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EAN : 9782841160655
44 pages
Cheyne (01/01/2002)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Elle sait le feu, l’ombre qui bouge dans l’image, la neige par des doigts d’enfant dépliée. Elle dit qu’il faut garder un lys pour l’orage. Elle dit qu’en son pays les arbres regardent loin.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un bel ouvrage coloré à la gouache en diverses teintes de bleu par Martine Mellinette. On feuillète les pages avec délectation, se glissant doucettement dans l'univers poétique de l'auteur, accompagné par l'illustratrice.
Le texte a une part de mystère : qui est cette Elle dont l'auteur nous parle, dont il peint des portraits par touches, par instants précis ?
Je ne sais pourquoi mais il m'a semblé côtoyer une femme âgée qui parfois s'adresse à un enfant, d'autres fois remémore des parts de sa propre enfance avec ses peurs, ses attentes, ses rêves. Il s'agit là de mon ressenti personnel, rien de plus.
On retrouve la crainte de la nuit quand on est enfant mais cette femme est là pour rassurer. Elle aime les fleurs et les oiseaux et souhaite les protéger, qu'on y fasse attention. Elle apprécie la neige et les étoiles.
Une partie plus sombre évoquant des douleurs, la perte de la vue, un danger qui menace, est restée hermétique pour moi.

De nombreuses sensations à cette lecture, des images fortes et poétiques sans nul doute. Chacun y trouvera ce qu'il veut/peut… n'est-ce pas là le but de la poésie ?
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ne dépassez jamais votre
enfance, vous ne pourriez plus
grandir. Vous traîneriez toujours
sur les pavés des routes votre
peau vieille de serpent.

p. 32
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De ses mains qui dansent, elle
tisse une à une les secondes
de silence.
C'est sa manière à elle de tirer
la langue au temps.

p.36
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Il suffisait de tendre la main
vers le buisson de roses pour
qu'une autre main, plus légère,
s'y pose, la prenne.

p.14
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