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EAN : 9782356081162
180 pages
Editions de L'Escampette (17/06/2022)
4.27/5   15 notes
Résumé :
Fina ne supporte plus l’humeur négative de son mari.
Un « pff, n’importe quoi ! » de trop la pousse à faire sa valise sur-le-champ pour quitter Paris et s’installer dans une île grecque où a fini sa vie une actrice américaine dont elle traduit la biographie.
Une amitié se noue avec Costi, le vieux monsieur qui lui loue sa maison, et son petit-fils, un gamin orphelin d’une vive intelligence. Elle découvre à Paros un monde chaleureux, plein d’humanité,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie les éditions L'escampette et Babelio pour m'avoir fait parvenir ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de septembre 2022.
Le titre m'a amusé puis intriguée, la première de couverture m'a attiré et m'a fait pensé aux vacances d'été. Je ne connaissais pas l'autrice et, en refermant tout juste ce roman, ce fut une belle découverte.
Fina à 44 ans. Mariée depuis 12 ans à Solal, un ronchon compulsif et pessimiste notoire, elle ne s'épanoui plus dans son mariage et on ne saurait la blâmer. Son travail de traductrice de l'anglais vers le français ne suffit plus à lui changer les idées. Après un « Pff, n'importe quoi » de trop prononcé par son mari, et alors même que c'est là sa phrase fétiche depuis tant d'années – une sorte de mantra – elle décide, à peine son café avalé, de partir. Elle part vraiment. Elle prend ses affaires, de quoi travailler, et quitte sa vie, son environnement et son mari, pour l'ile grecque de Paros dans les Cyclades. Dans son coup de tête, elle ne choisit cependant pas innocemment cette destination : elle travaille actuellement sur la traduction des mémoires d'une certaine Maureen Robinson, une ancienne étoile d'Hollywood aujourd'hui décédée, qui a vécu sur cette même ile jusqu'à son décès il y a près de deux ans.
Une fois arrivée sur l'île grecque, loin de tout et de tous, elle va commencer à faire le point. Elle va se désintoxiquer de son mari casse-pieds, même si celui-ci se rappelle assez souvent à son bon souvenir (ainsi que sa belle-famille). Elle va louer la maison des parents de Costi, un grand-père avec le coeur sur la main, qui s'occupe seul de son petit-fils Andraos. Les deux hommes vont lui ouvrir les bras et la faire rentrer dans leur petite famille si chaleureuse.
Fina va se plaire sur cette île et va y rester tout le temps de son travail de traduction, soit environ un an et demi. Pendant tout ce temps, ce sont les autres qui vont venir à elle, s'ouvrir, se livrer, et pour certain, changer.
Quant à Maureen Robinson, le second personnage de ce roman qui parle au travers de son autobiographie, ce fut une sacrée femme. Elle a tout quitté elle aussi et s'est éloignée de son monde de paillettes qui ne la satisfaisait plus. A la manière de notre Brigitte Bardot nationale, elle s'est mise en retrait et a recherché une seconde vie plus discrète et plus vraie. Pendant qu'elle traduit les mémoires, Fina mène en parallèle sa petite enquête sur Maureen et elle constate que la vieille dame raconte sa propre vérité dans son roman et qu'elle s'arrange bien souvent avec la véracité de certains faits.
J'ai été enchantée de cette lecture. D'un coup de tête, Fina, qui a déjà plus de 40 ans, décide de changer de vie au risque de mourir d'ennui dans son quotidien. Elle refuse que son mariage, une certaine facilité financière et une torpeur grandissante ne la happent. Fina n'est jamais résignée ou perdante. Fina est sans cesse dans le questionnement, dans l'amélioration. Ce roman est d'une grande positivité, il nous fait nous interroger sur ce que nous, nous sommes prêts à accepter, à subir, et aussi sur ce que nous sommes prêts à changer si nous le voulons vraiment. Fina ne fait pas le choix de la facilité, elle ne décide pas de fuir : elle décide d'aller se reconstruire dans un endroit où elle sait qu'elle sera elle-même. Car, après tout, nous n'avons qu'une vie.
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Une lecture douce, gaie et colorée comme l'aquarelle de la couverture.
Fina est traductrice, elle mène une vie aisée aux côtés de son mari dans le XVIe arrondissement parisien. Mais cet homme est exaspérant de mollesse et de mauvaise humeur, au point d'avoir érigé un "Pff, n'importe quoi !" en maxime personnelle. Prononcée une fois de trop, cette phrase déclenche chez Fina une envie de tout quitter pour partir ailleurs. En train de traduire l'autobiographie d'une actrice américaine ayant vécu la fin de sa vie sur l'île de Paros, dans les Cyclades, elle décide de s'y rendre à son tour pour changer d'air.
Les personnages sont certes un peu caricaturaux, mais c'est pour mieux mettre en relief les situations qu'ils vivent sous la plume de l'autrice. Cette petite île fait le lien entre eux, entre les générations et les continents, et l'autobiographie de l'actrice américaine recèle des pépites d'humour grinçant qui évitent de tomber dans les clichés trop faciles.
La douceur de vivre ralentit le cours du temps et chacun finit par trouver sa place parmi les autres, même les ombres facétieuses, venues apporter un peu de mystère et de poésie.
Dommage qu'il reste autant d'erreurs de langue non corrigées, surtout à la fin.
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Eliane Saliba Garillon est une autrice libanaise qui écrit en français. Elle a fait ses études à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et vit toujours au Liban à ce jour.
Son dernier livre « Après avoir fini mon café, j'ai tout quitté pour une île grecque » est paru en 2022.
Fina ne supporte plus son mari toujours négatif. Un jour, sur un coup de tête, elle boit son café, lave sa tasse et fuit son quotidien. Son choix est vite fait ! Elle est en train de traduire les mémoires d'une actrice américaine qui a fini ses jours en Grèce. Elle file donc à Paros ! Sur cette île des Cyclades, elle fait la connaissance de Costi qui lui loue la maison de ses parents et de son petit-fils. Cette île sera-t-elle une étape dans sa vie ou y restera-t-elle ?
J'ai choisi ce roman sur les conseils de mon fils, pour la couverture et le titre. C'est une histoire touchante et très positive. On y découvre l'île de Paros et le peuple grec. Cela nous pose la question : que sommes-nous prêts à changer, à accepter et à subir ?
Ce livre et son autrice sont de magnifiques découvertes. J'avais d'ailleurs déjà repéré un autre ouvrage d'Eliane Saliba Garillon pour sa couverture. Je vous recommande déjà celui-ci !
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Un coup de coeur!
Un bonbon de 180 pages à déguster sans modération!

