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EAN : 9782378803490
L' Iconoclaste (30/03/2023)
3.54/5   564 notes
Résumé :
Vous tenez entre les mains l'irrésistible roman de Fanny Ruwet...
Il parle de dépression, de rencontres amoureuses sur les réseaux sociaux, de crise existentielle et d'alcoolisme mondain. Il nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. Et évidemment, la fin va vous surprendre.
C'est un livre truffé de blagues, contrairement à cette présentation, son éditeur ayant mois d'humour que son autrice. Vous allez verser quelques larmes, mais surtout rir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (92) Voir plus Ajouter une critique
3,54

sur 564 notes
Allie, bientôt la trentaine, un peu paumée, qui aime les filles mais pas que (les chats aussi) et qui, avec son copain Max, tente de retrouver trace de Nour, le jeune garçon avec qui elle chattait il y a quinze ans sur MSN.

Je ne m'appelle pas René et je garde rarement mes chaussettes dans mes birkenstocks, mais je suis certainement passé à côté de références musicales et jeux de mots que Fanny Ruwet adresse à un public cible d'une vingtaine d'années.

Cependant j'ai apprécié une écriture vive, quelques belles touches d'humour et cette communication téléphonique d'une heure trente, superbe moment de tendresse et de finesse.
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On vous avait parlé de l'humoriste Fanny Ruwet à l'occasion de la présentation dans la région de son premier spectacle Bon Anniversaire Jean. Un concentré de lose, de drôlerie et de mélancolie.

Elle y parle de l'échec que représente sa vie sociale, de malaise, de la fois où elle a été invitée à un anniversaire par erreur, de phasmes et de la mort. Classic Comedy.

Pas vraiment misanthrope mais relativement réticente à l'idée de communiquer avec qui que ce soit, Fanny Ruwet cultive un égo inversement proportionnel à sa popularité.

Habituée davantage aux studios radio (France Inter, RTBF… )qu'à la scène, elle s'essaie au stand up pour tenter de faire passer son manque d'empathie pour du génie comique.

Depuis Fanny Ruwet possède une nouvelle corde à son arc avec un premier roman qui vient de paraitre aux éditions L'iconoclaste que notre rédactrice choco vous conseille de lire sans tarder : Je n'ai pas de mémoire pour un certain nombre de choses et parmi ces choses, aucune pour les noms (alors que je me souviens très bien des visages). Ainsi lorsque j'ai vu « Fanny Ruwet » écrit sur la couverture du livre Bien-sûr que les poissons ont froid, je n'ai pas tilté.

La couverture m'a plu, le titre aussi et encore plus le « pitch » à savoir « amour, humour et loose au temps du numérique ».

Comme j'ai dévoré ce premier roman, je n'ai pas fait de pause pour aller chercher qui était cette nana qui balançait des vannes bien senties toutes les pages voire plus.. avant que je finisse par me renseigner et que j'apprenne que Fanny Ruwet a quelques années de stand up à son actif. Je ne l'avais toujours pas « identifié » avant qu'une requête Google me montre des photos (ah mais c'est bien-sûr).

Fanny Ruwet et moi, on est pas vraiment de la même génération mais heureusement elle explique ses références en notes de bas de page (bon j'en avais quand même quelques unes mais merci à l'éditeur qui a insisté).

Fanny Ruwet est donc nettement plus jeune que moi mais elle m'a beaucoup fait rire et les livres vraiment drôles, je les compte sur le doigt d'une main (Jaenada et ses disgressions, Erre et ses clichés à rebours dans Qui a tué l'homme homard ?, Jonathan Coe et son humour british, Lionel Shriver et son humour caustique).Fanny Ruwet aborde, avec son premier roman, de façon décalée (et en multipliant les scénario, ce que je trouve toujours assez jubilatoire à lire) des thèmes tels que le féminisme, la bisexualité ou l'importance du monde virtuel sur nos vies et nos relations sociales avec un humour décapant et une sensibilité qui font vraiment mouche!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pour son premier roman, l'humoriste et chroniqueuse radio belge Fanny Ruwet nous invite à suivre les aventures d'Allie, bientôt trente ans, qui décide de retrouver Nour, jeune garçon avec qui elle a connu une relation virtuelle via skyblog il y a une quinzaine d'années.

