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4,3

sur 506 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La série Blood Song a pris le parti de la pure fantasy avec tous ses passages obligés : roman d'initiation ou d'apprentissage, nombreuses scènes de bataille, géographie étendue, apparition de la magie, etc. J'en passe et je m'en suis lassé dès le second volume. C'est long, très long, trop convenu, pas toujours bien écrit.
Anthony Ryan a écrit Dragon Blood, qui pour le coup m'a passionné, du début à la fin des trois tomes (steampunk, fantasy, dragons exploités, guildes commerciales, cités antiques, exploration....). Ne vous trompez pas de trilogie !
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Diplômé en histoire, Anthony Ryan excelle dans l'art de l'écriture. D'abord captivé par le destin de Vaelin Al Sorna, on accroche assez facilement par sa personnalité énigmatique. De plus, les autres personnages, qu'il rencontre sur la route, connaissent un destin tout aussi passionnant. Je dois également mettre en avant ce brave toutou qui accompagne Vaelin (Balafre) qui est à la fois si mignon mais qui cache une réputation fort destructrice, difficile à croire quand on voit la loyauté qu'il dévoue à notre héros. Une conclusion assez intéressante mais qui arrive trop tard. J'aurais aimé davantage de magie. J'avoue toutefois que le roman est un peu longuet et que certains passages sont assez futiles mais cela ne m'empêche pas de rester accrochée au suspens du roman. J'ai juste peur que les tomes suivants s'essoufflent. On verra.
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Relativement bien écrit (ou traduit), ce premier tome alléchant pourrait inciter à poursuivre sur le deuxième qui s'essouffle un peu et déboucher sur un troisième indigeste de récits de batailles sanglantes sans intérêt assaisonnés d'une curieuse complaisance vis-à-vis de la torture et des sévices corporels - notamment perpétrés par les "méchants", mais pas que - sans doute destinés à justifier le traitement impitoyable que les "bons" leur infligeront avec la légitimité d'une juste vindicte (c'est long comme phrase, hein ?). Une logique digne des blockbusters américains les plus… euh… « patriotiques »(?).
Confondant action ou péripéties et quantité des cadavres sur un, deux, voire quinze champs de bataille, l'auteur noircit (rougit) les pages de son troisième tome pour mieux cacher son indigence imaginative. Arrivé à la page 500 (sur 810) de cet ultime pensum, une impression d'arnaque point sournoisement.
Dommage.
Même si Vaelin, le personnage central dont le destin n'est pas sans rappeler celui typique de tout héros « fantasiste », est intéressant à défaut d'être original - il est difficile de ne pas le comparer à Fitzchevalerie de Robin Hobb (L'assassin royal), je ne peux m'empêcher de lui préférer d'autres (anti-)héros bien sombres, comme dans la série de Mark Lawrence : « L'empire brisé » (Le roi écorché…) ou la trilogie de « La mer éclatée » de Joe Abercrombie (La moitié d'un monde / La moitié d'un roi / La moitié d'une guerre). Ces 2 séries, noires et violentes tiennent la distance sur leurs trois volumes, contrairement à celle d'Anthony Ryan.
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Chronique de Sabbata :

Tout d'abord, abordons l'univers. Comme beaucoup de romans de fantasy, l'intrigue se passe dans un monde médiéval, où les alliances sont essentielles pour que la paix perdure. Ainsi, la religion est importante, gare aux hérétiques qui se trouveraient en-dehors de leurs frontières, car des hommes surentraînés pourraient bien les arrêter pour toujours. Qui dit religion, dit aussi politique, complots et autres intrigues, bien loin de la magie… à moins qu'elle soit plus présente qu'on ne le pense.

Les personnages sont aussi très intéressants. On suit la formation d'un jeune garçon, son évolution, son histoire d'amour malgré son appartenance au Sixième Ordre, mais ceux qui l'accompagnent n'en sont pas moins intrigants.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour sa fraicheur, il innove un peu la fantasy tout en gardant les bases. On suit pendant un bon moment la vie d'un adolescent qui va basculer, car on tente plus d'une fois de l'éliminer, mais les rôles vont s'inverser, il va prendre de l'importance, jusqu'à se faire respecter. J'ai aussi beaucoup aimé voir Vaelin adulte qui raconte certains épisodes de son passé, cette double voix (Vaelin enfant, grandissant et Vaelin adulte) est une réussite.

Cette nouvelle série est attendue et je pense qu'elle saura séduire un public large, car l'histoire est prenante.

Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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J'ai été assez déçue par ce livre. le début est très bien fait et très intéressant mais il y a trop de longueurs. le roman aurait pu faire 100 pages de moins sans problème ce qui aurait donné un meilleur rythme. La fin du premier tome m'a semblé aussi trop convenue.
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Vaelin est un personnage vraiment attachant, à tout moment de son histoire. Lorsqu'il est jeune car il perd rapidement sa crédulité pour essayer de se forger un véritable avenir. Lorsqu'il est adulte car on sent son désespoir, sa conviction d'être constamment manipulé et de ne pas pouvoir maitriser son destin. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié par sa profondeur, l'auteur va vraiment au fond des choses avec lui, de manière à s'y identifier.

L'univers est bien pensé, riche en paysages divers et contrées inexplorées. J'ai aimé voyager avec nos héros et découvrir à quel point l'auteur avait bien ficelé sa toile. Il y a un réel travail autour de l'univers et de sa structure, je ne peux qu'être admirative. Les légendes racontées, la magie ou les dons de certains protagonistes font de ce roman une bonne histoire de fantasy tout en gardant un côté humain très significatif. J'ai apprécié que l'on ne se retrouve pas avec des dragons ou d'autres animaux fantastiques, on reste sur des hommes pervertis par la guerre et ses enjeux.

Les divers personnages ne sont pas aussi poussés que Vaelin mais on en apprend tout de même beaucoup à leur sujet sans que ce soit trop important ou insignifiant; le dosage parfait. J'ai tout particulièrement appréciée les Frères de l'Ordre et leurs caractères bien différents mais leur solidarité sans faille.

C'est un premier tome mais il peut se suffire à lui même. La fin est ouverte et permet un second tome mais on pourrait facilement se contenter de cela et se dire que le destin poursuit sa route. Cela change des fin avec de gros rebondissements donc on ne connait pas l'issue finale. Là nous avons des révélations, et pas des moindres, mais le tout se ficèle impeccablement juste avant la fin de ce tome.

C'est un véritable coup de coeur me dirait vous, malheureusement non. Autant l'histoire m'a emportée, m'a fait voyager, autant j'ai trouvé le tout un peu trop long au final. Il aurait peut être fallu le découper en deux tomes. Certains passages de la vie de Vaelin sont longs et importants pour l'histoire mais pour le coup font trainer l'intrigue en longueur. J'ai donc eu quelques difficultés à arriver au bout car c'est un bon roman mais un gros pavé.
Lien : http://preskilia.blogspot.fr..
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En Résumé : J'ai passé un moment de lecture sympathique avec ce livre. L'histoire ne révolutionne pas le genre de la Fantasy, se révélant très classique, mais l'auteur arrive à la rendre solide et efficace malgré une certaine linéarité et un certain manque de véritable surprise pour les habitués du genre. Je regrette par contre certaines longueurs, surtout vers la fin, où Anthony Ryan se lance dans des flashback de flashback inutiles selon moi. L'univers développé par l'auteur se révèle intéressant et ne manque pas de charme, possédant ses secrets, ses trahisons et ses luttes de pouvoir malgré quelques petites incohérences. On découvre pas mal de personnages au fil des pages, le héros et ses compagnons se révèlent complexes, soigné et entrainants, même si je trouve que Vaelin manque un peu de charisme et son aspect torturé m'a paru mal géré. La plume de l'auteur se révèle fluide et efficace dévoilant une conclusion, certes qui apporte de nouveaux aspects classiques, mais qui ne manque pas de charme. Alors clairement ce livre est loin d'être le coup de coeur ou la claque de la Fantasy moderne, mais il est agréable à lire, divertissant et je lirai la suite avec plaisir.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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D'emblée, le témoignage de Verniers, scribe et geôlier, nous plonge dans l'histoire, visiblement à son terme. Mais subtilement distillée, si bien qu'on ne sait pas vraiment qui est le bon et qui est le méchant. C'est d'ailleurs un sentiment conservé tout au long du livre, assez plaisant, où chaque portrait, en dehors du Vrai de Vrai Méchant, oscille entre bons sentiments et noirceur.

Le récit lui-même commence avec cet enfant, Vaelin, dont la situation nous touche. On voudrait le protéger, lui, orphelin de mère, déposé dans un Ordre mystérieux, par un père que l'on imagine froid et distant. Mais le petit se révèle rapidement d'une grande force intérieure qui va l'aider à surmonter les épreuves, à la manière de nos héros familiers. Une intelligence vive, intuitive, accompagné d'un "ténébreux" Don révélé au fur et à mesure.
On peut trouver une légère similitude entre Vaelin, et le bâtard de Stark, Jon Snow, au début du moins. Mais les ressemblances s'arrêtent là. de l'émotion, un personnage attachant, mais on ne retrouve pas la finesse ni l'originalité, les couleurs, la profondeur des personnages de Games of Thrones, qui sont tour à tour les héros, et sans compter la complexité de l'intrigue.

