La terre des mensonges

Norvège. Trondheim. Ferme des Neshov. La matriarche se meurt... Les trois frères que tout oppose se retrouvent enfin réunis après des années de séparation : Margido qui dirige une entreprise de pompes funèbres ;Tor qui s' occupe de la ferme familiale et vit toujours seul avec ses parents; Erlend, le cadet, décorateur de vitrines à Copenhague. A eux trois s'ajoute Torunn, la fille de Tor, quasi inconnue de tous. Des retrouvailles mouvementées.

L'auteure commence par nous présenter chacun des fils dans leur existence quotidienne. Une mise en place très lente mais qui permet de vraiment comprendre les états d'âme et la vie de chacun. Vient ensuite la confrontation de ces caractères, de ces individualités si différentes malgré les liens du sang.
L'auteure nous immerge totalement dans l'atmosphère un peu glauque de cette ferme qui tombe en désuétude. Elle nous livre une analyse psychologique très fine de chaque protagoniste et possède l'art de décrire lieux, ambiances, personnages dans les moindres détails. le lecteur ressent le froid, le dégoût.. jusqu'à l'odeur de porcherie qui s'immisce partout.
Conflits larvés, rancoeurs passées, secrets de famille sont les ingrédients de ce livre qui se termine sur une révélation surprenante et j'ai très envie de savoir comment tous vont évoluer dans le nouveau contexte familial.

Déçue. Au vu des nombreux avis positifs, je m'attendais à un roman assez bon… et bien, je n'ai rien lu de tel. Que de longueurs… de descriptions inutiles. Quant au style… trop familier à mon goût. Pourtant, les personnages sont intéressants mais ils sont abordés de telle manière que j'ai fini par m'en lasser. Ce tome se suffit à lui-même, je ne poursuivrai pas cette série.

Je n'ai malheureusement pas adhéré à cette histoire que j'ai trouvé ennuyante, longue et peu intéressante. Je sais que ce livre est aimé et apprécié de la plupart mais chez moi, la mayonnaise n'a pas pris...
Je ne continuerai donc pas cette saga malheureusement !

Dans la campagne de Norvège, une femme Anna Neshov gère d'une main de fer la ferme et ses trois fils. L'aîné Tor est resté à élever des vaches puis des porcs. le second, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres. Quant au dernier, Erlend, rejété parce qu'homosexuel , il est parti vivre à Copenhague où il gagne très bien sa vie en décorant des vitrines et n'a pas donné de nouvelles en plus de vingt ans. La famille comprend aussi le père méprisé parce que considéré comme idiot.
Lorsque la mère désormais âgée de plus de 80 ans ne se lève pas un matin, son fils ose à peine entrer dans sa chambre et n'appelle pas le médecin. Lorsqu'au bout de 3 jours une attaque l'empêche de parler, il l'emmene enfin à l'hôpital mais reste incapable de réaliser son état. Il y a 3 jours encore, elle s'affairait dans la maison, il ne voit pas qu'en réalité c'est devenu un véritable taudis. Il faut dire que la ferme, prospère du temps du grand-père Tallack leur permet maintenant à peine de survivre. Les trois frères et une petite fille se retrouvent dans une atmosphère de malaise pour enterrer Anna. Des révélations assez dérangeantes sortent de l'ombre.

A ne peut-être pas lire en période de déprime. Ce livre ne respire pas, c'est le moins qu'on puisse dire, la joie de vivre. Cependant je pense que je lirai la trilogie.

Challenge Plumes féminines

Trois frères qui ont cessé toutes relations, vont devoir se retrouver et faire face à aux secrets de famille les plus enfouis.

Les personnages sont d'une profondeur, d'une douceur...chacun à leur façon
L'ensemble sonne juste et laisse une empreinte longtemps après avoir tourné la dernière page.

Les larmes sont plus souvent présentes que les sourires au fil de la lecture, pourtant on se sent le coeur plus léger au fur et à mesure que l'histoire se construit.

Une écriture vraiment particulière !
J'ai failli lâcher, mais j'ai bien fait de n'en rien faire !
Si vous êtes amateur d'action à toutes les pages et de rebondissements, passez votre chemin. Ce livre suit l'histoire d'une famille assez banale en Norvège, comme il en existe des centaines. Peu d'action donc, une histoire plus portée sur les émotions, les sentiments, la vie des personnages, les relations qu'ils entretiennent, les liens familiaux qui se font et se défont, les proches qui souvent se retrouvent, des années plus tard, quand le membre de la famille qui les lie est au plus mal.
Il faut la moitié du livre à peu près pour planter le décor... je lirais la suite, car j'ai fini par m'attacher aux personnages !