Avec son ami Max, Allie enquête et tente de comprendre qui était ce Nour, passionné de folk comme elle, habitant Montpellier alors qu'elle était en banlieue de Bruxelles.

Truffé de notes de bas de page très drôles, (oui, oui, on rigole !) et d'anecdotes du quotidien (notamment le date interminable ou la première cuite), on s'attache à ce joli texte nostalgique et tendre et à cette héroïne un peu insupportable mais dont on comprend le mal-être.

J'ai bien aimé l'ambiance un peu bobo-hipser bruxelloise (clairement assumée par les personnages !) et la franche amitié qui l'unit à Max.

J'ai un peu pensé aux romans de Fabcaro et aux textes de Nora Hamzaoui, qui parviennent avec drôlerie à croquer leurs contemporains et à saisir une époque.

Avec autodérision et beaucoup d'humour, Fanny Ruwet parle finalement de la vie, de la solitude, de la bisexualité et de l'importance croissante des réseaux et d'internet dans nos vies.

Un texte pétillant et sensible, parfait pour la période estivale. Je suis d'accord avec Cécile Coulon, c'est "un régal !".
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Je n'allais pas terminer ce mois d'avril sans un roman Belge dans le cadre du mois belge

C'est donc ce roman qui m'a attirée par sa couverture jaune peps et son titre tiré d'une chanson de Raphaël.

Et puis j'apprécie l'humoriste, il me tardait de découvrir l'écrivaine.
Car décidément Fanny Ruwet a plus d'une corde à son arc.

🐟 A l'aube de ses 27 ans, Allie vient de rompre. Elle a le moral dans les talons et se met en tête de retrouver Nour, ce jeune garçon avec qui elle avait noué une relation épistolaire sur MSN à l'adolescence.

⏩ Faire partie de la génération des «Cités d'or» ne m'a pas empêchée de passer un bon moment à la lecture de ce roman.
Fanny! Non mais alleeez quoi! On est peut-être vieux mais on sait se tenir à la page (sauf pour cette expression qui est complètement obsolète 😂).

⏩ Cette histoire lue quasiment d'une traite m'a offert une véritable cure de jouvence puisqu'il m'a rappelé certains épisodes de ma propre adolescence.
Car si les technologies évoluent, les états d'esprits dans lesquels on peut se trouver à cet âge n'ont pas beaucoup changé. Je suis certaine que chacun y trouvera un écho.

⏩ Ce roman, qui se situe entre réalité et fiction comme l'explique l'autrice à la fin, est non seulement drôle mais sensible aussi car il oscille constamment entre l'humour et les réflexions sur le sens de la vie. Et cette quête pour retrouver Nour n'a-t-elle pas pour but finalement de se trouver elle-même ?

⏩ Cette façon d'aborder des thèmes tels que le deuil, la dépression, la bisexualités, l'alcoolisme et les réseaux sociaux avec autodérision est à la fois jouissive, tendre et chargée d'optimisme.
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RAFRAÎCHISSANT ! 🐟

Alors qu'ils étaient ados, Allie entretenait une realtion virtuelle privilégiée avec Nour. L'affection qu'ils se portaient mutuellement semblait sincère mais du jour au lendemain, plus de nouvelles. Rattrapée par la nostalgie, elle tente par tous les moyens de savoir ce qu'il est devenu...

"Bien sûr que les poissons ont froid à se traîner dans la mer
Bien sûr que j'ai encore en moi comme un veau avalé de travers" 🎶

Une narratrice dépressive (même si le mot n'apparaît pas) à tendance alcoolique (mais ce n'est que de l'alcoolisme mondain, alors ça va!). Une nana complètement paumée qui a fait de cette relation virtuelle adolescente, son meilleur souvenir.

"Vu qu'il n'y a que le temps qui m'aidera à avoir le coeur moins lourd, j'ai tendance à dormir et à boire beaucoup pour que les journées passent plus vite."

Un court roman empli de nostalgie, de "MDR", de "tmtc", qui se lit le vague à l'âme et le sourire au lèvres. Des phrases drôles, des anecdotes qui transpirent de vérité et un mystère qui nous fait tourner les pages à toute vitesse. C'est drôle, tendre, touchant. Ça sent le vécu et c'est rafraîchissant. La fin est inattendue et réussie, mais malgré tout ce sera je crois, vite oublié.