Car l'histoire est là, autour de ce héro, qui va grandir en réussissant les épreuves que son Ordre et que la Vie lui imposent, évitant bien à propos les pièges qui lui sont tendus. Il y a bien quelques personnages principaux qui gravitent autour, mais c'est bien de Vaelin dont il est question.
On peut regretter le manque d'informations sur ses compagnons de route, ou encore un l'absence d'étoffe à d'autres, comme par exemple, cet Espoir, dont on a l'impression qu'il est un point crucial de l'intrigue, mais dont on attend encore à la fin du tome de comprendre ce qui a pu le rendre intéressant….
Manque de précision également sur les différents royaumes et peuples protagonistes, dont on aurait aimé connaître un peu mieux les coutumes et cultures.
Manque de rigueur ou intention volontaire de la part de l'auteur pour laisser planer le flou ?

L'histoire est néanmoins bien bâtie, rebondit très vite. Des morts ou l'on ne s'y attend pas, des appuis qui semblent improbables, des personnages et situations qui viennent relancer l'intrigue. le tout baigné sur un fond de mystère ésotérique entre un loup protecteur, le Don et les 7 ordres en demi-teinte eux aussi, et un grand méchant obscur qui fait peur.

Un peu déroutée au début, j'ai finalement apprécié la présence des analepses et des chroniques. L'alternance entre récit et témoignage vus par un autre personnage donne un certain rythme, un recul, à la lecture, accru encore par ces allers et venues dans le temps. On peut regretter toutefois là aussi l'absence de détails temporels, qui empêche de situer les personnages et les scènes sur une frise chronologique cohérente, ce qui n'aurait pas été un luxe étant donné ce mouvement entre présent et passé. La aussi, volonté ou pas de l'auteur ?

La première partie a été donc très prometteuse, lu très facilement.
Je reste sur ma faim quant à la dernière partie, dans laquelle, le héro s'englue dans les intrigues de la cour et ses états d'âme, s'empêtre dans ses contradictions et les guerres qu'il ne veut pas mener (je ne suis pas fan de scènes de guerres à répétition).
Malgré tout, la fin nous apporte des éclaircissements sur des zones d'ombres soulevées en chemin.

Restent quelques mystères que l'on aimera élucider en lisant le tome 2, un bon roman fantasy agréable à lire pour les vacances… (Tower Lord – A Raven's Shadow Novel – Tome 2 – sortie prévue en juillet 2014 en anglais).
Lien : http://avelliana.wordpress.c..
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La critique complète sur mon blog.
Je n'en poste ici qu'une partie

[...]L'histoire
L'histoire est finalement assez, voire très classique:

- Dans ce qu'on pourrait qualifier de prologue en narration à la première personne, un prisonnier, Vaelin al Sorna, présenté comme un guerrier précédé de sa légende, est conduit sur un bateau à un duel qui devrait s'achever par sa mort. Un chroniqueur, qui est aussi le narrateur et appartient à un peuple ennemi du prisonnier, l'accompagne. C'est l'occasion pour Vaelin de lui raconter sa propre version de son histoire (même si l'on se rend compte bien plus tard que seul le lecteur a cette version, et qu'il en dit beaucoup moins au chroniqueur).

- On passe alors à une longue analepse, parfois entrecoupée par un passage dans le présent, où l'histoire de Vaelin est contée (à la troisième personne). Enfant, il est confié à l'un des Ordres au service de la Foi, en l'occurrence le 6è, un ordre guerrier. L'apprentissage y est rude et crée des liens indéfectibles entre les jeunes apprentis en même temps qu'il en fait des guerriers extraordinaires (à remarquer que, d'emblée, Vaelin est largement au-dessus du lot). Bien sûr, il est confronté également à divers incidents et dangers que les autres élèves ne rencontreront pas, entre autres, des assassins qui le poursuivent et un loup géant qui veille sur lui. Ce qui prend déjà une bonne part du roman.

- Une fois sa formation finie, il se retrouve malgré lui poussé dans divers batailles et guerres au service d'un roi qui apparaît bien fourbe, alors que se réveille en lui de plus en plus ce qui fait le titre de ce roman: la voix du sang (une sorte de "super instinct" si l'on peut dire).

Je n'en dirai pas plus si ce n'est qu'on se dirige finalement vers une histoire de prophétie et d'être élu (je vous laisse deviner de qui il s'agit).

[...]

