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EAN : 9782491438241
90 pages
Sans Escale (25/01/2024)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
L'indéfectible désir de vivre au mieux cette vie et de prendre présence dans le présent, s'inscrit ici, au quotidien, dans la double appartenance à soi-même et au monde. Le sensible est dans la sensation et ce qui est chargé de sens. À tout instant, Myette Ronday traverse le miroir pour esquisser le cosmos et ses éléments en un lieu sans frontières, où tout s’emboîte comme par magie, par la grâce d'une pensée analogique capable de tout relier.

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Myette Ronday, Lents ressacs, éditions Sans Escale

Myette Ronday est de ces écrivaines capables de catalyser tout ce que l'être humain désire exprimer et qu'il ne parvient pas toujours à faire sortir à la lumière, en un registre où se croisent les émotions et les souvenirs, les désirs et les rituels d'initiation, les amours et les désamours. À tout instant, elle traverse le miroir pour esquisser le cosmos et ses éléments en un lieu sans frontières, où tout s'emboîte comme par magie, par la grâce d'une pensée analogique capable de tout relier.
À chaque fois, c'est un livre différent qu'elle nous donne, tant par le ton, le style, le thème et la manière originale de le traiter. À chaque fois, un autre monde d'émotion, d'humour, d'enjouement, de drame et de tendresse.
De « Comment devenir une mante religieuse quand on a des réflexes de fourmis », elle passe à « Madame Robinson » dont elle revisite le mythe au féminin. Ensuite, c'est la grande histoire toute en remous du « Vélo de Berkowitz », le récit d'initiation de « Nostalgie de l'avenir », puis les péripéties désopilantes du roman intitulé « Les morts sont devenus encombrants ».

Romancière, proche par moments d'une Barbara Kingsolver ou d'une Alison Lurie, Myette Ronday crée son propre univers, développe ses histoires dans le libre et fertile recours à l'imaginaire et la manière médiumnique qu'elle a de se glisser dans la peau de ses personnages et d'atteindre par touches successives aux réalités permanentes qu'il y a à l'intérieur de l'homme et de la femme.

Elle publie à présent son premier livre de poèmes. Un régal !

L'indéfectible désir de vivre au mieux cette vie et de prendre présence dans le présent, s'inscrit ici, au quotidien, dans la double appartenance à soi-même et au monde. le sensible est dans la sensation et ce qui est chargé de sens. À tout instant, Myette Ronday traverse le miroir pour esquisser le cosmos et ses éléments en un lieu sans frontières, où tout s'emboîte comme par magie, par la grâce d'une pensée analogique capable de tout relier :


Décontenancée et ravie,

la trapéziste vient enfin de

réussir par mégarde le saut de l'ange.

Ses pensées ne se conjuguent plus

au passé, au futur ni au présent;

elles ne divaguent plus tous azimuts

tandis que, balayés par le souffle,

ses songes,toujours plus ou moins liés

à une exigence intérieure (soudain

sans nécessité), s'évanouissent en sourdine.


Myette Ronday est une magicienne de mots, de mots drus, doux, lisses, charnels, éclatants de signes et de saveurs, quand le sensible est dans la sensation mais aussi dans ce qui est chargé de sens. Sa poésie est celle d'un maraudeuse se rendant disponible à tout ce qui se présente, ouverte, offerte à toutes les occasions. Elle possède la primi gene dans l'âme, l'émotion première, les premières marques intérieures de l'être, imprégnations, premiers frissons. Ce poète de grande classe est une enchanteresse, une sourcière du langage. J'espère qu'elle sera lue par le plus grand nombre possible.


De Langeais
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Décontenancée et ravie,
la trapéziste vient enfin de
réussir par mégarde le saut de l’ange.
Ses pensées ne se conjuguent plus
au passé, au futur ni au présent;
elles ne divaguent plus tous azimuts
tandis que, balayés par le souffle,
ses songes,toujours plus ou moins liés
à une exigence intérieure (soudain
sans nécessité), s’évanouissent en sourdine.
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"Si l'on s'en sort, on ne sera plus
semblable à soi-même, mais que craindre ?
On ne devient jamais que ce qu'on mérite d'être.
Il va falloir se faire confiance" (p.70)
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