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EAN : 9782714444059
240 pages
Belfond (18/09/2008)
4/5   3 notes
Résumé :

Tumata Robinson a grandi avec ses trois soeurs dans le domaine paisible et protégé d'Ofaipapa, à Tahiti, entourée de servantes et de préceptrices, mais sans sa mère Philomène, décédée très jeune d'une tumeur au cerveau... C'est en tout cas ce que lui a toujours raconté William Albert Robinson, dit Robbie, son père adoré, l'un des premiers navigateurs à avoir fait le tour du monde &... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Tout ce qui doit être dit- et même plus que pas assez- se trouve sur la quatrième de couverture de cet ouvrage, qui est en fait un récit de l'auteure sur les recherches qu'elle a faites sur sa mère disparue alors qu'elle était très jeune (décidément, je baigne dans les histoires de recherches sur les générations antérieures, ces temps-ci). Son père ayant été très secret pendant toute sa vie sur les causes de la mort soudaine de sa mère, Tumata Robinson décide un jour de découvrir la vérité suite à un rêve troublant où se trouvait sa mère. À partir de là, l'auteure fait des découvertes pas toujours réjouissantes mais qui toujours lui permettent d'aller plus loin dans sa quête de la vérité.
En bref, un récit comme tant d'autres sur ce sujet, mais avec en prime les bonnes odeurs de Tahiti, les montagnes et la mère, les fruits exotiques et plein de beaux hommes et de belles femmes ! Un bon moment de lecture, mais sans plus. J'ai quand même maintenant encore plus le goût de découvrir cette contrée lointaine qu'est Tahiti !

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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critiques presse (1)
Bibliobs
21 janvier 2013
Ce qu’on découvre dans ce récit que Tumata Robinson a mis un quart de siècle à achever est tout simplement déchirant, inimaginable.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On trouve chez nous toutes les variations possibles de couleurs de peau, du blanc à peine hâlé au chocolat brûlé, en passant par le miel, le cuivre et le bronze. Sur l'angle des paupières, l'ourlet des lèvres et la couleur des yeux. Ces nuances combinées entre elles donnent parfois des choses étonnantes : visages polynésiens aux yeux verts, visages orientaux au regard noisette, corps bruns aux chevelures blond vénétien. Dieu sait que j'ai vu défiler dans mon école de danse ces merveilles ciselées par le métissage, mais je ne suis toujours pas blasée : il m'arrive encore de tomber en arrêt, dans la rue, devant la grâce d'une silhouette polynésienne à la cambrure africaine, ou l'éclat d'un regard violet sous des paupières plissées.
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Seuls ceux qui ont vécu cette expérience connaissent la difficulté, la quasi-impossibilité de vivre en tête-à-tête avec un autre homme pendant des semaines, dans des conditions éprouvantes, dans un espace exigu, confiné, d'où l'on ne peut s'échapper. Etera et Robinson ont traversé l'enfer ensemble, plusieurs fois, pendant des périodes prolongées, et ils sont restés bons amis malgré tout, jusqu'au bout de leur voyage. Cela en dit long sur le caractère de ces deux hommes ; mais il faut avoir fait partie de l'équipage d'un yacht et traversé un océan pour comprendre la dimension de ce miracle.
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Tous les grands buts qu'on se fixe ne sont que des fantômes. Le bonheur consiste à les poursuivre. Lorsqu'on les a atteints, qu'en reste-t-il ? On a pu dire que l'homme qui a réalisé tous ses rêves est l'homme le plus malheureux de la terre. Je serais sans doute très près de me retrouver en sa compagnie si, chaque fois que j'ai atteint un but, il ne s'en était immédiatement trouvé un autre pour prendre sa place. Que ceux qui ont des rêves se le disent : il est plus important d'en avoir que de les réaliser.
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Honolulu avait été ma première découverte d'une grande ville. Papeete était si petite, à l'époque. Pour nous, les supermarchés, les interminables rues bordées de marchands de chocolats, de bonbons, de chewing-gums en grosses boules roses et vertes, c'était le pays des merveilles ! Et puis, là-bas, les corn flakes étaient croustillants, pas comme ici où ils arrivaient tout mous d'Amérique ; nous avions aussi découvert le lait, le vrai lait en bouteille, pas la poudre blanche de nos petits-déjeuners, avec son résidu verdâtre. Et le jus de goyave ! La première fois que j'en ai goûté, j'ai dégusté ce nectar rose, les yeux fermés. C'était le paradis !
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Ultime paradoxe : tout en instaurant une distance toute bostonienne avec les insulaires, mon père a investi une partie de sa fortune pour sauver leur vie dans le cadre de la recherche sur la filariose... et passé son temps à courir les femmes !
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