Ce livre m'a scotché.
Mais c'est quoi ce couvent où l'on prive de nourriture les nonnes alors que la réserve est pleine, où l'on oblige les soeurs à vivre sous 10° car le chauffage coûte trop cher, où l'on s'humilie parce que blasée de cette vie en communauté !
Je n'en revenais pas de ce que je lisais.
Marie a du caractère et essaie de persévérer car c'est la vie qu'elle veut vivre mais cela ne suffira pas à la faire tenir. Heureusement un évènement touchant un membre de sa famille sera le déclic et la fera prendre la poudre escampette non pas sans difficultés et en ne pesant plus que 40 kilos !
Tout n'est que mensonge et dureté.
Je pense que tous les couvents ne sont pas aussi inhumains mais celui-ci n'est pas loin d'un camp de redressement.
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Ma note : 3,5/5
Enfin un récit franc et honnête quand il s'agit de la religion !
Le personnage nous livre ses ressentis, en toute humilité et surtout avec tant d'introspection, de justesse, et d'honnêteté...
J'avoue, j'ai été surprise, bien que non croyante, pas les révélations que contient ce livre. Tant de douleurs, de frustrations, d'influence aussi de cette communauté que l'on voit souvent comme étant le bien absolu et l'exemple à suivre.
Je vous conseille vivement cette lecture, pour la connaissance de la vie communautaire en milieu clos et ses dérives, ainsi que pour l'humanité de la remise en question du personnage, de la foi sans faille jusqu'à l'acceptation de l'échec.
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Témoignage de plusieurs mois passés au sein d'une communauté de Clarisses, l'auteur nous livre ses ressentis face aux différentes situations qui se présente à elle. Certains propos peuvent, comme on dit, "heurter la sensibilité" en fonction de votre degré d'attachement à la religion, ce témoignage nous semble honnête et sincère. Court et facile à lire, ce récit de vie est très intéressant et fait réfléchir. C'est un livre que je recommande.
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Petit à petit, je pris conscience que si je ne changeais pas de comportement, je ne tarderais pas à être rejetée par la communauté. Mais devais-je jouer un personnage, faire semblant d’être d’accord avec tout ce que je ne pouvais admettre ?
Je me sentis subitement seule, déprimée et malheureuse.
J’étais de plus en plus malheureuse, je savais que je ne pouvais rester, mais j’avais de plus en plus peur de retrouver la vie extérieure, le bruit, les gens aussi. Il faudrait retrouver du travail, expliquer mon échec à tous ceux qui n’avaient pas compris mon choix, trouver un autre mode de relation à Dieu.
« Ne te fatigue pas trop », ce à quoi je répliquais que, si je me fatiguais, c’était volontairement, pour oublier ma peine et pouvoir dormir sans problèmes jusqu’au matin.
Manger des denrées saines serait de la gourmandise, et, de toute façon, n’y avait-il pas toujours suffisamment de pain ? Enfin, elle me rappela que nous étions pauvres et qu’il en découlait que tout devait être économisé au maximum.
Comme, par pauvreté, il ne fallait rien gaspiller, les chutes – ou déchets – étaient servies une ou deux fois par mois au petit déjeuner.
Femmes enfermées
Bernard PIVOT reçoit cinq femmes qui toutes vont parler de la
condition féminine à des époques et dans des situations différentes.
Marie LEBEY dans son livre "Dix sept ans porte 57" relate sa liaison avec le Shah d'Iran alors qu'elle était âgée de 17 ans, liaison qui a duré un an et dont elle semble garder un excellent souvenir.
Marie ROUSSEAU après avoir découvert la
foi assez tard...