La reconstruction du groupe est toujours en marche, et même si chacun des quatre garçons donne son maximum, on sent qu'ils ne sont pas au complet, et que Beck est loin d'égaler le niveau de leur concert Greatful Sound. Mais ils ont envie de continuer et de progresser. Je sais que ça ne fait pas toujours tout, mais ici, on sent que nos héros iront jusqu'au bout.
Alors quand une tournée aux Etats-Unis se présente… Les choses se compliquent. J'avoue que j'ai trouvé toute cette partie assez étrange. Déjà, les garçons ne parlent pas anglais, personne n'est là pour faire l'interprète, et le fait que le public américain soit différent de celui du Japon… J'avoue que j'ai du mal. Alors, oui, c'est chouette de les voir avancer malgré les obstacles, mais j'ai comme l'impression d'être dans une autre dimension. On attend le déclic, et il ne vient pas au final. C'est étrange. Nous en sommes au tome douze et je me demande ce que la suite va nous réserver.
Et puis il y a le délire avec Léon. J'avoue que je trouve ça tout much, et cela depuis le début. Je ne suis pas dans le milieu, mais je me doute que certains producteurs ne sont pas forcément très clean, comme partout, mais la manie de Léon de tuer tous ceux qui le gênent… Je sais pas, j'ai du mal à y voir quelque chose de crédible. Alors que depuis le début, le mangaka essaye de nous ancrer d'une certaine façon dans la réalité, avec cet « arc », j'avoue que je trouve cela ridicule. Comme si on avait affaire à une caricature.
Bref, j'ai du mal, surtout que Ryusuke s'entête avec Léon. Mais à côté de cela, et malgré ce que je souligne, j'ai passé un bon moment, car on sent toujours cette passion pour la musique, et Koyuki, Taira, Chiba et Saku sont adorables, et ils font de leur mieux. Alors rien que pour cela, les voir aller au bout de leurs rêves, ça vaut le coup.
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Il faut avoir un certain courage pour suivre son inspiration.