Fina ne supportant plus son mari, un “ bonnet de nuit qui déprimerait un pinson en vingt-quatre heures “ quitte sa vie professionnelle pour s'installer à Paros dans les îles grecques. Nous sommes en Grèce: les odeurs, la végétation, les paysages… Un bon bol d'air méditerranéen!!

La belle plume de Eliane Saliba Garillon, auteur que je découvre au travers de ce roman, nous transporte. C'est avec joie que je poursuivrai cette découverte au travers de plusieurs autres écrits qui semblent être dans la même veine.

Un livre qui fait du bien.
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J'avais repéré ce roman dans la vitrine d'une librairie. J'avais été séduite et intriguée par le titre et la couverture. Alors quand j'ai eu l'occasion de le recevoir grâce à l'opération masse critique, j'ai été ravie. Ce récit reprend certaines règles du feel good. Mais il va bien au-delà de ça. J'ai surtout apprécié l'écriture de l'auteure. J'ai été au départ un peu perturbée par l'usage de certains temps, mais me suis vite habituée. Par ailleurs, le récit est ponctué de moments plus poétiques qui invitent à la réflexion et la rêverie. J'ai passé un très agréable moment de lecture. Une petite escapade en Grèce qui invite à découvrir Paros mais surtout à découvrir son Paros à soi.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Aujourd’hui, pour sanctionner mon anniversaire comme il le mérite, j’ai décidé d’affronter mon adversaire le plus dangereux, celui que j’évite de regarder en face depuis une vingtaine d’années: un miroir.
A l’adolescence, on se regarde pour se critiquer; à trente ans, on le fait pour s’admirer; à quarante ans, on tente de voir ce que l’on peut arranger; et à cinquante ans, on s’observe pour se critiquer de nouveau… Puis on bannit les miroirs.
Il y a bien sûr la chirurgie esthétique, mais très peu pour moi! Se dérider le visage et le cou en gardant le même corps ne peut que faire ressembler à une poupée usée sur laquelle on a vissé par erreur la tête d’une poupée neuve. Quant à espérer retrouver aussi un corps de trente ans grâce au bistouri, grotesque! Autant redonner une forme à une bouteille en plastique écrasée par une voiture. Et puis comment cacher les cicatrices? Celles de l’âme d’abord? Aucune chirurgie n’arrivera à changer le regard d’une vieille femme!
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Et moi, je suis allergique au genre d'homme pour qui le mariage s'apparente au prêt-à-porter : on achète comme c'est, en se disant qu'on peut ajuster après.
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- Endeuillée? Déprimée? Je vais te confier quelque chose. A mon âge, quand on perd quelqu’un, on sait que ce n’est pas pour bien longtemps. Soit l’après-vie existe, et on va se retrouver; soit elle n’existe pas, et on ne va pas gâcher ses derniers jours à se lamenter. L’approche de la mort rend beaucoup plus cool… Et bonne année à Bacchus et à Antonio, où qu’ils soient!
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L’enfant qui se surpasse pour devenir le préféré de sa famille continue de vivre dans chaque adulte. C’est peut-être pour cela que la perte d’un parent peut déstabiliser à n’importe quel âge… Ce deuil prive du seul témoin devant lequel on voudrait jouer sa vie à la perfection.
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- Ton antipathie pour lui est obsessionnelle. Il n’a pas que des défauts.
- Mais ceux qu’il a sont éliminatoires! Bordel, Fina, comment as tu pu tenir douze ans avec ce bonnet de nuit? Vivre avec lui déprimerait un pinson en vingt quatre heures…
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Videos de Eliane Saliba Garillon (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eliane Saliba Garillon
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