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4,27

sur 280 notes
Les amateurs de thrillers psychologiques qui cherchent le frisson ne peuvent qu'être séduits par la lecture de Je pensais t'épargner. Les autres, attirés comme moi par le sujet sur la maltraitance des enfants et la psychologie de leurs bourreaux, risquent de rester un peu sur leur faim avec ce roman à l'intrigue compliquée à souhait mais dont l'écriture abrupte manque de relief.
Le début, très prometteur, vous happe par sa noirceur et on a envie d'en savoir plus. Ce roman se lit d'une traite, mais n'est-ce-pas le but d'un polar ? Et l'auteure sait à merveille promener son lecteur. C'est très dialogué, il y a du rythme et du suspense mais…je suis restée en marge de l'histoire qui ne m'a pas convaincue avec ses multiples rebondissements et ses fausses pistes.
L'histoire débute avec la découverte du corps d'une fillette dans le coffre de la voiture qui se trouve être celle du père, un homme en difficulté psychologique et sur le point d'être licencié. La commissaire, Alexane Laroche, chargée de l'affaire, est une femme qui ne laisse rien passer. Tout l'oppose à Pauline Carel, avocate pénaliste au caractère bien trempé. Bien que stéréotypées, ces deux femmes sont intéressantes dans leur recherche de la vérité et leur rivalité. Quant à la personnalité de la mère, on a du mal à la cerner.
J'ai trouvé une certaine complaisance chez l'auteure à compliquer à foison l'intrigue pas toujours très crédible, ce qui a gâché ma lecture.
Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cette lecture.

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Une belle surprise !
Cinquième enquête d'Alexane et de son équipe, « Je pensais t'épargner » se lit indépendamment des autres, même si l'auteure fait référence de manière concise aux enquêtes précédentes.
Ces quelques précisions m'ont permis de ne pas être gênée au début du roman et de comprendre les liens entre les personnages principaux.
*
Le prologue s'ouvre sur une petite fille séquestrée dans une cave.
« Une main effleure son visage… Est-ce un dernier jeu, une nouvelle torture ? Une minute de douceur avant de se faire arracher une touffe de cheveux ? La caresse s'arrête… « Tu dois partir… Tout de suite ! » »
*
Alexane Laroche, commandante à la Brigade criminelle du 36 est chargée de mener l'enquête après la découverte du corps d'une fillette dans le coffre d'une voiture.
« Mon chaton. Les monstres n'existent pas. »

Je n'en dirai pas plus, à part que l'on sent que l'auteure nous manipule, que les personnages ne sont pas ce qu'ils paraissent être. L'auteure nous balade tout le long du roman entre indices, fausses pistes, rebondissements et révélations.
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La construction du récit m'a beaucoup plu.
Chaque chapitre multiplie les angles de vue en l'ouvrant sur un des personnages de l'histoire : la commissaire, un de ses adjoints, l'avocate Pauline Carrel chargée du dossier, la jeune victime, les suspects, ce qui permet à l'auteure de clore le chapitre en relançant l'intrigue sur un autre personnage et de rendre chaque personnage plus proche du lecteur.
Le suspens monte au fur et à mesure que l'épilogue s'approche.
« L'heure de la punition avait sonné. La porte de sa prison s'ouvrirait bientôt, révélant ses pires craintes. »

Le dénouement est une excellente surprise et il faut attendre la dernière page pour comprendre enfin le titre !
*
Ce roman met les personnages féminins au devant de la scène.
Pétronille Rostagnat a doté Alexane et Pauline d'une personnalité forte et complexe dont les choix et le passé attisent l'intérêt et l'attention du lecteur. L'auteure explore leurs forces, leurs fragilités et leurs doutes. Rivales, elles n'en sont pas moins toutes les deux attachantes.