Trois frères se sont perdus de vue depuis de nombreuses années. Tor s'occupe de la ferme familiale, Erlend, homosexuel vit à Copenhague et Margido est croque mort. Ils ne se parlent plus et ne se voient plus. Leur mère est mourante à quelques jours de Noël. Ils vont se retrouver réunis par ce drame et feront la connaissance de la fille de Tor, Torunn. Elle n'a jamais connu son père ni la famille de celui-ci. Elle décide de se rendre au chevet de sa grand-mère. Voilà comment de l'humanité et de l'amour s'introduiront au sein de cette famille où les non dits sont anciens.

La première moitié du roman est consacrée à présenter tour à tour chacun des trois frères dans son univers quotidien pour comprendre ensuite son histoire, ses réactions et son rapport avec les autres membres de sa famille.
C'est un roman optimiste, touchant, plein d'amour. Une très belle histoire familiale !

Premier tome d'une série : La terre des mensonges est suivie par, L'héritage impossible puis La ferme des Neshov, et enfin L'espoir des Neshov.

Cette saga se déroule en Norvège, près de la ville de Trondheim. Une vie dure et aride de paysans attachées à leur terre, ici des éleveurs de cochons. Une ambiance feutrée, bercée par les virevoltes des flocons de neige.

Une ferme isolée, la mort du pilier de la famille, Anna - personnage aigri et autoritaire -
va permettre le retour d'un semblant de vie familiale. Avec Tor l'aîné avec comme unique obsession l'élevage de porcs, Margido qui gère une entreprise de pompes funèbres et Erlend décorateur de vitrines à Copenhague, sans oublier une petite-fille : Torunn.

Bien sûr, ici règne la loi des non-dits, des mensonges, des fautes, des secrets de famille. En effet, l'être humain a tout temps de grandes difficultés à sortir de ce silence et ce quelque que soit la strate sociale ; un huis clos dont je n'ai pas trouvé la sortie !

Un moment de lecture - pour moi - éprouvant et difficile à poursuivre ; une atmosphère lourde d'ennui et de grande solitude. Une lecture entravée de beaucoup trop de longueurs et qui a nécessité, de ma part, d'une indéfectible patience. Notamment sur les passages : de la façon d'élever les truies à mettre bas ; le dressage de chiens ; le travail de préparation des pompes funèbres…Bref, et malgré sur toutes ces digressions, j'ai tenu jusqu'au bout de ce tome !

En résumé, Anne B. Ragde n'a pas réussi à me convaincre de braver le froid norvégien et je resterais transi dans les glaces des fjords.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..

Sur la 1ère moitié du livre nous faisons la connaissance des 3 fils d'Anna Neshov :
Tor, l'ainé est resté à la ferme avec ses parents. Margido est parti à la ville et n'a plus vu sa famille depuis 7ans et enfin Erlend a quitté le pays à la mort de son grand-père, banni à cause de son homosexualité et s'est réfugié à Copenhague.
Lorsqu'anna est conduite à l'hôpital avec une attaque à qqs jours de Noël les fils se retrouvent à la ferme avec en plus Torunn la fille de Tor quil ne connait quasiment pas et cest le début d'une mise à plat de toutes les rancoeurs et les secrets passés...
Au début jai eu du mal avec les longueurs des descriptions mais au final elles m'ont permis de rentrer entièrement dans l'histoire et de mieux connaitre les 4 protagonistes principaux !
Ce voyage en Norvège était vraiment excellent!! Je m'y croyais, dans le froid, la nuit, entourée de fjords 🥰 et j'ai hâte de lire les suites !!!

La terre des mensonges, La ferme des Neshov, L'héritage impossible, l'espoir des Neshov :
Et voilà 4 volumes écoutés en audio-livre, tout en vacant à mes occupations. Tout est en lien avec ce que je fais (travail, ménage, déménagement…). Cette saga s'inscrit parfaitement dans notre société mis à part le paysage de fjords norvégiens. On y trouve notre relation au travail, aux amis proches, aux voisins. J'ai dans mon entourage ce double couple homo riches et superficiels pas à Copenhague mais sur l'île de Ré. J'entends les ruptures sentimentales de mes enfants, de mes amies. Je revois la vie rude de mes grands-parents à la campagne jusqu'aux trop nombreux suicides actuels de nos paysans. Sans oublier les liens affectifs avec nos anciens, en ces temps de pandémie, c'est rassurant de découvrir des gens humains qui accompagnent nos morts. Sur le long terme les personnages prennent de l'épaisseur et j'ai fini par m'y attacher. Pendant les confinements, chaque jour j'ai retrouvé avec curiosité les Neshov comme on retrouve sa famille, ses amis, ses voisins.