Aïe ! Comment résumer un livre de nouvelles ? Et si on commençait par le titre ? «
Histoires assassines » ? Faut pas être un prix Nobel pour comprendre que la mort est omniprésente dans cet ouvrage, et cela de mille et une manières pour le moins inattendues… Mais pas de panique ! N'évacuez pas les femmes ! Les enfants peut-être…
Parmi ces nouvelles, une des plus marquantes est celle qui voit un critique littéraire tuer un auteur chaque jour pendant un mois. Oh ! Il ne leur en veut pas spécialement et on ignore quelle mouche l'a piqué, mais il poursuit son projet avec efficacité. Trente-et-un portraits d'écrivains vite et efficacement esquissés… Avant d'être liquidés de 31 façons…
Dans « Les choses ont la parole », différents objets nous parlent. Ils sont animés d'une vie propre. À propos de vie, justement, ils servent souvent à l'ôter ou deviennent les complices (parfois involontaires) dans le passage de vie à trépas.
Et si nous nous penchons sur « La tournée amazonienne (II) », nous découvrons une tribu au moeurs très particulières, les Tuponis : ils se réveillent chaque matin comme s'ils venaient au monde et embrassent une nouvelle vie qui va durer une journée complète au cours de laquelle les adultes vont choisir le métier qui va être le leur pour ce jour en particulier et où les hommes vont proposer à plusieurs femmes de les épouser, ils sont polygames, avant de tout reprendre à zéro le lendemain.
L'imagination de
Bernard Quiriny semble sans limite tant les situations et les manières d'écrire varient d'une nouvelle à l'autre, au point que l'on pourrait croire qu'il s'agit d'auteurs différents. Pour moi, qui ne suis pas très friand de nouvelles, ce livre est une agréable découverte.