aux philosophes et à diverses expériences pour expliquer le comportement de l'humain est assez intéressant. Cependant, la dernière partie relative à l'économie est bavarde et n'apporte pas beaucoup d'informations lorsqu'on a déjà lu de nombreux économistes ou sociologues comme les Charlot-Pinçon ou Stieglitz.
Bavard et décevant.
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Precht revient avec les ingrédients qui ont fait son succès : une étonnante capacité à mêler histoire de la philosophie et recherche scientifique (neurobiologie en tête), le tout animé par un souffle narratif qui aime à cultiver l'art des rebondissements.
Lire la critique sur le site : Telerama
De quelle merveilleuse et belle sollicitude la nature a fait preuve à notre égard en ne dotant pas le genre féminin de la faculté de nous démasquer. (...) Aimeriez-vous que votre femme et vos enfants vous connaissent tel que vous êtes et vous attribuent très précisément la valeur qui est la vôtre ? Si oui mon cher ami : vous vivrez dans une bien triste maison, et votre cercle intime vous paraîtra glacé. (...) Tu ne te figures quand même pas que tu es tel que tu leur parais.
Je proposerais de dire que l'homme est le seul animal qui peut décider en toute conscience d'agir de façon immorale ! Il n'est pas le seul animal qui rit - même les chimpanzés savent rire. Mais il est sans doute le seul animal qui éclate de rire. Et on peut supposer que les humains sont aussi les seuls animaux qui peuvent haïr leurs propres congénères : des humains qui sont différents d'eux, des humains qui ont une autre couleur de peau,des humains qui croient à autre chose, des humains qui possèdent davantage, des humains qui vivent dans d'autres pays ou d'autres cultures. Il n'est pas facile de dire pourquoi il en est ainsi....
Même chez les humains, le sentiment d'avoir été victime d'une injustice est beaucoup plus fort que le sentiment de justice vis-à-vis des autres.
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