La femme qui voulait crever les nuages

Avis : INTRIGANT
Je remercie Anne-Marie Quintard pour m'avoir envoyé en SP un roman auquel elle tient, intitulé La femme qui voulait crever les nuages.
J'ai senti dans l'écriture de l'auteur un désir de bien faire, de donner corps à des images et une histoire qu'elle avait dans la tête, nourrie par toutes les informations de la vie réelle qu'elle peut absorber. 165 pages en gros caractères sont d'une lecture facile pour qui aime les histoires de truands pimentées d'une légère touche de psychologie.
Vittorio est un jeune dont l'enfance a été vandalisée par un homme ne pouvant porter fièrement le nom de père, il le revoit alors qu'il est devenu un truand « raccommodé » par les bons soins de Louis Guillaume, surnommé le Faucon. Quand ce dernier meurt, il décide qu'il ne peut laisser ce meurtre impuni et il voudra comprendre. Annika, une chercheuse de grand talent capable de déclencher les pluies, veut travailler pour les Chinois et les Russes, il lui faut un garde du corps. Que vont-ils vivre ensemble ?
J'ai apprécié l'écriture sérieuse mais que l'on sent passionnée de l'auteur, sa connaissance des régions décrites et sa façon de traiter les évènements avec un style direct et des dialogues percutants. Je suis restée un peu sur ma faim quant à la découverte des travaux d'Annika, et j'aurais aimé avoir quelques explications supplémentaires. La couverture colorée me semble bien représenter le côté chic de cette enquête.

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