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EAN : 9782490151028
234 pages
Snag (04/10/2018)
2.5/5   15 notes
Résumé :
Un auteur publié dans Lundi Matin, Siné Mensuel et Le Monde Diplomatique Auteur d'une trentaine de romans, enquêtes, fictions, articles Prix Quai du Polar 2011 Un roman palpitant entre polar et fantastique Une enquête au cœur d'une Zone À Défendre
Un matin de printemps, Tom, 10 ans, découvre le corps d'un homme, un pieu planté dans la poitrine, dans le trou laissé par la souche d'un pin Douglas abattu.
Cet homme, c'est Didier Dubois, le responsable du... >Voir plus
Que lire après Sur l'île de LuciferVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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De quoi ça parle ?

À Ayguière, un petit village situé dans le plateau de Millevasques, Tom, 10 ans, découvre un jour le corps de Didier Dubois transpercé par un pieu. Ce dernier était connu pour son poste de directeur dans le cadre du projet de destruction de la forêt de l’Aitre afin d’y construire une usine à pellets. Le capitaine Lionel Gaufre de la Brigade de recherches de Limoges ainsi que le commissaire Francesco Maronne d’Interpol et la capitaine Sylvie Mercure de la DPSD se rendent aussitôt sur place et commencent à enquêter.

Les soupçons se tournent tout d’abord vers la Commune libre du Plateau. Ce parti, comme tout le monde le sait, a été créé afin de militer contre l’abattage de la forêt et la police ayant retrouvé un pieu identique à celui de la scène de crime, chez Olivier Charmille (militant du parti) la question suivante se pose tout naturellement: « Ne serait-il pas plus simple pour la Commune libre d’assassiner celui qui est à la source de tous leurs problèmes ? » Ainsi tout serait réglé n’est-ce pas ? Mais les choses sont-elles aussi simples ?

Tout d’abord il y a Gladys Paskawit, la gardienne de l’île de Lucifer (qui se situe au-delà de la forêt). Cette femme, qui prétend être la sorcière du village, tient en sa possession le téléphone du défunt. Selon ses dires, Dubois l’aurait contactée le jour de sa mort et lui aurait demandé de récupérer son portable afin de le faire parvenir à la capitaine Mercure quoi qu’il arrive. Lorsque la capitaine se rend sur l’île afin de récupérer le fameux téléphone et d’interroger la femme, elle lui fait une imitation parfaitement réussie de la voix de Didier Dubois. Mais était-ce une imitation ? Toujours est-il que la gardienne affirme avoir fait parler son fantôme.

Ensuite la police reçoit une étrange lettre de revendication de provenance inconnue.

Les choses s’enchaînent et un deuxième meurtre est commis.

Mais la réponse se trouve-t-elle chez les adultes ou faut-il plutôt regarder du côté des enfants ?

Mon avis :

Autant le dire d’emblée, je n’ai pas du tout aimé. J’ai trouvé que le roman était bâclé.

Je m’explique : l’histoire commence bien, le meurtre est assez vite découvert et le cadre mis en place, mais ensuite ça se gâte. L’intrigue part dans tous les sens et l’auteur nous perd dans un dédale de pistes et d’hypothèses.

Bien qu’elle commence rapidement, l’histoire semble ensuite stagner. Puis peu à peu, le meurtre semble ne plus être le thème principal et, si parfois on y revient, c’est pour nous perdre un peu plus dans son écheveau compliqué. L’ouvrage paraît en définitive trop court pour ce qu’il a à raconter.

La quatrième de couverture annonce que l’histoire va tourner autour d’une l’incertitude – les morts parlent-ils ou non ? – et suggère un univers entre le rationnel et le fantastique. On nous fait aussi croire que les enfants vont jouer un rôle important et que tout va se tourner vers eux. L’île de Lucifer est également présentée comme recelant des secrets et détenant la clef du mystère – le livre s’intitule d’ailleurs : « Sur l’île de Lucifer » –, cependant, tous ces éléments ne jouent pas un très grand rôle dans le roman, voire n’y apparaissent pas du tout.

L’auteur a néanmoins une très belle plume, même si certains passages sont un peu trop lourds à mon goût.

Donc en conclusion, un résumé trompeur, une histoire trop courte, trop compliquée pour le petit nombre de pages et une fin bâclée.

Texte reçu dans le cadre de la Masse critique Babelio. Merci aux éditions Snag (cette première expérience ne me dissuadera pas de lire d’autres livres de leur alléchant catalogue).

