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EAN : 9782385630027
32 pages
1115 (01/11/2023)
3.43/5   7 notes
Résumé :
Destination : les confins du Système solaire où notre héros a été envoyé par son père pour écrire de la "poésie spatiale", muni d'un stylo quatre-couleurs et d'une quantité limitée de papier. A quelle fin ? Le punir d'une vie de débauche et de farniente. Certainement pas pour l'amener à faire la plus grande découverte de l'humanité. La plus grande, et sans doute également la pire.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les éditions 1115 promettent des voyages littéraires. Pour le coup, Clément Rouault a pris la consigne au pied de la lettre puisqu'une part importante de sa nouvelle présente le long voyage du narrateur jusqu'aux confins du système solaire.

Vulgaire, artiste raté surjouant la provoc, le protagoniste est contraint par son père à une punition particulière : partir pour un aller-retour de quarante ans avec la consigne de rédiger de la poésie spatiale. Seul, sans écran, observé en permanence et devant composer avec un vaisseau qui l'empêche de se suicider.
Le hic ? C'est qu'au moment d'entamer le demi-tour pour rentrer à la maison, il va heurter - bien malgré lui ! - le Bazaar K., club de vacances interstellaire pour aliènes de toutes sortes. Car oui, en fait, les humains ne sont pas seuls dans l'univers.

Le ton est décalé et l'ambition humoristique. Quelques idées sympathiques de mon point de vue, mais pas assez pour remporter mon adhésion. le personnage principal est un naze pénible et je ne m'y suis pas attaché. Intérêt limité donc.
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Voyage spatial déjanté à la rencontre des aliens

La petite histoire

le protagoniste principal a découvert un lieu aux confins du Système solaire : le Bazaar K., sorte de bar interstellaire, repaire pour tout alien qui se respecte.
Cette arrivée va faire du bruit auprès des autres humains convaincus d'être seuls dans l'univers.

Mon ressenti

Le ton est volontairement décalé et nonchalant, notre anti-héros est plutôt du genre je-m'en-foutiste et sa situation est ubuesque. Il est seul perdu pendant plusieurs années dans l'espace avec pour compagnie Vaisseau et l'impossibilité de mettre fin à sa vie. Nous accédons à ses états d'âme, à ses pétages de plomb et ses réflexions sur l'univers. Cela fait sourire et l'auteur s'est amusé avec les poncifs des histoires d'extra-terrestres.



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L'abonnement Chronopages des Editions 1115 nous permet de découvrir de nombreux auteurs et autrices francophones, certains nous sont déjà connus, d'autres pas du tout comme Clément Rouault que je découvre à travers sa nouvelle le Bazaar K.

Le héros (ou plutôt anti-héros) de notre histoire raconte comment il s'est retrouvé exilé pour quarante ans au fin fond du système solaire. Son père, pour le punir des ses excès et de sa fainéantise, l'envoie dans l'espace afin d'écrire de la poésie spatiale avec une quantité limitée de papier et un crayon quatre couleurs. Bienvenue en absurdie. Mais ceci n'est que le début, notre exilé va découvrir par hasard le Bazaar K, immense lieu de rencontres et de détente extraterrestres...

Cette nouvelle qui commence comme un space opera tombe vite dans l'humour potache et grotesque, une parodie où l'auteur s'amuse à tordre à l'extrême les clichés des Pulps aux rencontres aussi insolites qu'improbables. Inspiration ou hommage aux auteurs du genre, Clément Rouault lorgne vers les maitres que sont Fredrik Brown ou Douglas Adams, une science-fiction décomplexée qui ne se prend pas du tout au sérieux tout en s'interrogeant un peu sur notre monde.

Derrière cet humour un peu lourd, Clément Rouault nous parle de la solitude de l'écrivain, de la folie des artistes et du voyeurisme de l'humanité. le Bazaar K, petit bonbon acidulé, cynique et déjanté, reste distrayant et amusant.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Une bonne nouvelle qui m'a permise de passer les transports ce matin.

Notre héros mène une vie sans limites, ne cessant de cumuler injures et incartades, si bien que son père prend une décision : il lui faut l'exiler. Pour le calmer, il l'envoie aux confins du système solaire, à l'endroit le plus lointain où peuvent se déplacer les hommes, seuls êtres développés de l'univers.
Il a une mission durant ce périple de 40 ans : écrire de la poésie "spatiale". Encore une invention de son père.

Avec ce récit drôle et sans détour Clément Rouault nous fait voyager en quelques pages. Quels sont les limites de l'esprit et de la solitude ? Comment réagir à l'autre et à l'étrange ? Et surtout il nous fait rire.

Une nouvelle qui ne m'a pas trouvée au bon moment mais qui se lit toute seule.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La « poésie spatiale », qu'est-ce que c'est, cher lecteur ignare ? Je ne sais pas. Personne ne sait. Ça n'existe pas. C'est une connerie qu'a inventée mon père pour me punir de mon orgueil et de ma décontraction. (9)
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