Biographie sans concession où j'en ressors avec une antipathie profonde pour
Peggy Guggenheim.
J'ai détesté cette femme, certes au goût très sûr, mais qui n'est centrée que sur elle. Riche au point de ne pas savoir de combien de millions, elle va effectivement créer l'oeuvre de sa vie, la fondation qui porte son nom à Venise. Oui, elle avait le nez fin mais comment éprouver une once de symptathie ?
Elle collectionne les hommes célèbres, s'en vante dans ses biographies faisant étalage des ses galipettes sexuelles, prend pour mari soit des violents comme Laurence Viel ou alcoolique mais souvent les deux. Sa fille au milieu de tout cela, forcément dépressive, vue comme une soeur et pas comme une fille, adorée mais tellement mal qu'elle se suicidera. Peggy bien sûr que non, trop de caractère. Oui, nous découvrons à travers elle
Max Ernst, Brancusi,
Djuna Barnes et plein d'autres mais il ne me reste qu'une sensation de superficialité glaçante.
Le livre retrace sa vie, pas de manière linéaire mais j'avoue avoir du mal à aller au bout à cause de Peggy. Rien ne peut m'y relier et je pense que l'autrice n'a pas non plus ressenti d'admiration ou alors, elle la cache bien. La photo de couverture d'ailleurs, n'est vraiment pas à son avantage, alors qu'il y en a d'autres à l'intérieur plus valorisante.