La commandante, investie dans son travail, mais dont on discerne une fragilité.
« La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse. »

L'avocate taiseuse et implacable.
« Méfie-toi de l'eau qui dort. »
*
Ce roman est un policier de facture classique mais très efficace.
Le style de l'auteure est très dynamique, fluide, rendant la lecture agréable.
Les chapitres courts rythment habilement l'intrigue qui est parfaitement maîtrisée, l'auteure distillant habilement des indices tout au long de l'enquête.

Les personnages sont réalistes, bien campés, leur psychologie est bien travaillée.
Les suspects particulièrement difficiles à cerner ne manquent pas.
« Les apparences sont un masque qui souvent cache mille raisons, mille pensées, mille sentiments dont on ne peut définir réellement, la personnalité de celui qui le porte... »
*
Reçu lors d'une masse critique privilégiée, je tiens à remercier Pétronille Rostagnat, les éditions Marabout et Babelio. J'ai passé un très agréable moment de lecture.
Si vous ne connaissez pas encore Pétronille Rostagnat et si vous aimez les thrillers psychologiques, ce roman vous plaira sans aucun doute. Quant à moi, c'est avec beaucoup de plaisir que je lirai les précédents tomes.
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Je découvre la prose de Pétronille Rostagnat avec ce polar glaçant. C'est en effet l'auteure elle-même qui me l'a conseillé lors de notre rencontre aux Quais du Polar cette année.
Je n'ai pas été déçu de son conseil même si ce roman n'a rien de réjouissant sur la nature humaine.
Un corps de fillette est retrouvé dans le coffre d'une voiture. Son propriétaire est immédiatement accusé du meurtre même si le mobile reste flou. Pourtant tout semble l'accabler : un mari violent avec sa femme qui a fui le domicile conjugal, une fille issue d'un premier mariage qui semble avoir été maltraitée. Mais le doute persiste autant pour la commandante Alexane Laroche à la Brigade Criminelle du Bastion à qui a été affectée l'enquête que pour l'avocate du suspect. Entre la nécessité de clore un dossier et le risque d'envoyer un innocent en prison il faudra bien choisir….

Ce roman policier nous embarque dans cette affaire d'où la vérité aura beaucoup de mal à jaillir tant elle nous semble complètement désarmante une fois passé le mot FIN.
L'auteure sait jouer avec les codes du genre et n'hésite pas à diriger ses lecteurs vers de nombreuses fausses pistes afin de maintenir le doute omniprésent.
Un jeu de pistes qui mettra les cellules grises de nos principaux personnages à rude épreuve notamment ces deux femmes que tout semble opposer , la policière et l'avocate, mais qui se rejoignent sur la même finalité : que la justice soit faite.
Mais que pour la justice soit faite il faut aux enquêteurs comprendre ce qui se joue dans ce cercle familial disloqué où Nicolas, le mari et Emily, sa femme s'entre-déchirent laissant leur jeune fils compter les points malgré lui alors que sa demi-soeur vient d'être retrouvée morte. Une relation ambiguë et complexe dont Alexane va devoir trouver la clef.
En contrepoint à cette intrigue addictive, l'auteure nous offre de beaux personnages féminins aux caractères forts même s'ils ne sont pas exempts de quelques failles…
En résumé une combinaison efficace pour un livre parfaitement réussi qui donnera envie de découvrir d'autres oeuvres de la romancière.

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Je tiens à remercier les éditions Marabout pour l'envoi de ce livre. » Je pensais t'épargner « est le dernier thriller de l'auteure Pétronille ROSTAGNAT paru en mars 2021 aux éditions Marabout.

