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EAN : 9782702163399
360 pages
Calmann-Lévy (10/04/2019)
3.56/5   9 notes
Résumé :
Quand un traducteur légèrement Asperger enquête sur la disparition d’un manuscrit de Kierkegaard : déductions hautement philosophiques à la clé !

Lorsque Mette Rasmussen, directrice de la Fondation Kierkegaard, est retrouvée assassinée, on découvre que des poèmes inédits du grand philosophe danois ont disparu par la même occasion. Heureusement, ils ont été traduits en anglais. Mais tous les soupçons se tournent alors vers le traducteur, l’américain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La vie ne peut être comprise qu'à rebours, mais elle doit être vécue en avançant.

Daniel Peters traducteur des oeuvres de Søren Kierkegaard, à la fondation Kierkegaard est atteint du même syndrome que le fondateur de l'existentialisme.
Afin de fêter les 200 ans de la naissance de celui ci, la fondation aimerai mettre en avant la découverte de nouveaux poèmes de l'auteur, sauf que ceux ci ont disparu et la directrice Mette, a été retrouvée assassiné.
Peter se retrouve vite accusé ,et en étroite collaboration avec la police afin de prouver son innocence.

Le double était parfait de Thom Satterlee. En lisant la quatrième de couv', je m'attendais à autre chose, a un autre genre de thriller, mais non. J ai trouver ce roman soporifique avec des longueurs et de rallonge sur Søren Kierkegaard. Bien que le protagoniste (Peter Daniel ) vaut un culte pour celui ci. Il aurait été plus appréciable une mise en avant sur le syndrome asperger, qui bien que celui ci connu a encore des secrets. On comprend vite le dénouement de l'histoire, hormis une révélation qui nous tombe sur un plateau en fin de roman. Je suis déçu, mais j'aurai appris à connaître S. Kierkegaard
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Ce livre est une déception. Posons les choses dès le départ afin que vous sachiez ce qui vous attend dans cet article, qui ne sera pas forcément très long. Une lecture fastidieuse mais qui aurait pu être plus prenante si elle avait été un peu plus énergique sur le déroulé. Je vous parle aujourd'hui de le double était parfait de Thom Satterlee.
Il est une déception car je m'attendais à une véritable enquête, à une intrigue qui aurait retenu mon souffle durant toute ma lecture. Mais à la place ce fût une lecture laborieuse où mon intérêt n'a été que peu suscité. le gros point noir de le double était parfait est la longueur des descriptions. Tout y est absolument décrit... mais quand je vous dis tout c'est-à-dire que chaque monument, chaque mouvement, chaque ressenti nous est décrit en long en large et en travers.
Là où j'aime les descriptions, généralement dans des romans d'ambiance comme dans les huis clos ou dans les pays nordiques, ici j'ai vraiment eu la sensation de ne lire que ça. Je pense que c'est le fait que l'on soit dans les pensées de Daniel Peters, atteint du syndrome d'Asperger qui donne cette impression de lourdeur.
