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EAN : 9782841420360
89 pages
Ombres (25/11/1998)
3.5/5   7 notes
Résumé :
Ombres,12*16.5 cm, 89 pages.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il est des livres que l'on traverse dans l'indifférence absolue, insensible à la plume, extérieur à la trame. Quand ce sont des nouvelles comme ici, on a l'espoir que tout recommencement sera une opportunité. Que nenni.
Ruben Dario est targué d'un leader du modernisme de langue espagnole.
Ces nouvelles de la fin du XIX ème sont censées nous amener dans un monde étrange , "bizarre".
Elles m'ont laissé sur le trottoir .
Beaucoup d'allusions aux divinités, à la place de Dieu et du diable.
Peut être est ce juste moi qui suis hermétique.
Toutefois , entre un ou deux bâillements, une fulgurance : Un paragraphe que le maître Stefan aurait pu écrire , tant chaque mot est bien choisi et à propos.
Ma rencontre avec les lettres du Nicaragua ne me laisseront aucun souvenir, comme une rue trop vite traversée où les yeux n'ont pas chercher à comprendre mais juste à avancer pour en finir le plus vite possible.
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Admirateur d'Edgar Alan Poe et de Huymans, Ruben Dario aborde la scène fantastique avec dix courtes nouvelles en forme de conte, datées de 1893 à 1915, se déroulant en Amérique Latine. Si l'hommage de Dario à ces deux auteurs est en filigrane dans tout son ouvrage, Dario n'en élabore pas moins une série de textes très personnels, ensorcelants et surnaturels, où l'exotisme primitif latino-américain, sa sauvagerie ancestrale et la cruauté de ses légendes précolombiennes sont omniprésentes. Dario choisit de ne pas développer plus avant ses personnages pour laisser libre cours à l'imagination du lecteur, puisque la nouvelle reste pour l'auteur un large espace de liberté.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Admirateur d'Edgar Alan Poe et de Huymans, Ruben Dario aborde la scène fantastique avec dix courtes nouvelles en forme de conte, datées de 1893 à 1915, se déroulant en Amérique Latine. Si l'hommage de Dario à ces deux auteurs est en filigrane dans tout son ouvrage, Dario n'en élabore pas moins une série de textes très personnels, ensorcelants et surnaturels, où l'exotisme primitif latino-américain, sa sauvagerie ancestrale et la cruauté de ses légendes précolombiennes sont omniprésentes. Dario choisit de ne pas développer plus avant ses personnages pour laisser libre cours à l'imagination du lecteur, puisque la nouvelle reste pour l'auteur un large espace de liberté.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nada más. Luego, una conversación llena de reticencias y de timideces, de palabras entrecortadas y de sonrisas de inteligencia tristes, muy tristes. Por todo lo que logré entender, vine a quedar en que ambas no se habían casado. En cuanto a Amelia, no me atreví a preguntar nada... Quizá mi pregunta llegaría a aquellos pobres seres, como una amarga ironía, a recordar tal vez una irremediable desgracia y una deshonra... en esto vi llegar saltando a una niña, cuyo cuerpo y rostro eran iguales en todo a los de mi pobre Amelia. Se dirigió a mí, y con su misma voz exclamó:
- ¿Y mis bombones?
Yo no hallé qué decir.
Las dos hermanas se miraban pálidas, pálidas y movían la cabeza desoladamente...
Mascullando una despedida y haciendo una zurda genuflexión, salí a la calle, como perseguido por algún soplo extraño. Luego lo he sabido todo. La niña que yo creía fruto de un amor culpable es Amelia, la misma que yo dejé hace veintitrés años, la cual se ha quedado en la infancia, ha contenido su carrera vital. Se ha detenido para ella el reloj del Tiempo, en una hora señalada ¡quién sabe con qué designio del desconocido Dios!
El doctor Z era en este momento todo calvo...
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Ici, surtout au Mexique d'ailleurs, nous vivons sur un sol rempli de mystères. Tous les indiens qui habitent sur cette terre ne transpirent que cela. Je dirai même que le destin de la nation mexicaine est toujours aux mains des divinités primitives des aborigènes. Ailleurs, on pourrait dire : "Cherchez, grattez… et vous le verrez apparaitre…".
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Et je vais même t'avouer quelque chose : nous n'avons pas fait de grands miracles par ici avec le crucifix, et à l'intérieur comme à l'extérieur de l'âme les manifestations des idoles primitives sont bien parvenues à nous vaincre... Par ici, il n'y a jamais eu suffisamment de chaînes chrétiennes pour rendre esclaves les divinités d'antan ; et chaque fois qu'ils ont pu, notamment en ce moment d'ailleurs, ces diables se sont montrés.
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Videos de Dario Rubén (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dario Rubén
INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Alejandra Pizarnik 2:30 - Santiago Kovadloff 3:26 - Daniel Freidemberg 4:52 - Jorge Boccanera
5:51 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Alejandra Pizarnik : https://universoabierto.org/2021/09/27/alejandra-pizarnik/ Santiago Kovadloff : https://www.lagaceta.com.ar/nota/936394/actualidad/santiago-kovadloff-argentina-pais-donde-fragmentacion-ha-perdurado-desde-siempre.html Daniel Freidemberg : https://sites.google.com/site/10preguntaspara1poeta
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