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Philippe Garnier (Traducteur)
EAN : 9782879291802
96 pages
Editions de l'Olivier (07/03/2003)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Tout ce qui n'est pas écrit disparaît : d’après un entretien avec James Salter paru dans la Paris Review et traduit par Philippe Garnier.
James Salter est un conteur exceptionnel. Ses manières sont précises et élégantes : il a un splendide accent new-yorkai, il promène ses doigts dans ses cheveux gris et rit comme un garçon, raconte les anecdotes avec aisance, de manière un peu théâtrale, mais il dégage aussi une aura de réserve.

James Salter
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Il est toujours difficile de faire une "critique" d'un livre d'entretien, parce que les questions, et la conversation qu'il engage, ne sont pas forcément celles auxquelles on s'attend. Tout ce qui n'est pas écrit disparaît est à l'origine un entretien mené par Edward Hirsch sur le modèle des entretiens de la Paris Review, qui "respecte le rituel immuable ("l'art de la fiction") conçu par George Plimpton, Peter Matthiessen et leurs amis lorsqu'ils fondèrent la revue au lendemain de la guerre". Dixit la 4ème de couverture.
Et effectivement, on en apprend un peu sur la manière de travailler de James Salter, qui réécrit beaucoup, prend moult notes, à un bureau en pin, aime écrire dans la solitude. Ses sources sont les voyages et l'observation qui en découle, au point d'être sidéré lorsqu'il apprend de la bouche de Saul Bellow que celui-ci n'a jamais mis les pieds en Afrique pour écrire le Faiseur de pluie. Et c'est peut-être la partie la plus intéressante de cet entretien : au-delà de sa vie antérieure de pilote de l'US Air Force, d'une période vécue en France, de son opinion sur le travail d'écriture au cinéma, et autres questions factuelles sur son parcours, Salter cite ses sources littéraires, qui diffèrent un peu des éternels Thoreau (qu'il ne mentionne pas) Hemingway et Keats (qu'il n'apprécie guère) généralement présents dans ce genre d'exercice. On trouve donc Bellow, Babel, Irwin Shaw, autant d'auteurs qui ouvrent un peu les perspectives en matière de littérature américaine.
Le reste de la conversation reste un bon moment de lecture.
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Hekekelbebj
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La notion qu’une chose puisse être inventée de toutes pièces et que ces choses inventées soient cataloguées sous le nom de fiction alors qu’une autre sorte d’écriture, pas du tout inventée celle-là, soit appelée non-fiction, me paraît être une séparation très arbitraire. Nous savons tous que la plupart des grands romans ne sont pas de pures inventions, mais résultent d’une connaissance parfaite et d’un sens aigu de l’observation. Les prétendre inventés est une façon injuste de les décrire. Je dis parfois que je n’invente rien – ce n’est évidemment pas vrai. Mais en général je ne m’intéresse pas aux écrivains qui disent que tout leur vient de l’imagination. Je préfère être dans une pièce avec quelqu’un qui me raconte sa vie, une histoire qui peut être exagérée, ou même comporter des mensonges, mais essentiellement, je veux entendre la vraie histoire.
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L’homme a la chance d’avoir inventé le livre. Sans ça le passé disparaît complètement, et nous serions laissés sans rien, nous serions nus sur terre.
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