En effet, Daniel atteint par cette forme d'autisme suit une routine plus que régulière et se centre énormément sur son environnement que ce soit ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il sent. Et là où je m'étais imaginé un personnage un peu en dehors des clous de par son syndrome autistique, avec un humour complètement décalé car pas du tout en phase avec son entourage, je n'ai eu au final qu'un homme qui tente de comprendre les codes qui lui échappent. Attention, je ne dis pas que ce n'est pas intéressant mais je le voyais vraiment évoluer en complémentarité avec la police et relever les points forts que peut apporter le syndrome d'Asperger. Surtout Daniel qui s'attarde sur ce qui se passe autour de lui, qu'il le souhaite ou non.
Mais Daniel Peters est également un homme qui veut à tout prix récupérer le fameux manuscrit disparu de Kierkergaard.
Et c'est là que le bât blesse un peu plus. Kierkergaard ou quand l'histoire décide de décortiquer beaucoup de passages de ce philosophe et de les mettre en parallèle à l'histoire de Daniel Peters.
Si les descriptions étaient un peu trop longues, ici les passages concernant Kierkergaard m'ont semblés ne jamais prendre fin. Cela, à mon sens, n'apporte que peu de choses à l'intrigue ou en tout cas et n'a fait que m'enliser dans une lecture déjà pénible.
Mais il faut l'avouer que lorsqu'on se centre sur le semblant d'enquête qui est fait, mon intérêt s'est relevé d'un niveau et j'ai pris presque plaisir à lire les différents fils qui se déliaient sous mes yeux. Mais ça ne dure qu'une cinquantaine de pages... sur 330 pages c'est peu. Et c'est là mon plus grand regret. Que l'histoire s'attarde sur énormément de détails et peu sur les indices, les pistes que les policiers et Daniel relèvent.
Du coup, le dénouement arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il est habilement bien trouvé, oui il n'y a pas que négatif dans cet article, mais amené un peu maladroitement. Ou plutôt je me suis dis "tout ça pour ça.". Tant de descriptions pour un dénouement qui se contente de peu de mots et d'explications suffisantes. On comprend les aboutissants de toute l'intrigue mais j'en suis ressortie lassée.
D'une parce qu'attendre les cinquante dernières pages pour avoir ce dénouement digne d'un Agatha Christie alors que le reste a été pénible, c'est dommage. Et de deux, j'ai voulu abandonner tout du long car vraiment entre la description et Kierkegaard ça en devenait pénible. Mais je n'aime pas abandonner alors j'ai persévéré mais en ayant l'impression de bâcler un peu le reste de ma lecture.
En bref,
Au final, le double était parfait ne m'a pas plu mais parce que pour moi le personnage de Daniel Peters n'est pas assez exploité par rapport au philosophe Kierkegaard pour qui on nous apporte une palanquée d'informations. L'intrigue est un peu bancale, l'enquête quasi inexistante et heureusement le dénouement rattrape l'atterrissage catastrophique de cette histoire. Je ne peux que vous inviter à vous faire votre propre avis. Après tout, un lecteur ne fait pas l'autre. Et je serais même curieuse de voir les avis positifs parce que je reste persuadée que là où je n'ai relevé que négatif, d'autres relèveront le contraire.
Lien : https://unlivretoujours.word..
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture. On rencontre Daniel, un traducteur américain vivant au Danemark. Il à le syndrome d'Asperger. le début commence avec le décès de Mette, sa très bonne amie et ancienne fiancée.

