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Ron Rash pose toujours en filigrane les questions de morale et frappe encore une fois par la précision et la poésie de sa prose, par son regard lumineux et son souci de vérité.
Il revient à ses thèmes de prédilection dans un polar écolo engagé pour la préservation des grands espaces et de la nature.
Il entend et nous fait entendre le murmure de l'intérieur des terres, le gargouillis du ventre des rivières, la mémoire vivante des lieux.

Puisqu'il y a toujours plus qu'une seule réalité il ouvre la discussion creusant un sillon dans nos consciences ou nos mauvaises consciences. Il ne juge jamais ses personnages, il cherche au contraire les raisons profondes qui peuvent les mener à des comportements extrêmes.

L'auteur aime alterner les histoires et les temporalités et les fait rentrer en écho dans une parfaite ramification. le style minimaliste et très visuel nous emporte.

On voyage avec Ron Rash comme on ne voyage qu'avec les livres, en voyant mieux que si l'on était face au décor lui-même.


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Ruth, 12 ans, s'est éloignée de sa famille, assise non loin sur la couverture, autour du pique-nique. Elle voulait tant raconter à ses amies qu'elle avait mis les pieds dans deux États à la fois. Les pieds dans l'eau froide de la Tamassee, elle s'avance de plus en plus. L'eau monte, le courant accélère. Une chute. Là voilà sous l'eau. Malgré ses tentatives de remonter à la surface, le courant finit par l'emporter. Sa mère tentera de la rattraper. En vain... Cela fait maintenant 3 semaines que le corps de la petite gît au fond de la rivière, coincé sous un rocher. Aujourd'hui, cette triste affaire prend une nouvelle tournure. En effet, son père, Herb, commence à grogner, mésestimant le travail des sauveteurs. Aussi, fait-il appel auprès d'une entreprise de barrages amovibles afin de détourner le cours de la Tamassee. Mais, les écolos tentent de l'en empêcher, la rivière ayant eu le label "rivière sauvage". Lee, rédacteur en chef du Messenger, décide d'envoyer sur le terrain Maggie Gleen, photographe de presse originaire du comté d'Oconee et Allen Hemphill, journaliste...

Partant d'un fait divers, d'une tragédie où cours de laquelle une adolescente a trouvé la mort dans les mêmes circonstances que le personnage de fiction et où les tentatives pour récupérer le corps sont similaires, Ron Rash plante le décor de son second roman le long de la Tamassee. Ici s'affrontent, dans une lutte sans fin, les militants écologistes opposés au projet du barrage amovible qui veulent préserver ce lieu labellisé et protégé par le Wild and Scenic Rivers Act, et les parents, effondrés, voulant à tout prix récupérer le corps de leur fille afin d'en faire le deuil. Autour d'eux gravitent la population locale, partagée, les politiques, les promoteurs et les journalistes. Parmi ces derniers, l'on retrouve Maggie Gleen, photographe de profession. Ce sera pour elle l'occasion de faire table rase du passé, d'affronter ses vieux démons auprès d'un père mourant. Ron Rash dresse, avec finesse, un portrait de femme rongée et torturée. L'auteur fait également la part belle à cette nature sauvage, parfois hostile, que les hommes à la fois protègent et violent. La Tamassee, véritable personnage à part entière. En filigrane, la culpabilité, le pardon, le deuil, l'amour et la haine. Un roman fouillé, à la fois fort et sensible, parfois mélancolique et aux personnages marqués.
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Prenez n'importe quel fait divers, sous le poids de l'opinion populaire et de l'exploitation pharisienne qu'on en fait, il éparpille bien souvent sa prise en particules tellement fines qu'il parvient à faire disparaître la victime. L'histoire qui oppose ici un riche banquier aux habitants d'une bourgade rurale semble suivre la même trajectoire.
Quand la fille d'un homme influent se noie sous ses yeux dans la Tamassee, dernière rivière sauvage de Caroline du Sud, c'est un affrontement clivé qui s'annonce dans le récit. Sous les yeux des autochtones et des media, une faille immense sépare la famille endeuillée aux écolos et l'obstination que l'on prête à chacun les y précipite.
Mais dans le chant de la Tamassee, Ron Rash a construit un récit qui invite à dépasser ce qui émerge à la surface et se défaire des certitudes trompeuses que l'on forme au début. Car dans ce roman cristallin à l'écriture limpide, évidente, l'auteur américain nous gratifie d'un récit qui transfigure le conflit apparent et fait rejaillir à la surface de l'histoire des éléments plus profonds que l'effet médiatique passe sous silence. le retour d'une journaliste née dans ce territoire jusque-là préservé de ce qu'on appelle communément la modernité n'y est pas étranger...

