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EAN : 9782864327608
184 pages
Verdier (03/04/2014)
3.17/5   6 notes
Résumé :
C’était en 1973, j’habitais alors en Algérie, à Trouville, sur la corniche oranaise. J’avais dû revenir en France à l’occasion de vacances, peut-être était-ce pour les fêtes de Noël, je ne me souviens plus très bien. Avec mes parents nous étions venus aux Vans rendre visite à ma tante Claire, la soeur aînée de mon père, celle que nous appelions (mes soeurs et moi) depuis l’enfance, Taty Claque, parce qu’elle était plutôt pète-sec et distribuait assez généreusement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
" J'ai décoré ma maison comme on écrit un livre, j'ai écrit ce livre comme on décore une maison " écrit Jean Jacques Salgon page 163 de ce beau récit. le lecteur que je suis, peut lui répondre, j'ai lu votre livre comme on visite la maison d'un écrivain avec l'envie de découvrir l'histoire qui se cache dans chaque pièce et derrière chaque objet. J. J. Salgon dans le prologue nous explique comment il a fait l'acquisition de sa maison située Place de l'oie d'un village du Vivarais, puis il nous convie à en faire la visite et, depuis l'entrée jusqu'à la terrasse sur le toit il s'attarde sur les objets, sur les détails, et nous entraîne dans des souvenirs qui touchent sa famille, dans des histoires de résistance, dans des affaires criminelles, qui se sont déroulés dans les lieux qui entourent la maison, dans l'analyse des tableaux , dans la vie d'amis artistes. En partant de la description de l'escalier, il part dans un exposé sur la création de l'univers, dans la cuisine il nous relate un repas qu'il a fait en Algérie et en quelques pages nous raconte l'histoire de la religion musulmane. Des cartes postales sont le prétexte a aborder l'histoire de François II et d'Elisabeth d'Autriche. Il nous entraîne dans sa visite de la grotte Chauvet. Il nous livre sa passion pour la controversée corrida dont il compare le déroulement à la création de la terre. Il nous fait un beau portrait de Rimbaud, nous révèle son admiration pour le livre de Robert Musil " l'homme sans qualité ", pour l'oeuvre d'Hergé à travers les aventures de Tintin, et aussi pour les actrices Simone Signoret et Catherine Deneuve. A deux où trois reprises, sans s'y attarder, il fait un clin d'oeil à" à La recherche du temps perdu " de Marcel Proust (j'ai aimé le verbe, je verdurine pour dire qu'il reçoit des amis comme le font les Verdurin dans le roman de Proust). le livre finit sur la terrasse, devant la beauté du ciel, l'auteur nous laisse sa maison et part dans les étoiles en posant le pied sur une étoile filante. Avant que nous partions il nous demande de visiter la cave et d'y creuser un trou, peut-être pour exhumer les reste de Béatrix d'Enjieu, disparue en 1220 qui avait une grande réputation de guérisseuse. J'ai déjà lu de Jean Jacques Salgon, " Ma vie à Saint Domingue " et " Les Sources du Nil " et à chaque fois, j'ai eu beaucoup de plaisir à ces lectures.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique et j'avoue que je n'ai pas du tout accroché.
Après nous avoir expliqué pourquoi et comment il avait acheté cette maison aux Vans (en Ardèche), l'auteur entreprend une description minutieuse du contenu de chaque pièce, en expliquant comment il a obtenu tel ou tel objet, ou ce que tel autre lui rappelle.
Chaque anecdote n'est pas inintéressante prise à part, mais cette succession d'explications et d'anecdotes, sans fil conducteur si ce n'est l'ordre de visite des pièces, n'est pas évidente à lire.
C'est un roman descriptif, sans grande histoire, que des petites et j'ai vraiment du me forcer à lire pour ne pas abandonner, ce n'est pas du tout le style de livre que j'affectionne. Même si c'est bien écrit, il n'y a pas, à mes yeux, le petit truc qui donne envie d'avancer!
