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3,2

sur 150 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Curieuse histoire, que ce village entre Auvergne et Morvan se réveillant un beau matin du 15 septembre 2012 emprisonné par des murailles invisibles.
En effet, plus personne n'arrive à en sortir ni à y entrer. C'est du point de vue des emprisonnés que nous nous trouvons, par l'intermédiaire d'un narrateur que l'on ne connaitra jamais, se voulant le chroniqueur de cette situation pour le moins extraordinaire, surnaturelle ou tout autre qualificatif que vous voudrez y accoler.

Tout, je dis bien tout ce qui vient de l'extérieur est bloqué dans un rayon de 5 km. Internet, les téléphones, la télévision…
Bernard Quiriny a choisi ici le point de vue du sociologue et à travers l'histoire des habitants en général, nous assistons aux diverses réactions, qu'elles soient politiques, pratiques, commerciales, religieuses, philosophiques…
Il fait le tour de la question, et ma foi, c'est vraiment bien pensé.

« Façon dont une communauté affronte une expérience limite : comment vivaient-ils la crise, ces habitants ? Quels étaient leurs espoirs, leurs craintes, leurs explications ? »
Ce roman m'a vraiment interpellée, et en même temps j'ai ressenti ce sentiment diffus éprouvé à la lecture du « Mur invisible » de Marlen Haushofer, le malaise.
Il faut dire que je suis claustrophobe, alors être enfermée, même dans un village…
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Les habitants d'un petit village de la France profonde se retrouvent soudain coupés du monde et réagissent de diverses manières au fur et à mesure que le temps passe.
Ils apprennent à vivre en autarcie mais recréent aussi une société dans laquelle les conflits ne sont pas absents et finissent par s'interroger sur le sens de leur existence ; la fin, d'ailleurs, est déconcertante.
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Un roman sur lequel souffle l'esprit de Stephen King et d'Albert Camus.
Diable ! Diable ! me suis-je dit en lisant cette accroche sur la 4ème de couverture.

A la fin de la lecture, si je comprends ce qu'a voulu signifier le journaliste du point (dont le nom n'est pas cité - il suffit de signer Le Point, bizarre, non ?), je suis loin de partager la filiation qu'il a voulu imposer à nos esprits de lecteurs en mal de sensations.

Pour Stephen King, il a certainement voulu comparer le roman de l'Américain intitulé le dôme dont une série TV a été tirée.
A mon avis, il s'est complètement mis le doigt dans l'oeil :
La où King nous assène un dôme en matière transparente, tombé un beau jour du ciel pour emprisonner un village et dont on apprendra in fine qu'il est l'oeuvre d'extra terrestres voulant coloniser notre belle planète, Quiriny nous présente un isolement tout en finesse et subtilité dont on se demande s'il n'est pas quelque part la matérialisation fantasmée et sublimé d'une aspiration secrète des habitants du canton de Chatillon-sur-Bierre, des ruraux se nourrissant de représentations d'un monde et d'une réalité qui n'est pas la leur.

Là, effectivement on peut retrouver camus.

L'idée de Quiriny est dans cette subtilité. Un beau matin, le 15 septembre 2012 exactement, les habitants de Chatillon qui travaillent à Névry (le chef lieu du département) sont mystérieusement bloqués par une force invisible :

«Mais ce 15 septembre 2012, la voiture de Larimé tomba en panne au bout de cinq kilomètres, au lieu-dit de l'Huis-Merleau, longue ligne droite bordée de champs. La moteur s'arrêta brusquement ; les phares s'éteignirent, ainsi que les voyants du tableau de bord.»

«La même mésaventure arriva ce jour-là à tous ceux qui voulurent quitter Chatillon en voiture, par toutes les routes possibles.»

Ce qui frappe les voitures, frappe tous les moyens de communication, téléphone, internet. le village est isolé.

