La tache

Quel ennui. J'ai du passer a côté dommage car c'est le premier que je lis de cet auteur. Des états d'âme moroses certes parsemés de quelques touches d'humour acéré mais il m'est tombé des mains déprimant a souhait aucune action ni émotion ne m'a tiré jusqu'au bout 😱

La tache est mon premier Philip Roth. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir vu certains de ses romans en librairie, mais j'avoue ne jamais avoir été tentée jusque là. C'est après avoir lu un article sur le site de Bibliobs à propos de la vérité sur l'affaire Harry Quebert que j'ai voulu en avoir le coeur net. Alors une « pâle resucée de Philip Roth »?
J'ai trouvé la lecture de la tache assez ardue. Trop de descriptions, trop de monologues, trop de digressions. Bref, j'avais hâte d'en finir. Contrairement à La vérité sur l'Affaire Harry Quebert, on découvre assez vite le secret de Coleman Silk, donc pour le suspense, il faudra repasser. Et pour ce qui est des ressemblances… Il y en a sûrement, comme il y en a dans de nombreux romans. Celui que je viens de commencer, par exemple, pourrait être un mélange de Sur ma peau de Gillian Flynn et des Visages de Kellerman.
Alors oui, entre La vérité sur l'affaire Harry Quebert et La tache, il y a certaines similitudes, notamment à travers deux personnes accusées qui ne cherchent pas à se défendre. Mais je ne pense pas que j'aurais fait le rapprochement si j'avais lu le roman de Philip Roth avant, je pense même que je n'y aurais pas pensé.
Il ne me laissera pas un souvenir impérissable et ne m'a pas franchement donné envie de découvrir d'autres romans de l'auteur pourtant bardé de prix. C'est sans doute la différence majeure avec Joël Dicker, que je relirai sans doute avec plaisir!
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..

Fin d'une trilogie mais je n'ai pas lu les 2 premiers tomes.
Phrases trop longues, difficile à lire sans s'endormir et le temps de comprendre chaque phrase de cinq lignes ...
Roman découpé en 5 parties. L'écrivain Nathan Zuckerman est le narrateur principal du roman mais les narrateurs diffèrent, sans précision. le lecteur doit analyser pour savoir qui parle et à quelle époque : Nathan Zuckerman, Coleman Sick, Faunia Farley, Lester Farley, Delphine Roux...

La première partie de notoriété publique présente le personnage principal Coleman et ses revendications actuelles. Coleman est professeur de lettres classiques et accusé de racisme par ses élèves.
La deuxième partie le punch nous parle de la jeunesse de Coleman. le lecteur arrive mieux à le comprendre et à connaître son passé.
La troisième parie Que faire d'une gosse qui ne sait pas lire ? traite du personnage Faunia Fowley, la maîtresse de Coleman. le personnage de Delphine Roux est également décrit.
La quatrième partie de quel cerveau malade ?parle de l'ex de Faunia : Les Forkley, ancien militaire de la guerre du Vietnam. Passage intéressant qui m'a donné envie de voir de nouveau le film Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola.
La cinquième partie le rituel de purification parle des enterrements de Coleman et de Faunia. Philip Roth rencontre Ernestine, la soeur de Coleman. Elle nous parlera de sa famille et de ses frères.


Un lecteur de Babelio avait fait un rapprochement par rapport au roman L'autre moitié de soi, de Brit Bennett. Par conséquent, j'ai lu "La tâche " et j'ai vu le parallèle : des gens de race noire sont blancs, effacement de leur famille pour paraître de race blanche, cacher leur identité même avec leurs enfants.
Mais ce livre La tache fait très brouillon. Les histoires sont emmêlés, difficile à comprendre. Cela souligne les esprits traumatisés à cette époque en Amérique après la guerre du Vietnam et le racisme présent.

Prix Médicis, critiques sur Babelio très positives, je m'attendais à être subjuguée... mais au bout d'une cinquantaine de pages, j'ai arrêté la lecture, ce qui m'arrive très rarement.
Je n'ai pas du tout accroché au style ni à l'intrigue, trop longue à se mettre en place. C'était le premier livre de Philippe Roth que je lisais, il faudra que je retente l'expérience.

Philip Roth et Tony Duvert ont ceci en commun que leur écriture ne confine jamais à l'universel tant l'univers (pour affirmer quelques idées pour l'un et pour théâtre d'iconoclasme pour l'autre) qu'ils décrivent et dont ils s'inspirent est strictement délimité, répétitif et monomaniaque.
Heureusement que l'écriture est assez remarquable, sinon j'aurais refermé le livre avant la centième page.

Énorme déception.
Je gardais ce livre pour m'en régaler. Tout le monde me disait qu'il fallait lire Philip Roth. Quelle dégringolade.
C'est pompeux. Verbeux. Répétitif. Lourd. Fastidieux. Prétentieux. En un mot: snob.
Pourtant, je suis habitué aux auteurs "complexes" mais pas aux fumistes.
De longs passages qui épuisent sans rien ajouter à l'histoire. Des secrets révélés très rapidement qui en deviennent insignifiants.
La longueur et l'ennui, la lourdeur et les circonlocutions et circonvolutions fatiguent et finissent par rendre les personnages antipathiques, même Coleman pourtant victime d'injustices... Et bien, lui aussi finit par devenir insupportable, prétentieux et rien de ses épreuves et combats n'a plus guère d'importance au bout de dizaines de pages qui tournent à vide. le passage de ses conquêtes féminines, entre autres, est affligeant de bêtise et de banalité. Pauvres femmes, quelle piètre image que celle que l'auteur leur donne, encore tellement de lieux communs.
Certains passages ne méritent pas d'être lus, au risque de provoquer de la rage, mais survolés. La lecture en diagonale fait sauver du temps.
Parfois, on dirait que l'auteur a cherché la bonne formulation pour décrire une idée mais... qu'il les a toutes écrites dans son livre, au prix de phrases et de paragraphes interminables. Jusqu'à la nausée. Jusqu'au dégoût.
En conclusion, du temps jeté par les fenêtres dans un marécage verbeux dans lequel on s'enlise sans ressentir la moindre émotion.