On a l'impression de lire un drame intelligemment nuancé, nourri de tensions, confrontations et fuites qui donnent une puissance poétique qui se diffuse lentement, et même en-deçà des soubassements du texte.
Il possède en quelque sorte une force tranquille parce que le roman exprime aussi une profonde authenticité ; le goût pour les espaces sauvages, le sens de la dignité et le pardon parcourent chaque page. Et les descriptions majestueuses de la nature, en particulier de la Tamassee, sont tellement hypnotiques et entêtantes que l'écriture parvient à nous imprégner d'une mélodie enchanteresse.
C'est une belle histoire qui aurait pu donner naissance à un sacré roman si la vie personnelle particulièrement tortueuse de la narratrice n'était pas venue s'insérer de manière assez maladroite. Son histoire d'amour très mélodramatique apparaît malheureusement dissonante au regard de la dimension quasi spirituelle du récit principal.
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La cristalline Tamassee coule sauvage dans les contreforts montagneux de la Caroline du sud. Enjeu écologique du moment, elle garde prisonnière une petite fille noyée accidentellement dans les tourbillons du ressaut hydraulique. Et les opérations de ce sauvetage morbide vont cristalliser les dissensions locales, entre autochtones autistes aux avis et conseils extérieurs à leur communauté, chevaliers blancs de protection de la nature et intérêts mercantiles.

Maggie, photographe de presse, native de la région, couvre l'événement avec un journaliste au passé personnel douloureux. Ce retour sur terre d'enfance ouvre la boite de souvenirs aigres-doux et rancoeurs, tout en permettant une prise de conscience pour une région à la beauté brute et préservée. Mais pour combien de temps encore? Il y a du mysticisme dans ce fait divers, une réflexion sur l'intransigeance et le fondamentalisme, sur la culpabilité et le pardon.

L'écologie semble prendre de plus en plus de place dans la conscience collective américaine, dans un pays où la libre entreprise fait acte de foi. Ron Rash s'approprie a sa manière un fait de société par son aisance de narrateur, par sa plume conteuse, pour nous offrir un roman sans doute moins attachant que certains de ses précédents* mais qui tient néanmoins le lecteur en haleine.
Sa prise de position de citoyen est transparente dans le déroulé fictif des événements: sans renier l'empathie face à un drame humain, son choix va vers le respect de l'équilibre de la nature. En filigrane de son intrigue romanesque se dessine toute la diversité de la société américaine, des politiques, promoteurs, métiers de presse, passant par la population de régions agricoles reculées stigmatisées en culs-terreurs négligeables.

Une très belle lecture.