Lorsque le corps sans vie d'une fillette est retrouvé dans le coffre d'une voiture parquée à la fourrière en région parisienne, la commissaire Alexane Laroche se voit attribuer l'affaire. Fraîchement rentrée de quelques jours de vacances dans le Sud de la France en compagnie de son mari avocat, elle se retrouve immédiatement dans le vif du sujet avec son équipe qu'une nouvelle recrue vient d'intégrer.

p. 36 : » – Engloutissez vos cafés les gars. On a un corps retrouvé dans une fourrière du XIXè. «

Un père qui a fui le domicile conjugal et dont le corps de l'enfant a été retrouvé dans le coffre de sa voiture de fonction, une mère victime de violences, et un petit garçon qui se replie sur lui-même. L'enquête semble se diriger vers une accusation du père de famille.

p. 52 : » – Il travaillait depuis dix ans pour l'entreprise. Il a commencé comme commercial, et aujourd'hui il chapeaute l'ensemble des commerciaux sur la France. Pour info, c'est une société de cosmétique de luxe. Rousset a toujours eu de très bons résultats jusque-là, mais depuis six mois, son comportement a littéralement changé. Il a récolté trois avertissements pour absentéisme injustifié et là, il ne s'est pas présenté au bureau depuis une semaine. C'est la goutte. Une procédure de licenciement a été lancée. «

Alexane et son équipe tentent de ne pas se laisser aller à leur propre jugement. Se fier aux preuves, et seulement aux preuves.

p. 125 : » Ils étaient prêts et concentrés avec un seul objectif en tête : trouver la cause de la mort, naturelle ou criminelle, et le modus operandi qui avait conduit aux décès de ce petit être sans défense. «

Mais les apparences trop évidentes sont parfois trompeuses….

p. 278 : » Qui était le machiavélique Joker dans ce drame familial ? Son client accusait son épouse, laquelle lui retournait le compliment… L'un comme l'autre prêtait à son conjoint les pires vices. «

Bien rythmé, ce thriller psychologique est un véritable page turner ! Impossible de rester impassible et insensible devant la cruauté faite aux enfants. Dès les premières lignes, l'auteure, Pétronille Rostagnat pose le décor et le souhait du lecteur, tout autant que celui du commissaire Laroche est de trouver rapidement le coupable. Obtenir justice pour le meurtre de cette petite fille et protéger l'aîné, telles sont les motivations d'Alexane. Mais tout n'est pas si simple. de nombreux rebondissements ponctuent l'enquête et mettent à rude épreuve la patience et la sensibilité de la commissaire.

p. 176 : » Elle se sentait lasse de ne côtoyer que la misère sociale et humaine dans son quotidien. Elle fit un rapide calcul mental. Plus de vingt ans de sa vie dans la police… Et pourquoi ? Pour se retrouver à enquêter sur la mort d'une enfant abandonnée dans le coffre d'une voiture comme on oublierait un vieux sac de sport ! Elle posa ses coudes sur la rambarde de sécurité et enfouit son visage dans ses mains. Une vague de tristesse et de lassitude déferla en elle. «

Seul petit bémol à mon goût, le suspens a été de courte durée. Mais cette lecture me donne envie de découvrir les précédents polars de cette auteure !

« Est-il possible de détruire autrui sans détruire au moins une partie de soi ? » André BRINK
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Ce roman policier veut tout et ne nous donne aucune réponse à la fin. En plus, au beau milieu il y a ÇA :
( voir photo sur mon article de blog)

Depuis le 18 mai, je suis bloquée dans mes chroniques, à me demander s'il existe encore des relecteurs et des correcteurs chez Harper Collins, ou s'ils ont décidé de s'en passer. Je fais part de ma colère sur Facebook, où un auteur vient me dire que des correcteurs RAJOUTENT des fautes ! Je n'y crois pas un seul instant, mais…. ça me travaille.

Depuis, j'ai lu un nombre incroyable de livres, dont de très bons, mais j'évite comme la peste les Editions Harper Collins. Et des 12 livres que j'ai lus, en J'ai Lu, en Livre de poche, et en 10/18 je n'ai remarqué aucune faute. Tant mieux.

Je suis en train de me faire un trip Maggie O'Farrell depuis que j'ai lu le chef- d'oeuvre qu'est Hamnet. Cette écrivaine est incroyable. Et passionnante.