Autre différence avec King, les routes ne sont pas inaccessibles, mais les courageux qui décident, comme le facteur, de tenter l'aventure font une drôle de découverte :

« Luc Rambier, facteur, voulut en avoir le coeur net. Il partit sur son clou de service en direction de «Névry» (...) au bout de dix minutes il n'y avait toujours pas de maisons en vue. La ligne droite où il roulait semblait sans fin, comme si elle s'étirait à mesure qu'il avançait. C'était troublant ; la géographie de ces lieux qu'il connaissait bien lui parut changée, sans qu'il put dire en quoi.»

Passé le traumatisme de la découverte, les habitants s'unissent et font confiance au Maire Agnelet qui trouve les paroles de circonstances :

Chatillon est séquestré, mais Chatillon vit toujours.
Interloquée, l'assistance ne répondit pas. Agnelet soupira puis ajouta, bien qu'il fût incroyant :
Que Dieu nous vienne en aide.

La communauté s'organise, et au-delà des paroles lénifiantes du maire, viennent les questions pratiques, notamment celle de l'approvisionnement, qui déclenchent les égoïsmes :

«Tandis qu'ils travaillaient, des clients se massaient devant les grilles, attendant la réouverture. Duffy les aperçut derrière un vasistas.
Chef. Regardez.
Combien étaient-ils là-dehors : cinquante ? Cent ?
Tout ça va finir en émeute.

La force du roman de Quiriny, même si je considère qu'il n'a pas suffisamment exploré et épuisé son idée, est de nous proposer une fable démontrant que nos peurs et nos fantasmes, peur de l'autre, peur de l'avenir, peur de soi, recours aux croyances, qu'aujourd'hui nous alimentons à partir d'une vision médiatisée de la réalité, sont ancrées au plus profonds de nous.

La petite communauté de Chatillon, forte de trois mille habitants, qui aurait pu trouver un mode de fonctionnement équilibré, dans lequel chacun aurait eu sa part, va finir par se déchirer , créant elle-même ses étrangers, ses parias, ses forts et ses faibles, ses élus et ses exclus.

La religion qui apparaît un moment comme un refuge n'est pas à l'abri des tentations de schisme :
«Nous sommes déjà coupés du monde, eux veulent en plus se couper de nous.»

La parabole de Quiriny nous renvoie à nos propres errements. La micro société qu'il décrit ressemble à la notre.
Incapacité des élites à proposer des projets. Populisme. Démagogie. Indifférence de la majorité des habitants. Boulevards grands ouverts aux «entrepreneurs» aux «décideurs» quelque soit leurs motivations.

Pour moi, la fin est décevante. Je ne vous la livrerai pas.

Laissons la conclusion à Claude Galmont, 53 ans, juriste :

«Le conformisme est comme un gaz ; plus le bocal est petit, plus la pression s'accentue.»
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Les habitants d'un petit village du centre de la France, Châtillon-en-Bierre, sont victimes d'un phénomène étrange. Un matin, ils se rendent compte qu'il leur est impossible de quitter le village, et que toute communication est rompue avec le reste du monde. Ils se retrouvent dans une situation qui perdure, à vivre en autarcie dans un espace de la taille d'un canton. « le canton de Châtillon-en-Bierre ressemblait désormais une planète close d'environ quinze kilomètres carrés, en forme de losange, avec plusieurs excroissances aux allures de presqu'îles.» Les premières réactions des habitants ne manquent pas de bon sens, et sans hystérie, ni catastrophisme, ils tentent de trouver une explication à cette situation, de s'organiser aussi... mais les choses vont, au fil du temps, devenir plus compliquées, surtout lorsque la politique s'en mêle.
Ce conte fantastique, humoristique et cependant critique à l'égard de notre société, est réjouissant à bien des titres.

Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Difficile de choisir son point de vue dans cette drôle d'histoire :
Soit on chausse, du côté de l'auteur, ses lunettes d'entomologiste et on observe l'évolution psychologique et politique des habitants de Chatillon-en-Bierre, une fois qu'ils ont collectivement admis qu'il n'était plus possible de sortir de leur village.
Soit on se place à leurs côtés, avec d'autant plus de facilité que ce village, avec son église, sa supérette, son avenue du Docteur Leblanc et sa salle polyvalente, avec sa sociologie si représentative, ce village donc représente un espace auquel chacun peut facilement s'identifier et qui renvoie à un lieu connu, vécu du dedans. En l'occurrence, le mien se trouve dans le Sud Ouest.
Un peu gênée au début par l'aspect clinique, non engagé du récit qui semble manquer d'un peu de chair (ainsi on ne rentre pas dans la psyché des personnages ni dans la complexité de leurs interactions) ou d'angle (fantastique, humour ou autre), j'ai finalement beaucoup apprécié le caractère distancié du propos qui évolue de l'observation socio-politique vers, à la fin, des considérations plus philosophiques quant aux choix de l'individu et son rapport au monde : Difficile de savoir si l'on veut être dedans ou dehors…
Une petite fable qui se lit d'une traite et se révèle plus instructive qu'il n'y parait sur notre place de citoyen dans une société consumériste mondialisée.
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En mars de l'année dernière est sorti sur les écrans un film autrichien remarquable, malheureusement fort mal distribué et peu vu : le mur invisible. Son sujet : une femme se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Dans le village évanoui, Bernard Quiriny reprend cette idée en l'étendant à un village entier, désormais coupé du monde extérieur, sans possibilité de savoir s'ils sont les derniers survivants sur la terre ou simplement exclus de l'humanité pour une raison mystérieuse. C'est peu de dire que l'auteur belge fait son miel d'un tel thème lui donnant des allures de fable aux multiples aspects. Sous forme de prescience de notre avenir quand les ressources naturelles seront taries ? Oui ! de critique de la mondialisation et de notre addiction à toutes les technologies ? Aussi ! Que d'interprétations possibles dans ce livre relativement court (218 pages) mais dense et touffu. Les rebondissements ne manquent pas dans ce roman qui va jusqu'au bout de sa logique. La survie est problématique quand les denrées s'épuisent, la démocratie bat de l'aile, la sécession menace, l'église fait le plein, des sectes apparaissent ... Au bout d'un certain temps, on peut craindre un enlisement de l'intrigue vu que celle-ci se déroule en vase clos. C'est mal connaître Quiriny qui trouve une porte de sortie astucieuse tout en laissant planer le mystère. Avouons-le, le style n'est pas renversant mais quel conteur !
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Le roman s'ouvre à la manière d'une brochure explicative comme aurait pu en rédiger les membres d'une obscure société des amis de Chatillon-en-Bierre. On nous présente le village de manière froide, sobre, et informative : habitants, topographie, commerces, aménagements, activités... le décor est planté et le lecteur averti : de là nous ne sortirons pas.

En effet un beau matin, sans raison aucune, le petit village de Chatillon-en-Bierre se retrouve mystérieusement coupé du monde : les véhicules tombent tous en panne, de façon inexpliquée, au même endroit, les routes ne mènent plus nulle part, comme si une frontière invisible et infranchissable avait été dressée pendant la nuit. Impossible désormais de quitter le village. de même, plus aucun contact avec l'extérieur n'est possible : télé, téléphone, Internet, les outils fonctionnent mais les communications n'aboutissent plus. Les habitants doivent donc se rendre à l'évidence, ils sont isolés du monde extérieur pour une durée indéterminée.
Passé la stupeur et l'incompréhension des premières heures, le village va pourtant devoir réagir et s'organiser pour sa survie : sans approvisionnement venant de l'extérieur, comment survivre de manière durable dans une commune de quelques milliers d'âmes et moins d'une dizaine de commerces et d'entreprises? Dans une société de services et de communication, peut-on revenir à l'essentiel et vivre en vase clos, de manière autosuffisante, avec juste le strict nécessaire? Et que se passera-t-il si l'isolement dure, dure encore?...