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2019/10/28/sur-lile-de-de-lucifer-de-serge-quadruppani/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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Une forêt du Limousin abattue par un fonds spéculatif pour laisser place à une usine à granulés de bois. Des habitants déterminés à résister à cette destruction. le superviseur du projet retrouvé mort sur le chantier, un pieu planté dans le coeur.
(...)
Ce polar parait dans une collection destinée aux adolescents qu'il est bon de préoccuper ainsi aux choix de société. Mais les adultes n'y verrons que du feu et seront tout autant happés.
Roman d'un penseur qui observe et commente son époque, mais réussit à disséminer ses réflexions dans un récit rocambolesque aux frontières du burlesque et du fantastique.

Compte-rendu de lecture complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Je m'arrête déjà sur la couverture que je trouve sublime ! C'est elle qui m'a fait craquer sur ce roman. J'adore les effets utilisés, ça lui donne une petite touche mystérieuse et sanglante ! Celle-ci est à la fois cohérente avec l'histoire et en même temps, elle ne reflète pas vraiment l'histoire. Ici, il n'est pas question de légèreté et d'amusement mais bien d'enquête criminelle. 

Le résumé était vraiment intrigant et promettait une enquête criminelle sur un meurtre des plus inhabituels : un pieu comme arme du crime ! Y aurait-il un aspect surnaturel à ce roman ? 

J'ai aimé que le roman soit court, cela permet d'entrer rapidement dans le vif du sujet et de ne pas voir le récit s'éterniser en longues descriptions. Pour autant, c'est un récit riche et complexe avec de nombreux protagonistes. Je remercie l'auteur d'avoir intégré un index en début de livre, idéal pour se repérer.

Malheureusement, je ressors quelque peu mitigée de ma lecture... J'ai eu énormément de mal à comprendre où l'auteur voulait nous emmener. Je me perdais dans l'intrigue trop souvent et je n'ai pas vraiment compris les liens que faisaient l'auteur...
Je suis déçue d'être passée à côté de l'histoire mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas envie de lire les autres romans de cette maison d'édition.

J'ai adoré les passages avec les enfants, légers et tellement mystérieux. Les enfants ont de drôles de comportements et agissent de manière bizarre. Ils parlent également à leurs animaux qui les accompagnent partout où ils vont. Cette petite touche de fantastique m'a beaucoup plu ! J'aurais aimé que les enfants soient davantage exploités et mis en avant.

La plume de l'auteur est simple mais efficace. Même si je n'ai pas compris le but de l'auteur ni sa logique, je reconnais que son livre se lit facilement.

En bref, ce roman me laisse quelque peu perplexe mais je suis certaine que d'autres sauront l'apprécier à sa juste valeur.
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Un homme est découvert mort, avec un pieu enfoncé dans la poitrine. Didier Dubois, directeur général de la filiale française de Davos Inc., un fonds spéculatif avait en charge le suivi d'un programme d'abattage d'une partie de la forêt d'Aître.
Deux policiers d'Interpol et de la DPSD, la capitaine Mercure et le commissaire Francesco Maronne sont dépêchés sur place pour mener l'enquête aux côtés des institutions locales.

Serge Quadruppani nous livre un récit singulier, empreint de poésie lorsqu'il évoque la nature, mais aussi d'humour, d'ironie lorsqu'il aborde des thèmes très actuels comme l'écologie, la néo-paysannerie et ses travers. Rajoutez des personnages pittoresques (un prêtre, une sorcière diplômée, gardienne de l'île de Lucifer, une exilée chilienne, une journaliste, … je pourrais tous les citer, en fait !). Les lieux portent des noms fictifs, comme le village d'Ayguière et le plateau de Millevasques mais on supposera que toute similitude avec un parc naturel à la sonorité proche n'est sans doute pas fortuite !

Avec la nature, les enfants et les animaux occupent une place particulière dans ce roman très intrigant et plaisant qui plaira aux grands ados, jeunes adultes et leurs parents, car la lecture peut se faire à différents niveaux.

Première lecture émanant de Snag Fiction, une jeune maison d'édition et avis vraiment positif. N'hésitez pas à consulter leur site et leurs parutions !

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~ Un bon début ~
Le roman commençait bien pourtant. L'enquête policière commence rapidement et nous embarque dans une histoire de meurtre assez intéressante et mystérieuse. Un homme, Didier Dubois, qui s'occupe d'un chantier d'abattage de la forêt de l'Aitre. Didier Dubois est retrouvé mort avec un pieu dans la poitrine. Il est retrouvé par Tom, un jeune garçon de 10 ans. J'ai beaucoup apprécié l'enquête policière qui se dégage de l'intrigue. On est embarqué dans un mystère sans nom. Malheureusement, la promesse du résumé n'a pas tenu la route.