* le chant de la Tamassee est en fait son second roman, parue en 2004 et traduit en français en 2016.
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Elle est belle, sauvage, ombrageuse, imprévisible . Elle coule entre de hautes falaises et des forêts . C'est un paradis pour rafting ou canoë . La Tamassee est dangereuse surtout lorsque ses eaux sont calmes au pied des chutes avec ses redoutables courants dont se jouent les truites . Elle est le personnage principal de la tragédie qui nous est contée là.
Une petite fille est morte noyée emportée par le courant, son corps inaccessible sous un rocher.
Pour repêcher son corps , il faut enfreindre la loi fédérale qui protège la rivière.
Avec ce débat cornélien entre la morale et la loi, Ron Rash rédige un roman dense en idées et émotions, une ode à la nature, et un portrait réaliste et sobre de ces communautés rurales qui vivent durement dans un cadre de rêve.
C'est aussi le destin personnel de la narratrice, Maggie, que son rédacteur en chef envoie comme photographe d'un baroudeur dépêché sur le théâtre d'un fait divers local. La réflexion sur la neutralité de la presse est posée au travers du pouvoir des mots et des photos dans le débat. Les fêlures et douleurs de chacun font écho à la douleur des parents. Les écologistes n'ont pas le meilleur rôle dans cette histoire de cohabitation des hommes et de la nature qui n'est pas des plus harmonieuse.
C'est mon coup de coeur du moment, un auteur qui pose un regard et des mots sans fioritures sur une tragédie qu'il développe de façon magistrale. Tout au long du récit qui bouillonne comme la rivière dans les souvenirs et le présent de Maggie, on attend la paix après la tension.
Si vous allez dans les Appalaches flâner sur des sentiers au bord de la Tamassee, n'essayez pas de mettre les pieds de part et d'autre de la frontière de deux États .
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Ce que j'ai ressenti:

« Je refuse de croire que le monde est tellement triste, voilà tout. »

Je le refuse également, pourtant dans le roman noir de Ron Rash, on pourrait presque croire que le monde n'est que tristesse et désolation. Entre la mort accidentelle de Ruth, ce combat presque vain pour la protection de la nature, ces journalistes internationaux qui reviennent des champs de batailles avec le coeur cassé, et tous ces êtres perdus dans leurs ressentiments, ça donnerai presque envie de baisser les bras…Mais on ne le fait pas, heureusement…Avec d'aussi belles histoires et ceux qui se battent pour des causes justes, on garde un peu d'espoir, on essaye de moins voir cette tristesse. Et Ron Rash a de quoi nous éblouir les yeux avec le chant de la Tamassee, parce qu'il trouve le mot juste pour nous parler d'écologie et le mot poésie pour sublimer la nature du lieu, mais on sent aussi dans sa plume toute la bienveillance de son humanité.

"Lire son livre m'avait poussée à me demander – et ce n'était d'ailleurs pas la première fois dans ma vie – si voir trop de souffrances pouvait vous dévaster le coeur."

La Tamassee est une magnifique rivière, tout aussi belle que ce qu'elle est dangereuse. Elle prend des vies mais elle apporte aussi la vie. Peut-on donc reprocher à une rivière, les accidents qu'elle déclenchent? C'est tout le point fort de ce roman. Parce qu'il y a la nature d'un côté et ceux qui se battent pour elle, et puis il y a les gens endeuillés de l'autre, comme si la dynamique de ses deux partis pouvait être en réel conflit…Malgré la magnificence du lieu, les hommes sont encore là à prendre des décisions parfois insensées et souvent à l'encontre de leurs propres survies. Ron Rash nous fait voyager en Caroline du Sud, et met en scène un courant d'eau qui déclenche toutes les fureurs! Quel regard avisé, il porte sur ces contemporains et en même temps il donne à cette rivière protégée un pouvoir presque mystique. C'est remarquable cette manière de laisser au lecteur le soin de se faire sa propre opinion, de le laisser se choisir un camp ou pas. Et puis, cette plume si intense, si bouleversante, si poétique…Un régal!

"Autrefois j'étais assez présomptueux pour croire que je pourrais sauver le monde, mais ça y est, j'ai compris. le mieux qu'on puisse faire, c'est trouver une bonne cause, une seule, si infime soit-elle, et y consacrer toute son énergie."

C'est un roman noir puissant. Il m'a touchée autant par sa beauté que par son humanité. le Chant de la Tamassee m'a traversée de part en part, malgré cette mélodie mélancolique et les fantômes qui l'accompagnent, il continue de diffuser ces notes sacrées en moi…

"Le chagrin pouvait être purifié en se transformant en chanson …Tout comme un morceau de charbon est purifié en se transformant en diamant."


Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Tout commence comme un tragique fait-divers. Une fillette de 12 ans déjoue la vigilance de ses parents et se noie dans la Tamasee, à la frontière de la Caroline du Sud et de la Géorgie.
Les jours passent et malgré les efforts des plongeurs, le corps de Ruth coincé par les courants, sous un rocher. Ses parents mobilisent leurs puissants moyens et veulent faire installer un barrage amovible pour détourner la rivière.
Dès lors, un combat s'engage entre les écologistes et le pouvoir local, la rivière étant protégée par une loi fédérale qui interdit d'en perturber l'état naturel. La presse s'en mêle et l'affaire prend une dimension politico-environnementale où l'on découvre l'influence et le chantage politique, les intérêts et les enjeux financiers.
Avec pour toile de fond, une nature omniprésente et majestueuse, Ron Rash réussit le tour de force de mettre en scène une véritable comédie humaine dans toute sa complexité et ses paradoxes et donne une portée universelle à ce qui n'aurait pu être qu'un dramatique accident.
Une magnifique et passionnante lecture.




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La Tamassee est une rivière de Caroline du sud dont le caractère sauvage est protégé par une loi fédérale. Les habitants du comté d'Oconee vivent modestement en travaillant dans les secteurs du tourisme ou de l'exploitation forestière. Ils ont grandi aux abords de la rivière et ont été très vite sensibilisés à sa dangerosité. le courant est très fort par endroit en fonction des saisons. Une fillette de douze ans qui pique-niquait dans la région avec ses parents en fait la douloureuse expérience Elle est emportée par un courant et se noie. Les plongeurs ne parviennent pas à retrouver son corps piégé dans un ressaut hydraulique. Herb Kowalsky, le père de la victime, veut tout mettre en oeuvre pour récupérer la dépouille de sa fille. Une solution s'impose : la mise en place d'un barrage provisoire qui permettrait de détourner temporairement le cours de la rivière. Mais son installation viole les dispositions de la loi fédérale. Kowalsky occupe une place importante dans une banque du Minnesota et va rapidement obtenir l'appui des décideurs locaux. Mais il doit faire face à l'opposition des militants écologistes. Maggie Glenn a grandi dans le comté d'Oconee qu'elle a ensuite quitté pour devenir photographe de presse dans un journal de Columbia. Son rédacteur en chef la désigne pour couvrir l'événement en compagnie d'Allen, un journaliste talentueux. Elle y retrouve un monde auquel elle n'appartient plus et une histoire familiale basée sur l'amertume.

« le chant de la Tamasse » repose sur un dilemme qui ne peut trouver de solution : des parents effondrés qui souhaitent récupérer le corps de leur fille pour faire leur deuil et font face aux militants écologistes pour qui la préservation de ce milieu naturel prime sur toute autre considération et qui craignent que la création d'un précédent ouvre la voie à de nouvelles détériorations. Qui va l'emporter dans les débats publics? Le journaliste qui couvre cette actualité a lui-même vécu un drame familial et se trouve prisonnier de son empathie pour les parents. Luke, le meneur est lui fermé sur son idéologie, à ses yeux, la Tamassee est sacrée. Maggie, qui a lutté pour la préservation du caractère sauvage de la rivière dans sa jeunesse, se montre moins convaincue. Ron Rash n'impose rien, c'est au lecteur de choisir. C'est la force de l'écrit de laisser cette problématique ouverte et c'est la meilleur réponse apportée au débat qui oppose Allen, journaliste et écrivain à Maggie, photojournaliste : qui de l'écrit ou de l'image offre la meilleure représentation de la réalité ? Dans le roman, la photographie réalisée par Maggie qui sert à illustrer l'article va avoir un tout autre sens que la réalité du moment et influencer durablement l'opinion publique. Ron Rash développe aussi des problématiques familiales, comme la difficulté à communiquer, le poids de la culpabilité, du ressentiment, de la maladie et du deuil. Il dépeint avec précision la vie quotidienne des habitants des Appalaches, dans sa simplicité, sa rusticité et ses traditions. Il montre aussi combien on peut vite devenir étranger à sa propre région d'origine.

