L'Ickabog

Un conte qui se lit avec plaisir que se soit enfant ou adulte, on ne peux que passer un bon moment dans les pages de l'Ickabog.
L'histoire en elle même nous fait poser beaucoup de question, il passe un message fort que selon l'âge on interprétera différemment.
Je les lu d'une traite dans la journée mais je pense que un chapitre à la fois avec un enfant ou sans serait aussi une lecture super à faire.
En tout cas, une lecture que j'ai apprécier et quel bonheur de retrouver la plume de J.K Rowling.

L'Ickabog ou comment expliquer la naissance et le fonctionnement d'un état totalitaire aux enfants. Ce conte, s'adressant aux enfants, certes, mais également aux adultes, peut se lire comme ces histoires que l'on nous racontait lorsque l'on était jeune, au même titre que le Petit Chaperon Rouge ou le Petit Poucet. Ce récit est effectivement jalonné de symboles et de démonstrations.

JK Rowling nous présente ainsi la manière par laquelle quelques hommes mettent en place un régime totalitaire à partir de mensonges et de menaces. Cette peur d'un être que l'on ne connaît pas , l'Ickabog, peut donner lieu au pire de l'homme : menacer, tuer, emprisonner etc.
On peut voir dans ce personnage fantasmé de l'Ickabog la figure de l'Etranger, l'Autre que l'on ne connaît pas, Celui qui est Différent. On peut y associer toutes populations mises à l'écart dans nos sociétés contemporaines.
Heureusement, JK Rowling est connue pour ses personnages héroïques, sauvant l'Humanité grâce à leurs valeurs humaines.
Berth, Daisy, Roderick et Martha, de par leur tolérance et de par leur bravoure, vont parvenir à détruire le régime construit par Lord Crachinay.

Enfin, je pense que l'on ne peut que s'intéresser à ce drôle de principe naturel crée par Rowling et appelé la "néance" chez les Ickabogs. Un peu difficile au prime abord, ce terme et cette idée sont d'une symbolique forte et profonde. La néance semble être une image des inégalités sociales liées à la naissance de chacun. En fonction de notre venue au monde et de notre vécu, nous n'abordons pas le monde de la même manière. le gentil Ickabog et le méchant Ickabog rappellent des thématiques chères à Rowling, faisant écho à la question du destin de chacun notamment à travers le Choixpeau de Poudlard. le méchant Ickabog peut ainsi être attendri s'il est bien traité et écouté. La maltraitance semble être ainsi interprété comme faisant naître le pire de chacun

Encore une fois, cette auteure nous éblouit par son intelligence et son imagination débordante.

Conte intéressant qu'on peut prendre au premier ou au second degré (selon l'âge et la maturité du lecteur). Cependant, je trouve que le récit traîne en longueur et aurait pu être amputé du tiers voire plus sans que l'histoire ne perde d'intérêt. Je suis cependant très loin d'avoir ressenti le même enthousiasme qu'à la lecture des tomes d'Harry Potter même si l'univers de l'Ickabog est bien représenté.

Dès la première sortie du livre d'Harry Potter en français j'étais fan. Les films je les ai autant aimés que les livres.

Ensuite j'ai lu "Une place à prendre", un roman noir cocnernant la société anglaise, je l'avais moins aimé. Idem pour la suite théâtrale "L'enfant maudit".

C'était donc avec un peu d'appréhension que j'ai commencé L'Ickabog. Je pense que c'est une histoire qui devrait bien plaire aux jeunes lecteurs de 9-12 ans.
Ce n'est pas vraiment un conte où tout le monde est gentil et mignon. Il y a des meurtres, il y a la trahison, la quête du pouvoir, etc..., mais à la fin JK Rowling démontre qu'avec la gentillesse et la bienveillance on peut changer le monde.

J'ai trouvé l'histoire un peu tirée en longueur, mais j'ai bien aimé le dénouement. Néanmoins, ce n'est pas un livre qui restera ancré dans ma mémoire.