J'ai mis du temps à le lire alors que l'histoire est très bien, elle n'avance pas trop vite mais pas trop lentement non plus. On découvre de nouveaux indices un peu tout le temps ce qui fait que l'histoire nous tient bien pendant tout le livre.

Daniel va devenir la taupe de la police danoise afin de trouver des Indices qui pourraient les mener au tueur / voleur de manuscrit. Il est fière de venir en aide à la police car il sait qu'en tant qu'immigré américain, il peut repartir très rapidement si ses actes ne sont pas irréprochable (surtout quand on est accusé d'un meurtre).

Daniel est vraiment un personnage attachant à cause ou grâce à son syndrome, pendant tout le roman on va en apprendre plus sur son syndrome ainsi que sur l'histoire du meurtre et du manuscrit disparu. le fait qu'il n'arrive pas à comprendre tous les codes pour vivre en société sont assez touchante car on voient qu'il essaie du mieux qu'il peut de faire des efforts pour s'intégrer, mais ce n'est pas toujours le cas.

Ce roman est séparé en trois parties distinctes pour mieux appréhender ce qui va arriver pendant les chapitres.

Pour ma part je me doutais de qui avait tué Mette mais je n'avais aucune idée de ce qu'il s'était passé pour le manuscrit. La fin est surprenant et on pourrait s'en douter mais je n'y ai pas prêté attention plus que ça puisque je n'avais pas fait de rapprochement.
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J'ai été tout d'abord déconcertée par l'écriture de ce livre. Voilà ce qui arrive lorsqu'on ne lit pas le quatrième de couverture! C'est que le narrateur est autiste est l'auteur a très bien réussi à rendre son univers: remarquable.
L'histoire débute par les obsèques de Mette, une grande spécialiste de Kierkegaard, qui a été assassinée. Par la même occasion, un manuscrit inédit du grand philosophe a disparu. Daniel, le narrateur est américain, mais Danois de coeur pourrait-on dire. Il exerce le métier de traducteur et dès lors, après ce vol, il ne reste de ce manuscrit plus que sa traduction en anglais.
L'affaire est finement nouée et jusqu'à la fin, nous allons de rebondissement en rebondissement.
Un livre plaisant, qui a du rythme et qui culturellement nous apprends bien des choses sur le mode de vie scandinave.
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L'originalité de ce roman situé à Copenhague et écrit par l'américain Thom Satterlee tient dans les particularité de ses deux protagonistes principaux: l'un, l'enquêteur et narrateur Daniel Peters, est atteint du syndrome d'Asperger et l'autre est le philosophe danois Kierkegaard né il y a 2 siècles.
Que les amateurs de polars noirs avec castagne, gros bras policiers et hémoglobine aillent trouver leur plaisir ailleurs. Ici, si il y a bien eu meurtre, la disparition d'un manuscrit inédit de Kierkegaard, à moins que ce ne soit un faux, met le grand philosophe au coeur du récit. L'intrigue se déroule aujourd'hui à Copenhague que l'auteur semble très bien connaître et décrit avec minutie. Thom Satterlee rend très crédible et attachant le personnage de Daniel à l'intelligence remarquable qui fait de son mieux pour surmonter ses difficultés comportementales.
Le rythme assez lent de ce récit ponctué cependant de rebondissements permet de bien s'imprégner de l'ambiance danoise. Les nombreux rapprochements entre les personnalités de Daniel et de Kierkegaard sont très intéressants. Et si Kierkegaard était aussi un Asperger, comme un certain nombre de grands savants ou génies?
Passionnant. Par ailleurs je suis ravie d'avoir autant appris sur Kierkegaard.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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critiques presse (1)
Actualitte
23 avril 2019
Il y a, indéniablement, quelque chose de Fred Vargas chez Thom Satterlee : l’envie d’une intrigue qui soit autre chose que la violence et le crime, quelque chose que l’on devait à Umberto Eco, où l’intelligence et la complexité des personnages rendent tout le récit plus dense.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Ma mère, dit Carsten. Que puis-je ajouter que le prêtre n’ait pas déjà dit ? Elle faisait confiance aux gens. Elle me faisait confiance, même quand je lui mentais. Ce qui arrivait parfois. Et elle avait confiance dans les gens avec lesquels elle travaillait au Centre. Elle me disait toujours qu’elle pouvait compter sur son équipe.
Il relève la tête et avance d’un pas vers le chœur, l’enfant réprimandé reprenant déjà de l’assurance. Il balaie du regard le groupe devant lui, et sourit.
— C’est drôle. Peut-être devrais-je dire ironique. Depuis ma petite enfance, elle a toujours voulu que je fasse plus attention à mes fréquentations. Genre, elle m’incitait à fréquenter des gens du Centre. Mais moi, je voulais m’amuser, pas passer mes soirées à parler de Søren Kierkegaard ! Elle était sûre que je finirais par me faire tuer. Et regardez ce qui lui est arrivé, à elle.
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Une foule s’est assemblée devant l’église Notre-Dame. Certains se tiennent sous le porche, entre les colonnes romanes, d’autres se massent sur les marches ou le trottoir. La plupart portent des pardessus, des chapeaux et des gants de couleur sombre – tout aussi appropriés à la cérémonie à laquelle ils s’apprêtent à assister qu’au temps humide et froid de cette matinée de mi-janvier. À les voir là-bas, de l’autre côté de la rue, j’estime qu’ils sont une centaine à être venus aux funérailles de Mette Rasmussen. Comme moi, ils attendent que les portes s’ouvrent pour laisser entrer famille et amis. Le cercueil est déjà dans l’église – je le sais parce que la coutume veut que tous défilent devant, et aussi parce que je suis l’un des six qui l’y ont porté il y a environ une heure.
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Il y aura un marchand de journaux sur ma route en rentrant chez moi et, quand je retournerai au travail demain, tout le monde discutera de ce qui est vraiment arrivé à notre ancienne directrice, d’où peut bien se trouver le manuscrit et de ce nous tous sommes censés faire à ce sujet.
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— Elle s’est fait tuer, dit-il d’une voix neutre. Assassiner.
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