Avis
Alors, autant être franche, j'ai eu beaucoup de mal à arriver au bout et je me suis demandée si je parviendrais à lire ce pavé dans les temps. N'eût été la critique Babelio à fournir, je me serais probablement arrêtée en route, car je me suis vraiment ennuyée.

Mais fi d'avis expéditif et personnel, je vais tâcher d'expliquer cela d'une façon aussi complète que possible.

[...]

Choix narratif
Si l'appréciation du style est affaire de goût, le choix narratif porte plus à caution.

En effet, tout repose sur l'analepse (ce qui fait que, durant tout le roman, j'ai plus ou moins attendu le moment où l'histoire rejoindrait enfin le temps présent pour partir sur l'inconnu). Mais surtout, il y a des analepses dans l'analepse, et là, cela devient compliqué. D'une manière générale, je trouve la notion de temps mal gérée.

Il a souvent été difficile de s'y retrouver quant au moment où se passe la récit, mais aussi quant au temps écoulé, car les repères sont très peu présents (parfois, j'avais l'impression que quelques mois à peine s'étaient écoulés et d'un seul coup, je me dis que la force ou l'expérience du personnage ne correspondent plus à l'âge, ou bien le narrateur précise que le personnage n'a plus vu Untel depuis des années alors que pour moi, c'était tout récent).

L'effet est augmenté par les raccourcis voire des ellipses: de nombreuses scènes sont passées sous silences ou diminuées à leur plus simple expression. Ainsi, des combats qu'on nous présente comme impressionnants, horribles, violents ou que sais-je encore, et qui mériteraient à eux seuls un roman entier, se trouvent résumés à quelques lignes. Non seulement cela rend l'évaluation du temps difficile, mais, à mon goût, cela empêche complètement l'immersion et l'émotion à la lecture. Des scènes qui promettaient d'être intéressantes, car difficiles pour les personnages ou importantes pour l'histoire sont ainsi passées sous silence et on n'en voit que les conséquences. Ce qui fait penser que l'auteur oublie trop souvent le fameux "show, don't tell" que l'on ne cesse de rappeler sur les forums d'écriture.

Un détail désagréable: à plusieurs reprises, on a droit à des expressions telles que "il ne devait plus la revoir avant plusieurs années", ou "il nen le savait pas encore, mais ça allait être la pire journée de sa vie"... Cela casse tout effet dramatique. On sait d'avance à quoi s'attendre, je déteste ça.

En résumé, concernant la forme et le choix narratif, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait raconter une histoire, plus qu'écrire un roman. On peut penser que c'est la même chose, mais ce que je veux dire par là, c'est que le support importe peu ici, c'est l'intrigue qui prime. Les particularités permises par la littérature ne sont pas, ou peu, exploitées (style, figures de style, introspection, descriptions...). C'est dommage, même si certains apprécieront peut-être cet aspect.
L'intrigue
Comme je l'ai dit au début de cette critique, l'intrigue est classique (phase de formation pour faire du héros ce qu'il est, amours contrariées, trahisons, perte d'êtres chers, prophétie). le personnage l'est tout autant, un héros, un vrai, dès le départ plus fort que tout un chacun (même si les premières pages où il est montré enfant laissent, très éphémèrement, penser le contraire).

Comme il est plus fort que tout le monde, il tue beaucoup, mais comme c'est un héros avec de belles grandes valeurs (modernes), il le regrette.

Je passe sur ce point, je sais que ce type de héros est souvent très apprécié, même si, pour ma part, je n'aime pas. Ils ont tendance à m'agacer, je n'arrive pas à y croire car trop peu réalistes et, de plus, je ne peux pas m'inquiéter pour eux. du début à la fin du roman, malgré les épreuves traversées, pas une seule fois je n'ai tremblé pour Vaelin.
Goût personnel.

Des valeurs classiques là aussi: amitié indéfectible, loyauté et amour naissant face à la corruption du monde autour des personnages.

Comme le veut une certaine catégorie actuelle de roman de fantasy, on rencontre un nombre important de personnages, qui meurent, se remplacent, disparaissent, sont là pour une page, un chapitre, reviennent ou pas plus tard. Cela donne à la fois l'impression d'un monde complexe et peuplé et un certain recul à la lecture. Parce que beaucoup de personnages, même sur 665 pages, cela ne laisse guère le temps d'approfondir chacun d'eux. de fait, comme l'enchaînement trop rapide des événements et des incessants rebondissements peu développés, ce nombre d'intervenants, relativement peu développés eux aussi, participe sans aucun doute au fait que j'ai vite décroché de l'histoire. Je préfère l'introspection, l'approfondissement, et avoir des renseignements assez précis pour me construire d'emblée une image mentale juste qui ne sera pas démolie trois chapitres plus loin, car le début manquait de détails. C'est ainsi, un avis encore très subjectif, car je sais que nombre de lecteurs trouvent la richesse d'une histoire justement dans le foisonnement de personnages et d'actions.