Challenge ABC
Challenge Plumes Féminines
Challenge Multi-défis

Un magnifique livre pour enfant sur les intrigues, la médisance lors de la lutte pour le pouvoir, et l'écologie... Et comment ce sont deux enfants, qui vont tout remettre en ordre. Tout le talent de J.K. Rowling est à l'oeuvre, elle ne baisse pas en qualité. EN plus les chapitres sont très courts... Il est facile d'en lire un rapidement le soir à son enfant, ou de lui permettre d'en lire un avant de s'endormir... Une très bonne façon de redonner goût à la lecture aux enfants. En plus il y a des dessins des enfants qui ont lu le livre pour l'illustrer...
Une vieille légende hante le petit royaume de Cornutopia! Mais ce n'est pas tout, le roi, pas très responsable, est plus sujet à écouter les propos corrupteurs, les calomnies, du moment qu'on les accompagne de propos mielleux, qu'au remise en question pour le bien du royaume.... alors que croire de la véracité de la légende ? Entre récit de conte sur la corruption et le pouvoir, et un conte plus moderne écologique, J.K Rowling modernise le conte, tout en y mettant les ingrédients d'origine, en montrant comme dans section 13 plus moderniste, un couple d'enfant, un garçon et une fille batailleurs, courageux, en route pour l'aventure... et comme le côté fiction est clair, il n'est pas à craindre une rébellion des enfants comme on peut en voir avec des choses comme le Club des 5 ou autres aventures d'enfants dans un milieu réel...et qui peut causé du coup bien des déboires aux parents... là le côté imaginaire montre bien à l'enfant, à partir de 7 ans, qui connait la différence entre imaginaire et la réalité, que la situation n'est pas réel elle est hors norme!
Lecture de 5 à 7 ans : Les séries de livre de Christophe Bonsens ( voir mes critiques!)
Lecture de 7 10 ans : L'Ikabog ( Rowling), Jack et lla grande aventure du Cochon de Nôel (Rowling) , le Petit Prince (Saint Exupéry), Histoire comme ça (Kipling) le Petit Nicholas, Section Treize (James R. Hannibal : Jack et le Bureau Secret, Jack et la conspiration du Dragon, Jack et le Mystère du Rubis), Les lettres du Père Noël de Tolkien, L'histoire de Miss Kitty ( Beatrix Potter), Boule de Rêve ( Lise Thoin), le Récit du Vieil Antonio, (collection trimestre), la petite fille dans la tête ( collection trimestre),, Lali l'orpheline (collection trimestre) La dernière année,(collection trimestre), Les contes des frères grimm, les contres de Hans Christian Andersen! N'hésiter pas à raconter le début de l'histoire ou a lire le début... pour intéressez l'enfant!
Après 10 ans : Croc blanc, le Hobbit, Harry Potter ( tomes 1 à 6 ,le tome 7 est plus dur, mais pour un lecteur assidu, qui est bien rentré dans le monde, il ne sera pas impressionner), L'appel de la Forêt, Les trois Mousquetaires, le tour du Monde en 80 Jours, Robur le Conquérant, les quatre filles du Dr Mach, une seconde avant Noël ( Romain Sardou)

Impossible de passer à côté de ce livre-là quand on travaille dans le secteur jeunesse ! J'avoue toutefois ne pas avoir été très emballée à la lecture de la quatrième de couverture. Déstabilisée par les premières lignes « Il était une fois un tout petit pays qui avait pour nom la Cornucopia… », je ne pensais pas adhérer à ce conte qui semblait s'adresser aux plus jeunes en les conduisant dans un pays imaginaire à la Charlotte aux fraises. Or, encouragée par mon garçon de 11 ans qui a adoré le récit, je me suis peu à peu laissée prendre par l'écriture vive et incisive de ce conte résolument politique. Après avoir fait rêver des générations d'enfants, J. K. Rowling a choisi un angle d'attaque bien plus ambitieux mais au combien courageux, celui de faire réfléchir nos chères têtes blondes et les encourager – sans les assommer de morale – à réfléchir par eux-mêmes et à exercer leur esprit critique. Et elle y arrive plutôt bien la bougresse ! Surtout quand je réfléchis à la conversation avec mon Grand une fois ma lecture achevée et à cette comparaison que mon fils a faite avec l'utilisation par les médias du bulletin quotidien sur la situation sanitaire dans le monde génératrice de peurs collectives. Bref, tout de suite, mis en circulation au sein du club lecture du collège, j'attends avec impatience les premiers retours ! le lecteur accepte donc en ouvrant cet opus de découvrir un pays imaginaire gouverné par Fred, un roi couard et plutôt bébête qui - manipulé habilement par deux conseillers malintentionnés - va plonger son royaume dans la tyrannie de la peur et du pouvoir personnel. le mécanisme insidieux et implacable utilisé par Crachinay, le grand méchant de l'histoire est parfaitement décrit : utiliser habilement des légendes ancestrales nourries des peurs et croyances populaires tout en maîtrisant le flux de fausses informations permet au cruel conseiller de confisquer à son profit le pouvoir tout en maintenant sous son joug le peuple ...et le roi. Tout est décrit de façon à ce que le lecteur se fasse sa propre opinion des personnages, certes basée sur une vision très manichéenne du monde et donne à juger les actes et les choix faits par chacun. On y retrouve des valeurs fondamentales à société juste : solidarité, courage, engagement politique. Et tout cela sans prise de tête car les talents de conteuse de J. K. Rowling ne sont plus à prouver. Pour ma part, un livre essentiel à défendre, à faire lire, à offrir pour permettre à nos ados chéris de s'emparer au plus tôt de cette réflexion car c'est à eux que reviendra la lourde tâche de construire la société de demain.