Ron Rash parvient une nouvelle fois dans ce roman à peindre la nature sauvage avec lyrisme, à décrire subtilement la difficulté de pardonner et à rendre un hommage tout en sensibilité au peuple des Appalaches. Le roman est magnifique.
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Un roman émouvant, la nature dans toute sa beauté et ses dangers, avec les dilemmes de la préservation versus l'activité humaine.

Une fillette se noie dans la Tamassee, une rivière de montagne à la frontière de la Caroline du Sud et de la Géorgie. Les parents veulent absolument récupérer le corps, mais la rivière est située dans un parc naturel protégé. On ne peut pas intervenir sur le cours d'eau sans troubler ses berges et les écologistes craignent de créer un précédent qui permettrait au promoteur avide de détruire peu à peu l'environnement.

Outre ces deux camps qui s'affrontent, on trouve aussi les drames familiaux et les histoires d'amour des protagonistes.

Et, bien sûr, la rivière et les émotions qu'elle suscite, la beauté de la nature, mais aussi sa cruauté…

Un court roman de l'Amérique profonde.
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J'ai découvert Ron Rash un jeudi...
Un jeudi soir, dans l'émission La grande librairie. Ce soir-là il était venu parler de son roman le chant de la Tamassee, j'ai été subjugué par son intervention.
Ce livre, je le veux....
Quelques semaines plus tard j'ai lu Un pied au paradis, puis ce fut Par le vent pleuré,  confirmant mon intérêt pour cet auteur.
Enfin, lors de l'édition Quai du polar 2017, je rencontrais l'écrivain et lui demandais de me dédicacer ce fameux roman.
Une rencontre magique qui reste gravée dans mon coeur de lecteur.
Un an, j'ai mis un an, avant de le lire.
Je n'ai pas d'excuses.
Ce roman est un chef-d'oeuvre. Pour moi en tout cas. Il m'a touché. Ému. Bouleversé.
Le chant de la Tamassee c'est... un drame.
Une enfant se noie.
La rivière ne restitue pas le corps.
Les parents veulent le récupérer.
Les protecteurs de la nature refusent toute intervention.
La loi est pour eux.
La Tamassee est classée "Rivière sauvage"
La force de Rash est de ne pas prendre parti,  d'exposer les idées de chacun, les convictions, les obligations, les craintes.
Qui a tort, qui a raison...
Il y a des excès dans les deux camps.
C'est parfois violent.
Ça fait réfléchir en tout cas.
Les hommes contre les hommes.
Les hommes contre la nature.
La nature contre les hommes.
Y-aura-t-il un vainqueur ?
Ron Rash raconte cette histoire au travers du regard d'une femme, une photographe, venue sur les lieux avec un  journaliste pour assurer un reportage. Elle est d'ici, elle y est née,  elle y a vécu des moments de joie et des drames aussi. Elle connaît les gens, et surtout, elle connaît la rivière.
L'écrivain est proche de la nature, on le sait, on le sent.
Il a l'art de nous la décrire. À travers ses mots, on la vit.
J'ai retrouvé  avec nostalgie certains côtés et certains parfums de ma jeunesse dans la campagne bressane. (Qui n'est certainement pas comparable à la Caroline du sud, mais qui a son charme).
C'est peut-être pour ça que j'ai été touché par cette lecture. Pour cette nature que j'aime, pour les rivières de mon enfance mais aussi parce que je suis père.
Alors, quel camp choisir ?
S'il y avait un livre de Monsieur Rash à vous conseiller, sans aucun doute, c'est vers celui-ci que je vous orienterais.


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