C'est tout ce que j'avais à dire, voyez-vous, parce que cette Pétronille machin m'a dégoûtée. le marasme, elle me l'a filé.

( Ps : chronique écrite en mai dernier sur mon blog, depuis je me suis débloquée)
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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Je ne connaissais pas encore Pétronille Rostagnat mais je ne regrette en rien la découverte. J'ai beaucoup apprécié ses personnages. La commandante Alexane Laroche est une femme déterminée mais aussi très humaine vis-à-vis de son équipe, en particulier auprès du petit nouveau. Et l'équipe n'est pas au bout de sa peine avec cette enquête. le corps d'une petite fille est retrouvé dans une voiture, une découverte atroce et cette scène m'a fendu le coeur, on ressent tout le poids de la tristesse qui pèse sur les forces de l'ordre à ce moment là. L'auteure n'est pas tendre et les révélations ne le seront pas moins.

J'ai suivi avec effroi, le coeur serré, cette quête de vérité pour découvrir d'où vient cette petite orpheline. Nous découvrons alors les secrets inavouables d'une famille au delà de tout soupçon. L'auteure réussit son tour de force, car si certains de mes doutes se sont révélés vrais, la révélation finale m'a envahi de douleur et je ne m'y attendais vraiment pas.

Je pensais t'épargner est une lecture troublante, intense. Je l'ai dévoré et je retrouverai les mots de Pétronille Rostagnat avec plaisir dans son roman Quand tu ouvriras les yeux car je sens qu'elle a encore beaucoup d'émotions à nous offrir.
Lien : https://vingtetunepages.com/..
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Second roman que je lis de l'autrice.
Dans le désordre donc je connaissais déjà la vie privée de l'un des personnages.

Ce roman est très difficile à lâcher.
L'autrice nous plonge d'entrée de jeu dans l'histoire.
En plus, sujet délicat, ça touche les enfants. J'ai beaucoup de mal mais Pétronille Rostagnat dote ses personnages, aussi bien Alexane que Pauline des mêmes sentiments de peine voir de haine pour ceux qui osent toucher aux enfants, je pense que ça aide à lire ce roman et arriver jusqu'au bout.

Une petit fille de 10 ans est retrouvée morte dans le coffre de son père. Celui-ci n'était pas au courant, pu il avoue.
La petite fille a subi des maltraitances. L'épouse a porté plainte contre son mari quelques jours plus tôt.
La commandante Alexane Laroche se voit confier l'enquête et l'avocate Pauline Carrel va être appelé par le père pour suivre son dossier.

Beaucoup de suspense, une mise sous tension extraordinaire. Les personnages sont attachants ou détestable.
J'ai cru être sur la bonne piste, j'en étais même persuadée et pourtant je savais que c'était trop simple, car l'autrice m'a tellement surprise sur "Quand tu ouvriras les yeux" qu'elle ne pouvait pas avoir commis une bourde qui permettrait au lecteur d'être sur la voie sur la première partie du roman.
Effectivement, je me suis ramassée en beauté, d'où mon 5 étoiles qui sont rares.

Bravo ! Autrice à suivre assurément et ça tombe bien, d'autres romans de Pétronille Rostagnat m'attendent dans ma PAL mais je vais déjà me remettre de celui-ci, comme pour l'autre roman.
Difficile de passer derrière elle !
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Retour de vacances pour la commissaire Alexane Laroche et début de journée difficile : le corps d'une fillette vient d'être découvert dans le coffre d'une voiture et son équipe est chargée de l'affaire. de faux semblants en rebondissements, l'enquête va se révéler plus complexe que prévue et risque de hanter longtemps la policière.

