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EAN : 9782213681214
192 pages
Fayard (02/04/2014)
2.43/5   20 notes
Résumé :
Il comprit très vite qua ça allait mal tourner.
Que le mariage de son fils allait lui coûter cher, très cher.
Beaucoup trop cher pour ses revenus, pourtant confortables.
Alors, pour na pas déchoir, il dut inventer quelques entourloupes -trois précisément-, manière de financer château, champagne et autres ruineuses excentricités.
Rien d'illégal dans ces escroqueries. Rien de moral non plus.
Et sa vie en fut changée.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ces heures sombres qui ont entaché à jamais ce début d'année, il me fallait reprendre contact avec l'humour. C'est en voyant ce petit livre dans ma bibliothèque que toutes affaires cessantes, je me suis plongé dans sa lecture. Bien m'en a pris, c'est un petit moment de délire complet, loufoque à souhait.
Vincent va marier son fils mais il n'a pas l'ombre d'un radis, ayant dépensé ses derniers deniers dans l'achat d'un terrain à asperges jouxtant sa résidence secondaire. La première rencontre avec les futurs beaux-parents de son fils, gens très sympathiques au demeurant mais aux ressources financières qui semblent inépuisables, rien n'étant trop beau pour le mariage de leur unique fille, va entraîner notre antihéros dans des magouilles délirantes mais qui, après coup, ne semblent pas si improbables. Son maître à penser n'étant pas moins que le truculent Balzac qui, en son temps, avait lui aussi éprouvé de nombreuses tracasseries financières devenant "expert ès huissiers, roi de la carambouille, prince de l'esquive, stratège de la porte dérobée"... de faux prix littéraire, en escroquerie de journal à scandales, pris à son propre jeu réussira-t-il à financer ce mariage princier?
Un livre à la bonne humeur communicative.
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Tout d'abord, je tiens à remercie Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'action Masse Critique.
La quatrième de couverture de ce livre m'a beaucoup plu. L'idée du mariage à organiser, les problèmes de financement, cela aurait pu donner un roman original.
Malheureusement, ce livre n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

J'ai trouvé que ce court roman est peut-être trop court justement.
Pourquoi l'auteur n'a t'il pas mieux exploité l'idée des "combines" de Vincent pour financer le mariage de son fils alors que c'est justement la trame de fond de son roman ?
Ses idées sont à peine effleurées au profit d'une longue série de rencontres entre les beaux parents respectifs où l'auteur ne cesse de nous dépeindre l'entente parfaite qui les unis. Explication intéressante mais selon moi très lassante au fil du roman.

En ce qui concerne les personnages, entre les stéréotypes du journaliste sans scrupule, du couple parfait, des enfants bourgeois et de la femme militante, rien de bien intéressant non plus.

Le tout est toujours accompagné de cette rivalité "à qui pourra payer le plus" qui fini, elle aussi, par lasser.

Si je devais résumer mon avis sur cet ouvrage, je dirais dommage. Oui, l'idée de base était bonne, oui l'écriture est fluide et agréable mais malheureusement je pense que l'auteur a trop voulu amener le sujet du pouvoir de l'argent au premier plan au détriment de l'histoire même et de son originalité.
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Voici ce que j'appelle un roman en "SI". Si l'auteur avait écrit ceci ou cela. Si l'auteur avait fait évolué son intrigue d'une telle façon, si les personnes étaient décrits ainsi ou si la fin, et Si et SI. Avec des si nous referions le monde mais en l'occurrence une autre histoire aurait été suffisante.

Je m'attendais à une très grosse comédie, j'en avais envie d'ailleurs, quelque chose d'aussi lourd qu'une comédie américaine. J'avais envie de gros gags, d'une montagne de cataclysmes, des situations rocambolesques et non...

Alors oui ce roman était sympa sur le moment mais aujourd'hui je l'ai fini il y a une semaine et franchement j'en ai un vague souvenir. C'est bizarre car l'auteur a une plume mais il doit changer d'horizon. La comédie ça ne colle pas. Il a des choses à dire ce petit bonhomme, plusieurs séquences du roman le confirment mais pas dans ce genre là.
Vous trouverez donc dans ce roman un fort lien avec Balzac, saupoudré d'un peu d'art, une critique légère du mariage/société de consommation, le tout agrémenté du syndrome "ben non, c'est moi qui fait mieux les choses que toi, et TOC". La fin aurait pu rattrapé ce roman mais là aussi j'ai été déçue.