Rapidement, on se retrouve avec une intrigue qui part un peu dans tous les sens. Très vite, le meurtre de Didier Dubois n'est plus vraiment le sujet central de l'intrigue. J'avoue que je n'ai pas vraiment compris l'intrigue et encore moins où l'auteur voulait en venir. Pour moi, ça part vraiment dans tous les sens. J'ai mis un sacré temps à terminer ce roman qui me poussait à faire des pauses… le côté fantastique du roman ne m'a pas convaincue : si l'intrigue policière m'a beaucoup plu, j'ai trouvé la fin rapide et pas forcément très convaincante.

~ Les personnages ~
Il n'y a pas que du négatif dans ce roman. Comme je l'ai dit, j'ai apprécié le côté policier de l'intrigue. Ainsi, j'ai apprécié les personnages comme les trois figures majeures qui forment un trio détonnant : la capitaine Sylvie Mercure de la DPSD, le capitaine Lionel Gaufre ainsi que le commissaire Francesco Maronne tout droit venu d'Interpol. J'ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien, ils sont très intéressants et apportent vraiment un sacré rythme à l'enquête.

On fait aussi la rencontre de plusieurs suspects potentiels mais aussi d'autres figures qui viennent animer la toile de fond de l'intrigue. Certains m'ont plu, d'autres moins. Il y a surtout Gladys Paskawit qui m'a énormément marqué. Avec elle, arrive la touche de fantastique puisqu'elle est la gardienne de l'île de Lucifer. Cette île m'intriguait beaucoup, cette couverture et le titre m'ont poussé à faire la demande de ce roman. J'avoue que le personnage de Gladys m'a plu pour ce qu'elle dégage et ce rôle de sorcière qu'elle endosse.

~ La plume de l'auteur et son style ~
C'est l'une des choses qui m'a permis de terminer ma lecture. J'avoue que j'ai eu du mal, au milieu du roman. Je déteste ne pas terminer mes lectures. La plume de Serge Quadrupanni est très intéressante et efficace. Les descriptions sont très belles et j'avoue que celles de la forêt et de l'île m'ont énormément plu.