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Place de l'oie ou jeu de l'oie ? Jean-Jacques Salgon nous invite, d'escaliers en salons, de fenêtres en murs, à découvrir une maison modelée moins par la vie que par ses envies ; une maison qui pourrait être imaginaire tant il la transporte en lui. L'ordre logique, presque clinique, de ce parcours dessine en creux une vie, ses hasards, des parcours, déstructurée dans le temps pour mieux être rassemblée en unités de tons. Chaque objet y fait sens.
On peut se laisser petit à petit prendre à cette spirale, cependant ces accumulations peuvent à la longue faire ressembler ce livre à un catalogue de tableaux, au risque que les pièces s'étouffent les unes les autres. J'en retire l'envie d'aller explorer quelques pistes, en particulier une artiste hongroise.
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Lecteur aimant laisser libre court à leur imaginaire, passez votre chemin. Ce livre est destiné à un public passionné de détails en tous genres. L'auteur entreprend une description très complète d'une maison avec des égarements historiques à partir d'un objet, d'un poster ou autre. le style et le vocabulaire employé sont très fourni, toutefois je n'ai pas accroché à la non-histoire, je me suis cru en train de regarder un catalogue ikéa tant les détails sont poussés. Avis subjectif qui n'enlève rien au travail de l'auteur, simplement le fait que je ne suis pas adepte du style littéraire détaillé à outrance.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La maison est serrée contre les autres maisons du village, même quand elle est vide et déserte elle n'est pas seule. Elle est chargée de vies mystérieuses et parfois des esprits reviennent qui font craquer les portes des armoires et les planchers. C'est un corps donné à mes rêves, un rêve partagé, un moi qui est aussi un nous habité, un lieu de repli qui est aussi un lieu d'accueil. On s'y retrouve au coeur de ce qui est tout à la fois le plus intime et le plus offert, car tout ce qui fait le "chez soi" n'est là que pour laisser présager de tout ce qu'on n'a pas, de tous ces autres "chez soi" qui font le monde, et que l'on désirerait aussi pouvoir un jour offrir à ceux qu'on aime.
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Juste à coté du collage, j'ai accroché une petite horloge murale que j'ai transformée en collant sur son cadran un agrandissement tiré à partir de vieilles plaques photographiques retrouvées dans les archives familiales...
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Videos de Jean-Jacques Salgon (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Jacques Salgon
Entretien réalisé par Julia Cordonnier (montage : Agnès Touzeau)
Jean-Jacques Salgon, « Ma vie à Saint-Domingue », Verdier, 2011. https://editions-verdier.fr/livre/ma-vie-a-saint-domingue/
Quatrième de couverture :
« Ma vie à Saint-Domingue » raconte une histoire, des histoires. D'abord celle de Toussaint Louverture, génial stratège et héros de la révolte des esclaves dans l'ancienne colonie française de Saint-Domingue, aujourd'hui République d'Haïti, et que Napoléon fit déporter et emprisonner au fort de Joux où il mourut de froid et de maladie le 7 avril 1802. Celle aussi de ses enfants, Isaac et Placide, qui furent un temps les hôtes de la France (qui les accueillit comme élèves dans son Institution Nationale des Colonies) avant d'y revenir, six ans plus tard, contraints et forcés, assignés à résidence, au moment de l'arrestation de leur père. Celle de Déguénou, le père de Toussaint, capturé en Afrique et vendu comme esclave. Celle d'Aimé-Benjamin Fleuriau parti de la Rochelle et devenu planteur à la Croix-des-Bouquets, près de Port-au-Prince. À tous ces destins et d'autres encore se mêlent les propres souvenirs de l'auteur dans un système de réminiscences qui entrent en résonance avec l'histoire qu'il s'efforce de mettre au jour afin, nous dit-il, de se la réapproprier, comme si on l'en avait préalablement privé. Car si – dans les circonstances dramatiques qui continuent de frapper Haïti – le projecteur a été soudain braqué sur ce pays, son histoire et les liens particuliers qui l'unirent jadis à la France sont encore trop méconnus. de ce manque ressenti est donc né un petit livre qui n'est en rien celui d'un historien mais plutôt celui d'un voyageur curieux qui aurait provisoirement choisi d'explorer le temps plutôt que l'espace.
Site : https://editions-verdier.fr/ Facebook : https://www.facebook.com/EditionsVerdier Twitter : https://twitter.com/EditionsVerdier
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