Et, cependant, quelque ordinaires que ces plantes soient, chaque fleur encore fermée, chaque tige, chaque brin d'herbe a son individualité. Ces fleurs, ces herbes symbolisent l'été, échappent à l'emprise du temps et sont aussi vivantes qu'en ce lointain matin de l'an 1503 où Albrecht Dürer déterra une motte de terre pour la rapporter chez lui afin d'en reproduire à l'aquarelle le moindre détail, après l'avoir placée à hauteur d’œil.