Entre vérités et choses inventées ou romancées, la comédienne Fanny Ruwet nous livre un roman original original où l'on peut passer de la légèreté à la gravité en une phrase.

"Notre discussion tourne en rond tellement vite qu'on pourrait alimenter tout le pays en électricité."

"C'est fou comme parfois, on veut tellement trouver une place qu'on est prêts à accepter n'importe laquelle."

Vous connaissiez cette comédienne? Ça vous tente? 😇
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
06 avril 2023
Une histoire entre fiction et réalité, à fleur de peau, émaillée de son humour bien à elle.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
C'est vraiment fourbe, la tristesse. C'est pas un truc que tu as envie de partager, mais tu peux en sortir que si t'es bien entouré.
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Il y a plein de choses comme ça qu'on fait pour la dernière fois, sans s'en rendre compte. On en sacralise beaucoup : le dernier jour au collège, le dernier jour au taf, le dernier soir des vacances... On en manque beaucoup, aussi. En général, ce n'est qu'après coup qu'on réalise avoir embrassé un amoureux, vu un proche ou entendu une chanson pour la dernière fois.
Il y a probablement des dernières fois qu'on aurait vécues différemment, si on avait su. On y aurait mis plus d'attention, plus d'intensité. On se serait concentrés le plus fort possible pour ne pas oublier ce moment. Comme quand on est ivres caisse et qu'on répète à notre cerveau : "Rappelle-toi de ça, c'est vraiment important !" Au final, on se souvient qu'on devait se rappeler de quelque chose, sans savoir quoi.
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Ces histoires m'ont très souvent rendue triste, tant elles étaient éloignées de la vie réelle. Beaucoup se plaignent des modèles amoureux invraisemblables qu'offrent les romans et les films, mais je trouve qu'ils donnent surtout des attentes folles en matière de cerveau : les personnages de fiction sont plus intéressants que les vrais gens, et trois phrases d'un film sont plus inspirantes qu'une semaine entière de conversation avec le commun des mortels.
J'ai beau savoir que c'est logique, que les dialogues de fiction ont été écrits en plusieurs mois par une équipe entière de scénaristes et qu'en une heure trente, on ne nous a donné que le meilleur de la vie des protagonistes, je suis quand même déçue que notre quotidien, sans montage, soit nettement plus ennuyeux. La fiction, c'est comme une compilation des meilleurs buts de Lionel Messi au Barça alors que la vie, c'est l'intégralité de sa première saison au PSG : vraiment très oubliable.
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Je suis en colère parce que tu passes ton temps soit à avoir l'aval d'une catégorie de la population que tu détestes, soit à vouloir plaire à des gens qui te plaisent mais qui, eux, ne te regardent pas. Et ils ne te regardent pas parce que tu ne les intéresses pas. Ils te trouvent touchante, tout au plus. C'est pourquoi ils apprécient de passer du temps avec toi le temps d'un verre, à l'occasion. Mais ils ne feront pas souvent un pas vers toi, parce que tu n'as rien à leur apporter. Tu ne brilles pas par ton raffinement, tu ne brilles pas par ta culture, tu ne brilles pas par ta maturité. La validation que tu cherches ne te permet que d'être considérée. Pas appréciée. A côté de ça, tu as dans ta vie une personne comme moi, complexe, ambitieuse, curieuse, cultivée et stable. Et tu n'y prêtes pas attention parce que t'es obsédée par les gens qui ne t'aiment pas avant de considérer ceux qui t'aiment.
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Je me demande souvent si les gens vivent les événements aussi intensément qu'ils le prétendent. Si ça se trouve, on fait tous semblant depuis le début, de peur de ne pas ressentir assez et de passer pour des sociopathes. On réagit peut-être de façon excessive à des futilités pour tenter de se convaincre qu'elles ont de l'importance, parce que pour 90% des gens la vie ne sera jamais qu'un enchaînement de choses banales. On se retrouve alors à juger "profondément bouleversant" un mauvais film pour ne pas admettre qu'on a perdu son temps à regarder une oeuvre vraiment oubliable.
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Vidéo de Fanny Ruwet
Éditions de l'Iconoclaste, mars 2023 "Bien sûr que les poissons ont froid", Fanny Ruwet https://bit.ly/401PQ4Q
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