Un court roman assez intéressant. On se retrouve en Bretagne dans une maison de famille au moment où la mère / la grand-mère se meure. Souvenirs, non-dits, rancoeur, secrets. Sous le cliché de la maison de famille au bord de mer, on s'aperçoit au fil des pages que la carte postale n'est pas aussi belle. Cependant il y a un petit truc qui m'a manqué, où par moment je suis restée un peu sur ma faim, j'aurais aimé de vraies engueulades familiales, mais comme j'aime les histoires en sous-entendus ça compense. Au final une agréable lecture.
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Je dois avouer que c'est la couverture de ce livre qui m'a attirée, la promesse dans cette image d'une échappée vers un lieu et une histoire enveloppés d'une lumière dorée.
Dans la maison familiale, le temps de quelques jours, les tensions se cristallisent autour de la grand-mère.
C'est un beau roman, mais trop court à mon goût. le défilé des générations, en si peu de pages, sème la confusion sur l'identité de chacun. Cependant l'écriture assez cinématographique qui nous conduit aux coeur des non-dits et des rancoeurs familiales a un charme immédiat.
Si vous avez une toute petite poignée d'heures devant vous, n'hésitez pas !
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"-alors ce voyage? demande elle en souriant
.
-ça s ' est bien passé.j ' étais en première, pour une fois j ' avais de la place pour mes jambes
.
-tu voyages en première maintenant ?
-j ' ai eu trente pour cent de réduction .et puis avec le violoncelle c ' est plus facile .
-ne te justifie pas ma chérie."
Et voilà tout est dit!! dans ce dialogue très court
livre dense et dérangeant
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Marianne Rubinstein - Les arbres ne vont pas jusqu'au ciel
« C'est quoi, pour toi, la quarantaine ? » demande-t-elle obstinément à ses amies. Elle pour qui le « milieu du chemin de la vie » a commencé par une rupture et la garde alternée de son petit garçon. Après l'effondrement, vient pourtant le temps de la reconstruction, des amitiés fondatrices, des amours éphémères, et d'une certaine douceur de vivre. Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein évoque tout en subtilité cet ébranlement intime de la quarantaine. D'un ton juste et lumineux, l'auteur de Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin et du "Journal de Yaël Koppman", en analyse les découvertes, les effrois, les bonheurs et la liberté qui peut en résulter. Maître de conférences en économie à Paris VII, Marianne Rubinstein est l'auteur d'un essai remarqué sur les orphelins de la Shoah, "Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin". Son œuvre romanesque met en scène un double littéraire Yaël Koppman que l'on retrouve dans "Les arbres ne vont pas jusqu'au ciel".
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