~ En définitive ~
Si certains côtés de l'intrigue m'ont plu il y a des petites choses qui ne m'ont pas convaincue. Je suis contente d'avoir fait la rencontre de certains personnages qui m'ont permis d'avancer dans ma lecture. Je reste un peu sceptique quant à l'intrigue qui m'a parue un peu décousue. La plume de l'auteur m'a plu et j'aimerai la découvrir dans un autre roman.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Elle s’était assise sous l’ombrelle d’un énorme saule dont la chevelure, passant par-dessus elle, allait se tremper dans l’eau étale, de sorte qu’elle pouvait suivre sans être vue les évolutions calmes d’un canard de Poméranie. Deux hautains Suédois à cou noir émergèrent sans bruit des roseaux et vinrent mêler leurs arabesques aquatiques aux siennes. Un duo de rondouillards Pékin et une femelle d’Arlequin gallois au cou couleur de miel les rejoignirent. Puis un bruit du côté du cimetière déclencha un brusque envol général au ras de l’eau d’abord et depuis le faite des arbres ensuite. Les volatiles avaient disparu.
Une porte étroite et basse, que Sylvie n’avait pas remarquée jusque là, s’était entrouverte dans l’enceinte du cimetière. Des êtres de petite taille en sortirent, sur deux ou quatre pattes. Comme la troupe zigzaguait entre de gros massifs de rhododendrons aux corymbes bleus, la capitaine repéra quatre filles, trois garçons, trois chiens, deux chats et un lapin blanc. Ce dernier était juché sur les épaules d’un des garçons, un épagneul ouvrait la marche et deux patous à l’abondante fourrure blanche encadraient le cortège tandis que les chats, qui s’étaient glissés au-dehors juste avant que l’un des enfants referme la porte, semblaient suivre plus ou moins le groupe avec cet esprit d’indépendance qui caractérise leur espèce : en s’arrêtant pour se gratter, en revenant soudain en arrière pour examiner quelque chose à terre, en bondissant tout à coup sur le côté pour tenter d’attraper quelque chose de plus rapide qu’eux. Mais enfin, le mouvement général était bien celui-là : tout le monde se déplaçait ensemble. Ils contournèrent l’étang, chacun à son allure, jusqu’à se regrouper sur une plage de vase séchée à quelques mètres de Sylvie. Au bord de l’eau, comme une énorme canine gâtée, un tronçon de tronc noirci émergeait de la vase et la troupe se disposa devant lui en arc de cercle. Les deux filles les plus grandes, maigres et anguleuses, s’avancèrent en tenant entre elles, mains serrées sur les avant-bras, un garçon nettement plus petit.
Abritée des regards par les feuilles du saule, la capitaine observait le manège.
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Ce jour-là, Tom avait le nez bouché. Et quand ça lui arrivait, Tom paniquait. Il savait bien qu’il pouvait respirer par la bouche, mais il détestait ça. Quand on lui demandait pourquoi, il répondait qu’il trouvait qu’il avait l’air nouille, les lèvres entrouvertes (à 10 ans, Tom se regardait volontiers dans les vitrines et les miroirs). Ou alors, il disait qu’il n’aimait pas « la sensation de sécheresse dans sa cavité buccale » (il connaissait beaucoup de mots pour son âge). Mais la vérité, c’est qu’il avait peur d’oublier d’inspirer et d’expirer : car d’après lui, dès qu’elle passait par sa bouche, la respiration cessait d’être automatique. Donc, quand il avait le nez bouché, il se surveillait en permanence, inquiet à l’idée d’étouffer, et son inquiétude lui donnait l’impression d’étouffer. Le lecteur qui observera que cela fait bien des complications et des tourments pour un enfant de 10 ans va devoir se rendre à l’évidence : il a oublié ce que c’est d’avoir 10 ans.
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Sans que personne ne s’en aperçoive, Tom était donc sorti par la porte de la cuisine qui donne, à l’arrière de la maison, sur une vaste pelouse tondue bien court par la trentaine de gallinacés qui y vivent. Il avait traversé en biais la prairie, en faisant un crochet pour éviter la cabane de la volaille, car il avait aperçu sur le seuil Philibert qui l’observait de biais, la crête courroucée. Le coq nègre-soie était le seul rescapé d’une attaque de poulailler par un chien fou et il avait été exfiltré dans la colonie gérée par Lorraine, la mère de Tom. Arrivé le cul déplumé, une aile rognée, la tête en sang, il avait pu se rétablir physiquement, mais, comme tant de rescapés de guerres ou d’attentats, son humeur avait été irrémédiablement entachée par la violence subie : quand ça lui prenait, il attaquait n’importe quoi, visant les yeux. Vu sa petite taille, il n’était pas bien dangereux, mais c’était désagréable, il n’y avait pas moyen de le raisonner.
Tom utilisa le bâton prévu à cet effet pour appuyer sur le bouton de la batterie et désactiver le filet antiprédateurs, qu’il franchit en courbant un piquet souple. Puis il pressa de nouveau la commande qui se remit à clignoter. Aspirant l’air par à-coups nerveux, le garçon entra dans la hêtraie. Le sous-bois était épais. Mais Tom partageait avec les blaireaux la connaissance d’un mince sentier sillonnant la pente. Au fur et à mesure qu’il le descendait une sensation de fraîcheur l’envahissait. Bientôt il entendit, de plus en plus fort, le froissement continu des eaux de la Vieille. En ce point du plateau de Millevasques, à quelques kilomètres de sa source, la rivière n’est qu’un gros ruisseau ourlé de libellules. Des voix montaient vers lui, qu’il reconnut aussitôt. Les jumelles.
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La Commune libre du Plateau

— Lionel, ça vous dérangerait de débloquer les vitres ? Je voudrais baisser la mienne…
— Vous voulez que j’augmente la clim ?
— Non, il y a une guêpe, là, à l’arrière, et je voudrais bien qu’elle sorte.
Le capitaine de gendarmerie Lionel Gaufre retira la main droite du volant pour faire ce que Sylvie Mercure lui demandait, en même temps qu’il jetait un coup d’œil au rétroviseur intérieur.
— C’est pas une guêpe, assura le lieutenant de police Francesco Maronne, le passager à droite du chauffeur.
— C’est quoi ? demanda la jeune femme blonde à l’arrière en suivant du regard l’insecte qui, malgré la glace baissée, n’avait pas du tout l’air intéressé par le grand air du plateau de Millevasques et s’obstinait dans des zigzags aux alentours du nez féminin.
— Un frelon asiatique… assura Maronne.
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Tom découvrit le corps.
As du téléchargement, il avait assez vu de films gores pour reconnaître le cadavre d’un homme à qui l’on vient de planter un pieu dans la poitrine.
Tétanisé, le garçon fixait le mort. Il inspira, expira plusieurs fois, bruyamment, par le nez. Son regard ne pouvait se détacher de la poitrine inondée de sang. « La poitrine », pensa-t-il. Le sanglot qu’il avait réprimé tout à l’heure face aux filles éclata.
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Videos de Serge Quadruppani (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Quadruppani
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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