C'est ce que le roman cherche à savoir en imaginant la manière dont un groupe humain issu d'une société comme la nôtre pourrait vivre et survivre s'il était subitement coupé du monde. On s'aperçoit alors rapidement que les circonstances fantastiques et paranormales qui ont conduit à cette situation ne sont qu'un prétexte pour l'auteur pour observer les hommes à la loupe. A travers des scènes drôles autant qu'absurdes, l'auteur explore l'ensemble des problématiques liées à la vie en communauté, aux groupements humains, dont il examine à la fois les préoccupations pratiques : manger, s'approvisionner, se soigner, se chauffer, mais aussi les dimensions sociales et morales qui régissent la vie collective : la hiérarchie entre les hommes, l'autorité, la prise de décision, le partage, la solidarité...
Plusieurs tendances se dessinent alors, qui vont évoluer au fil du roman et qui sont le reflet, en plus petit, des différentes formes d'organisations sociales et politiques : d'abord la tentative du communisme, avec des habitants solidaires qui décident de mettre toutes leur réserves en commun pour que chacun puisse avoir autant que ses voisins, et que tous aient les même chances de survie. Ces notions de partage, d'entraide et d'égalité prônées par le maire du village vont toutefois être mises à mal par l'individualisme de certains habitants. Une autre figure, rustre, sauvage, égoïste, va alors s'élever et entrainer dans son sillage une partie du village, défendant la propriété, le mérite, la compétition et l'esprit d'entreprise. L'auteur à travers ce récit incongru, conduit en fait une expérimentation : mettre des villageois en autarcie dans une « bulle » et observer ce qu'il se passe. Cette idée originale n'aura pour autre résultat que celui de constater que même à toute petite échelle, l'être humain est fidèle à lui-même et retombe dans les mêmes travers. D'où l'apparition successive de situations qui soulèveront des questions liées à la rivalité, à la guerre, à la justice, au meurtre, à la sexualité, à la religion...

L'auteur déploie à cette occasion une galerie de personnages pittoresques qui nous plongent immédiatement dans l'ambiance campagnarde et éclaire les relations villageoises. On imagine aisément, ou on reconnaît si l'on vit soi-même à la campagne, ce microcosme dans lequel tout le monde se connait, se regarde, se juge parfois, duquel émergent quelques figures locales : le maire, l'écrivain raté, l'épicier, le gendarme, le fermier du coin, le bobo communiste... Les habitants, avec qui le lecteur fait connaissance peu à peu, sympathise, ou qu'au contraire il rejette, sont finement caractérisés et personnalisés si bien qu'il a l'impression de les connaître. Et avec ces figures ces visages défilent et s'agitent autant de métiers, de fonctions, de professions qui achèvent de dresser le panorama de cette petite communauté. Comme des marionnettes, l'auteur les met en scène, les anime et leur attribue un rôle bien précis dans le déroulement de l'histoire, dans la gestion des événements, dans les retournements de situation, faisant émerger grâce à eux, à leurs comportements, leurs mentalités, les différents éléments de sa démonstration et les différentes facettes propres aux sociétés humaines.

