L'abonnement Chronopages des Editions 1115 nous permet de découvrir de nombreux auteurs et autrices francophones, certains nous sont déjà connus, d'autres pas du tout comme
Clément Rouault que je découvre à travers sa nouvelle
le Bazaar K.
Le héros (ou plutôt anti-héros) de notre histoire raconte comment il s'est retrouvé exilé pour quarante ans au fin fond du système solaire. Son père, pour le punir des ses excès et de sa fainéantise, l'envoie dans l'espace afin d'écrire de la poésie spatiale avec une quantité limitée de papier et un crayon quatre couleurs. Bienvenue en absurdie. Mais ceci n'est que le début, notre exilé va découvrir par hasard
le Bazaar K, immense lieu de rencontres et de détente extraterrestres...
Cette nouvelle qui commence comme un space opera tombe vite dans l'humour potache et grotesque, une parodie où l'auteur s'amuse à tordre à l'extrême les clichés des Pulps aux rencontres aussi insolites qu'improbables. Inspiration ou hommage aux auteurs du genre,
Clément Rouault lorgne vers les maitres que sont
Fredrik Brown ou
Douglas Adams, une science-fiction décomplexée qui ne se prend pas du tout au sérieux tout en s'interrogeant un peu sur notre monde.
Derrière cet humour un peu lourd,
Clément Rouault nous parle de la solitude de l'écrivain, de la folie des artistes et du voyeurisme de l'humanité.
le Bazaar K, petit bonbon acidulé, cynique et déjanté, reste distrayant et amusant.
Lien :
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