Le bon côté, qui va avec ce qui précède, se trouve dans le monde créé par l'auteur. Même si certains aspects mériteraient des développements, on sent ce monde pensé, réfléchi, construit et vaste, avec des systèmes politiques et des religions développés. Car bien sûr, Vaelin, malgré ses valeurs, traverse un monde plein de tromperies et de luttes de pouvoir.

C'est, à mes yeux, le vrai point fort du roman, ainsi que les idées nombreuses (même si j'aurais préféré qu'il y en ait moins mais plus développées).

Cependant, quant à l'intérêt de l'intrigue à proprement parler, si j'en ai peu trouvé dans la première partie, la fin (à partir de la page 500 environ) semble promettre autre chose, un développement différent, plus original et plus intéressant.

Quelques incohérences et deus ex machina n'entament pas assez la crédibilité de l'ensemble pour être vraiment gênantes.

[...]

Conclusion:
Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé et aurais vite reposé le livre si je l'avais feuilleté dans une librairie, notamment parce qu'à vouloir enchaîner trop d'actions et de personnages dans une même histoire, on finit par affaiblir plutôt qu'enrichir. Aurais-je noté en fonction de mon propre ressenti, je n'aurais accordé sur Babelio qu'une ou deux étoiles, puisque, comme je l'ai signalé dès le début, je me suis ennuyée, n'étant jamais vraiment rentrée dans cette histoire aux côtés du héros, et ayant peiné à arriver au bout. Malgré les promesses de la fin, je ne lirai pas la suite.

J'ai pourtant choisi d'attribuer trois étoiles. Car pour les amateurs du genre, ceux qui aiment les intrigues politiques, les royaumes nombreux sur fond médiéval, les personnages innombrables et l'action permanente avec peu de description, ce roman devrait plaire. Il respecte les poncifs du genre et ne comporte pas vraiment d'erreurs désagréables ou rédhibitoires, que ce soit dans l'écriture ou dans l'intrigue.

[...]
Lien : http://lesmotsdag.over-blog...
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Merci à Bragelonne et Babelio ! Désolée pour ce petit retard qui peut s'expliquer par ma critique elle-même.

Le livre commence avec l'arrivée du petit Vaelin al Sorna aux portes du Sixième Ordre, un ordre religieux au sein duquel il va apprendre à manier les armes, mais aussi à se connaître. le récit de cet apprentissage est bien mené, on s'attache à cet enfant abandonné là par son père et qui essaie de vivre et survivre malgré les épreuves. le seul bémol, c'est qu'il n'y a pas l'ombre d'une intrigue avant presque 200 pages de lecture ! Quelques indices et bribes nous sont donnés au compte goutte, mais aucun grand suspens ne nous tient vraiment en haleine avant d'être bien avancé dans la lecture. Heureusement que le personnage et sa bande de copains, des personnages secondaires très bien développés, nous font tenir le coup, on ne s'ennuie pas entre les rires, les pleurs, les blessures des uns et des autres. La narration en deux temps rattrape également le manque d'intrigue définie, on se demande ce qui a bien pu se passer entre les deux et on finit bien par le découvrir petit à petit. le ton change dans la deuxième partie du roman qui devient plus complexe et plus épique et personnellement j'étais un peu nostalgique des moments passés avec les jeunes apprentis du Sixième Ordre.

On retrouve quelques clichés fantasy qui n'étaient pas indispensables comme le chien de Vaelin, Balafre, qui n'est évidemment pas un chien comme les autres et les femmes qui sont souvent belles (la mère de Vaelin entre autres). Lorsque Vaelin résume les qualités d'un homme et d'une femme qu'il rencontre (je n'en dis pas plus) il mentionne le courage de l'homme et la beauté de la femme... Je sais bien qu'on se trouve en focalisation interne et que ce sont les pensées du personnage et non de l'auteur, mais quand même on se dit qu'il aurait pu chercher un peu plus. Les jours de la semaine ont des noms inventés et, là aussi, ce n'était pas nécessaire car on a du mal à comprendre de quel jour il s'agit de toute façon.

Le style est vraiment très agréable, on garde plaisir à lire même lorsque l'on rencontre quelques longueurs, et il y en a pas mal, surtout dans la deuxième partie malgré une intrigue plus développée. Je mets donc 3 étoiles : c'est un bon roman de fantasy, mais le rythme est trop lent pour moi.
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