Fin d'la première bouteille, pas d'Ickabog qui tienne...
J'étais loin d'être convaincue par l'annonce d'un nouveau Rowling en jeunesse surtout quand l'éditeur l'annonçait pour 7 ans.
Fin de d'la deuxième bouteille, j'crois l'entendr' qui soupire...
Puis en voyant le joli objet de 300 pages au passé simple (donc pour au moins 10 ans) et traduit par Clémentine Beauvais -qui ne doit pas souvent dormir vu toutes ses actualités- et entendant que ce n'était pas le même univers que le sorcier à la cicatrice, je me suis laissée tenter.

Fin d'la troisième bouteille, et vl'a qui s'ramène...
Me voilà donc au royaume très heureux de Cornucopia dont la prospérité pourrait être gâchée par le légendaire Ickabog, je découvre avec joie des enfants qui croient en leurs opinions et un roi malmené par des conseillés cupides.

L'Ickabog est chez nous! Buvons avant d'mourir!
Finalement, j'aurai dévoré ce roman plein de fantaisie et d'intelligence qui va trouver une place dans ma bibliothèque auprès de son lointain cousin!

J'ai découvert ce conte fantastique en livre audio. le récit a bercé de belles heures de sport "confiné". L'autrice qui maîtrise l'art de l'imaginaire se lance dans un conte merveilleux. La création d'un monde, d'un vocabulaire et de peuples est une de ses forces. La forme très volontaire du conte, n'est (de mon humble point de vue) pas toujours très bien menée. La forme du récit et son fond sont parfois en contradiction. Les procédés utilisés dans les contes de tradition orale ne correspondent pas toujours au développement romanesque que l'autrice utilise. Cela n'a pas totalement gâché mon plaisir, mais de temps en temps, ça coinçait. le propos demeure passionnant : la quête du pouvoir, la manipulation, le mépris du peuple et des créatures de l'imaginaire. le coup de théâtre (que je ne divulgâcherai pas) arrive je pense un peu tard. La surprise est d'autant plus étonnante, certes, mais cela donne un sentiment de longueur alors que le conte sait être aussi un art de la synthèse. le final est positif, bienveillant, voire "fleur bleu" ; mais franchement ça fait du bien de temps en temps, surtout pour faire passer les messages qui sont véhiculés par le récit. À découvrir.

Lu en lecture commune avec mon fils de 10 ans.
Perso, j'avais du mal à me lancer car JKR était synonyme d'Harry Potter et j'avais peur que ce conte ne soit pas à la hauteur.
Et pourtant !
Très bon moment de lecture. Ce conte est fait pour les 7 à 177 ans ! On y retrouve un magnifique pays mystérieux, de l'humour, de l'injustice, une morale, de la féerie, des personnages hauts en couleur, une quête, etc etc
Donc oui, JKR peut faire du bon hors Harry Potter.

Prêté par ma nièce de 11 ans, grande lectrice d'Harry Potter comme moi, L'Ickabog est un gentil conte pour enfants. J'ai aimé la couverture, l'avant-propos de l'auteur sur le contexte de crise sanitaire dans lequel le livre a été écrit ainsi que les dessins d'enfants qui illustrent joliment l'histoire. J'ai également aimé le mode narratif, l'auteur y intervient pour préciser, anticiper ou commenter des épisodes : on a vraiment l'impression qu'une histoire nous est contée ☺️.
Long préambule pour retarder le moment de dire que je n'ai pas été totalement emballée par le roman (je m'y attendais un peu) mais pas totalement déçue non plus. J.K Rowling a un vrai talent de conteuse et sait créer des mondes mystérieux, des petites planètes colorées. Ici, on ne retrouve pas la richesse et le foisonnement d'Harry Potter - le format et l'intrigue ne s'y prêtent pas du reste et le public visé est beaucoup plus jeune. Les personnages sont caricaturaux : les méchants le sont vraiment, affublés de tous les défauts, et les gentils sont très courageux - Bert et Daisy forment un petit couple de héros bien sympathique, auquel les enfants pourront s'identifier - le monstre pas si méchant finalement et le dénouement conforme aux lois du genre.
Je suis certaine que le public cible peut éprouver beaucoup de plaisir dans cette lecture.

Challenge MULTI-DEFIS 2021