Oui j'avoue, c'est pas très gentil tout ça mais j'aurai vraiment plaisir à lire un autre roman de l'auteur mais sur un tout autre sujet.
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Je ne sais pas trop par où commencer ...
Tout d'abord je remercie l'opération masse critique de m'avoir fait découvrir ce petit livre qui paraissait au résumé fort attrayant mais malheureusement avec un contenu qui l'est beaucoup moins ... Et c'est dommage car le sujet, le contexte même les personnages pourraient être vraiment intéressant mais c'est plat ....
Le dynamisme des actions de Vincent ( le père du futur marié et personnage principal) ne sont pas présentés avec autant d'énergie qu'il en dépense pour offrir le mariage de rêve à son fils ... il y a trop de lamentation et d'hypothèses ...
Ses 3 idées pour ce faire de l'argent sont (enfin c'est le sentiment qui me reste) en second plan dans le livre , au premier plan on a son sentiment d'infériorité au début et son sentiment de supériorité à la fin ... et c'est dommage car avec plus de dynamisme ce petit livre aurai, je pense, était beaucoup plus attrayant.
La dernière chose que j'ai trouvé (je sais pas comment dire car on est en 2014 donc je vais dire ) bizarre c'est l'impression que les futurs mariés sont quasi inexistant dans l'organisation de leur mariage ... ce sont les parents qui choisissent : quand , où, comment, avec qui, ce qu'ils vont boire, manger ....
Enfin le sentiment qui me reste de cette lecture c'est dommage car avec un peu plus de relief il aurait été beaucoup mieux.
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Livre très sympathique qui permet de faire un break, de se détendre et qui fait sourire, ce n'est pas si commun.
L'argent, toujours l'argent et pour un mariage, on en parle.
Alors évidemment quand les deux familles sont d'origine sociale différente, ça peut devenir compliqué surtout si les intentions de chacune sont aux antipodes.

Le "statut" du mariage évoluant, les jeunes couples s'organisent autrement.

Mais quoi qu'il en soit, il y a eu des films et des livres sur le sujet et tout le monde a de quoi en parler.

Donc voilà un vrai divertissement !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les odieuses deux colonnes : ceux que l'on inviterait seulement à la cérémonie, ceux que l'on recevrait aussi au château, les "fromages et désert". Cette idée même me révulsait. Bons pour la messe, mais recalés aux petits-fours ? Admis au sacrement, mais inaptes au buffet ? Une méthode à la SNCF : les invités de 1re et de 2ème classe. Appliquée à des citoyens, ça s'appelait de l'apartheid. Un carton de plus ou de moins dans l'enveloppe de faire-part, et c'est à cette ségrégation convenue que l'on procédait benoîtement.
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Le salon, c'était une coutume bien étrange, une sorte d'exhibition à la chinoise où la plupart des auteurs, tous volontaires, bizarrement, s'alignaient derrière une table en coupables d'avoir pondu un livre dont personne ne voulait. Indifférent, le public défilait devant eux, à distance respectable, de peur, en prenant en main un ouvrage, de se retrouver prisonnier de l'auteur, proie trop rare pour être vite lâchée, de devoir céder à l'achat, pour en finir ou par compassion.
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Les odieuses deux colonnes : ceux que l'on inviterait seulement à la cérémonie, ceux que l'on recevrait aussi au château, les "fromage et dessert". Cette idée même me révulsait. Bons pour la messe, mais recalés aux petits-fours ? Admis au sacrement, mais inaptes au buffet ? Une méthode à la SNCF : les invités de 1re classe et de 2e classe. Appliquée à des citoyens, ça s'appelait de l'apartheid.
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Qui pouvait comprendre que je m'obstinasse à refuser une bonne affaire ? Les bonnes affaires, même ruineuses, ne se refusent pas, sauf par les imbéciles qui sont les seuls à penser que les bonnes affaires au-dessus de leurs moyens ruinent aussi sûrement que les mauvaises affaires hors de prix. P. 41-42
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La personnalité des membres du jury importait souvent plus, pour la notoriété d'un prix, que la qualité de l'oeuvre couronnée. P. 59
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