Le moins que l'on puisse dire est que ce thriller est efficace : le prologue, glaçant à souhait, évoque une enfant maltraitée et plonge le lecteur dans l'angoisse. Les chapitres très courts, datés et localisés comme dans une enquête policière donnent envie de découvrir la suite et d'assembler les pièces du puzzle et l'auteur construit un début d'intrigue assez prenant avec des personnages mystérieux dont on cherche à deviner les liens. Malheureusement j'ai trouvé que cela se gâtait dans la durée : déjà, le style très plat et convenu n'aide pas à se passionner pour cette histoire, beaucoup de clichés, des phrases courtes, factuelles qui décrivent les événements sans nous permettre de rentrer dans l'ambiance. de la même manière, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages très stéréotypés et qu'on a l'impression d'avoir déjà rencontré mille fois dans ce genre de romans. Mon intérêt a donc petit à petit faibli et même si les pages se tournent sans déplaisir j'ai eu l'impression de rester un peu en surface de ce roman. J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de coïncidences parfois bien pratiques pour arranger le scenario : un peu facile de faire arriver les enquêteurs au domicile du suspect juste quand il s'y passe quelque chose ou de les faire opportunément s'absenter de leur poste de garde le temps qu'un crime soit commis !

Je pensais d'épargner est donc un roman policier de facture assez classique, plutôt facile à lire et pas désagréable mais qui pour moi n'est pas totalement abouti : à lire pour un petit moment de détente et de frissons mais ce titre ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.
Je remercie Babélio et l'éditeur Marabout pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce livre via une Masse Critique privilégiée.
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Je remercie les Éditions Marabout pour ce roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. Pour cette lecture, je me suis écarté de mes genres de prédilection, même si j'ai déjà lu avec plaisir de grands noms du polar français ou américain. Je ne connaissais pas l'auteure mais le sujet de la maltraitance infantile et conjugale m'a interpelé. Je ne livre ici que mon opinion personnelle et libre, sans complaisance ni malveillance.

Le style d'écriture, digne d'un rapport de police judiciaire, structure cette enquête en nous égrenant les scènes à la minute près, avec noms et numéros de rues à l'appui. On ne lit pas ce genre de roman pour l'amour du verbe, mais rien ne m'a vraiment séduit dans cette plume factuelle et aride. En revanche, le rythme est soutenu et aucune longueur ne vient ennuyer le lecteur, ce qui m'a permis de dévorer ce livre comme un burger de fast-food, d'autant plus que les chapitres sont courts et les marges extra-larges. Pour s'immerger dans l'intrigue sans s'agacer, il faut oublier les invraisemblances et les ficelles narratives épaisses comme des haubans de pont suspendu. Je ne les détaillerai pas ici pour ne rien trahir du suspense. Certains personnages sont attachants, la jeune avocate en tête, mais on ne s'éloigne jamais vraiment des stéréotypes du genre. Dialogues et situations n'échappent pas aux lieux communs, mais l'histoire est fluide et le personnage de la mère insuffle une tension dramatique perturbante. Ce que j'ai préféré dans ce roman ? le prologue et l'épilogue. le prologue parce qu'il est noir à souhait, choquant, et qu'il vous pousse avec une grande claque dans le dos à plonger dans l'histoire. L'épilogue, car même s'il ne m'a pas surpris, trace un habile trait d'union avec l'entrée en matière tout en révélant la véritable humanité cachée entre les lignes de ce récit.

Ce roman ferait un bon scénario de téléfilm policier pour une chaîne publique française. Il s'attaque à un thème plutôt original, tout en respectant les codes et les poncifs du genre, petit jargon policier à l'appui. Ce genre a ses adeptes et le roman plaira certainement aux habitués.
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"Je pensais t'épargner" de Pétronille Rostagnat est un tome captivant de la série "L'Avocate" de Pauline Carel. L'intrigue vous emporte dès les premières pages et ne vous lâche pas jusqu'à la fin. Comme d'habitude, l'auteure nous surprend avec une conclusion déroutante, où les rebondissements inattendus s'enchaînent jusqu'à la dernière page. Les personnages sont complexes et bien développés, et l'écriture fluide de Rostagnat rend la lecture addictive. Ce livre est un véritable page-turner pour les amateurs de suspense et de mystère.
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