Pour ma part, j'ai trouvé ce récit drôle, original, révélateur, j'ai passé un agréable moment en compagnie de ces villageois, je m'y suis attachée et ai eu l'impression de partager leur quotidien, entre convivialité, solidarité et petites mesquineries. le ton du récit, humoristique, et les scènes cocasses ont aisément retenu mon attention, et malgré le faible attrait que je nourris pour la vie à la campagne, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Une découverte inattendue qui m'incite à découvrir de ce pas les autres écrits de Bernard Quiriny.
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Un canton du centre de la France se retrouve soudain isolé du reste du monde, seule l'électricité fonctionne encore. Les habitants ne peuvent le quitter, les routes ne menant nulle part... L'intrigue mélange les considérations politiques et morales de la situation, non sans un humour assez sec et une vision assez peu idéaliste de l'humanité. le surnaturel est bien présent, mais au fur et à mesure que les mois, les années passent, sans retour à la normale, le ton se fait plus grave. le sentier découvert en fin de roman qui semble permettre un départ sans retour ne serait-il pas une sorte de mort, de suicide déguisé ? L'énigme demeure. Loin d'un roman à thèse, Quiriny, dans cet ouvrage, a sûrement voulu inciter son lecteur à tirer les conséquence de cette forme de repli ultime, et il y a réussi.
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Et si ça nous arrivait...Tel est le petit frisson d'angoisse qui parcourt délicieusement l'échine du lecteur tout au long de ce roman.
Ça commence comme un article de Wikipédia, le village de Châtillon-en-Bière est présenté d'un ton neutre, descriptif, et le narrateur omniscient conclut:
« Planter le décor était nécessaire, car de là, nous ne sortirons pas. »
Le lecteur reconnaît ce village si typiquement français, avec son canal, son chemin de halage, sa salle communale, le château à l'entrée du village. On est d'ici, des lieux familiers se superposent dans notre esprit.
le narrateur est capable de se transporter d'un bout à l'autre du canton, d'entrer dans les chaumières et de brosser les caractères des vrais gens qui le peuplent: le maire Agnelet, le gourou malgré lui Verviers, le prêtre Delapierre, le gendarme Pakiewicz, le coupable Navolli et bien d'autres encore. Des êtres qui nous paraissent familiers .
Donc, on a pas de mal à comprendre l'effroi des habitants quand surgit l'absurde, l'impensable: un mal mystérieux frappe les voitures qui stoppent toutes au même endroit. On ne va pas plus loin.
Que va-t-il se passer dans ce village sous cloche, condamné à l'autarcie? Comment survivre sans les biens de première nécessité qui ne peuvent être amenés de l'extérieur ? On doit se réinventer, se mettre à vivre comme autrefois quand le jardin, les champs alentours, les bêtes qui y paissent, étaient notre seule terre nourricière. L'agriculteur retrouve sa place essentielle dans l'économie locale. Une denrée exotique comme le café disparaît. On ressort les alambics pour faire du mauvais alcool. Un moulin est construit pour le pain.
A partir de cette situation, l'écrivain Bernard Quiriny, penché au-dessus de son village-test, décrit ce qui s'y passe, comme un apprenti sorcier, comme un chimiste en herbe qui dose ses fioles, met une goutte de crime ici, et ce qui s'ensuit, une dose de sécession là, puis stoppe la réaction en introduisant un accident. Il essaie de comprendre ce que ses créatures ressentent, fait parler tour à tour les habitants. Toujours avec ce zeste d'irréel plaqué sur la réalité quotidienne.
Autant dire que c'est jouissif avec ce style faussement modeste de roman villageois à la Marcel Aymé. le Passe-muraille de Marcel Aymé l'a d'ailleurs beaucoup inspiré, comme il le confiait dans l'émission de France-culture Mauvais genre.
Dans le final, l'auteur ré-insuffle une dose de fantastique, légère, très diluée, suggestive, aiguillant l'esprit du lecteur vers le domaine des rêves possibles. Très bon roman. Évidemment les amateurs de fantastique pur et dur seront déçus, il n'y a pas de grande explication, de résolution. du coup l'image qu'on garde en mémoire est celle d'une géographie imaginaire de 15 km2 qui ressemble à la nôtre. Et si ça arrivait chez nous...

Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Il s'agit dans ce livre de l'histoire d'un village qui se retrouve isolé du reste du monde. Il est impossible de sortir du village... L'auteur retranscrit bien ce que devient ce village et quels sont les ennuis qui peuvent se poser dans ce genre de situation. J'ai trouvé l'histoire très intéressante et prenante et le livre bien écrit.
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